5e lundi de janvier 2011




Café du matin

Il ne peut y avoir plus beau soleil ce matin! Nos pensées devraient être tout aussi radieuses, éclatantes et réconfortantes que cette lumière matinale. Au fond, c’est à nous de choisir: on peut décider que notre lundi sera insipide et ennuyeux, qu’il sera gâté par les désagréments habituels ou inattendus de l’existence, qu'il est là pour nous cochonner la vie ou on peut déterminer tout de suite qu’il n’en est rien.
 
Si le lundi était le dernier jour que vous aviez à vivre, ne serait-il pas le jour le plus merveilleux de votre vie? Quand on y regarde de plus près, le plus difficile ce n’est pas la journée en soi, c’est l’idée de démarrer qui présente des difficultés. Mais dès qu’on est lancé, ça va comme sur des roulettes!
 
En fin de compte, si la simple idée de vous mettre en route vous rebute en ce lundi matin, songez qu’il faut bien démarrer quelque part. Ici ou ailleurs, aujourd’hui ou demain, l'endroit et le moment importent peu; ce qui compte vraiment, c’est se décider à avancer...

Bonne semaine!

Mésange

Citation de Rivarol

"La parole est la pensée extérieure, et la pensée est la parole intérieure." [Rivarol]

Vive les festivals et les carnavals!

[Photographie - Dreamstime]
POUR LE WEEK-END...
C'est dehors que ça se passe! Peu importe l'équipement que vous avez ou que vous n'avez pas... Sortez et profitez du grand air!

Ile-des moulins, Terrebonne Lanaudière
29 et 30 janvier  – 5 et 6 février 2011
www.iledesmoulins.qc.ca

Festival St-Côme en glace
St-Côme, Lanaudière
Du 29 janvier au 13 février 2011
www.stcomelanaudiere.ca

Montréal
22 janvier au 6 février 2011
www.parcjeandrapeau.com

Québec
28 janvier au 13 février 2011
www.carnaval.qc.ca
Grandes Piles, Mauricie
Du 29 et 30 janvier 2011
www.grandespiles.qc.ca

Carnaval de Gentilly
Gentilly, Centre-du-Québec
9 janvier au 6 février 2011
www.carnavalgentilly.com

Pohénégamook Haut en couleur
Bas St-Laurent
26 au 30 janvier 2011
www.pohenegamook.net

Bon week-end!

Mésange

Une contribution volontaire

Il y eut une époque où l’entraide et la compassion faisaient partie des valeurs qui étaient transmises d’une génération à l’autre. Nombreux étaient-ils à savoir que seul on ne venait pas à bout de la misère et qu’ensemble on pouvait faire plus et mieux. Dans un passé encore jeune, les gens vivaient dans un contexte de solidarité, car face à la guerre, à l’adversité et aux épreuves, l’appui du prochain comptait pour beaucoup. C’était hier, c’était avant…

Nul doute qu’il reste encore des reliquats de cette cohésion entre individus, il suffit de savoir où chercher et où les trouver. Sans être antiquaire, il est possible de les dénicher. Parfois ils sont bien dissimulés sous une couche de poussière, parfois ils dorment dans de vieux greniers. La notion d’entraide est sans conteste bien vivante, un peu défraîchie cependant, car trop longtemps négligée. Quand tout va bien, n’est-il pas vrai qu’on n’a point besoin des autres?

Poème indien...

[Photographie - Site traditionnel Huron - Wendake]
L'invitation
Je ne veux pas savoir ce que vous faites dans la vie. Je veux seulement connaître vos désirs, savoir si vous avez assez d'audace pour imaginer la réalisation de vos rêves les plus chers.
Je ne veux pas savoir quel âge vous avez. Je veux savoir si vous oserez vous rendre ridicule au nom de l'amour, d'un rêve ou de l'aventure de la vie.
Je ne veux pas savoir quelles planètes vous influencent. Je veux savoir si vous avez touché le centre de votre propre douleur, si les trahisons de la vie vous ont permis de vous ouvrir, ou si la peur de souffrir encore vous a fait vous refermer sur vous-même.
Je veux savoir si vous pouvez regarder la souffrance en face, la mienne ou la vôtre, sans essayer de la cacher, de l'atténuer ou de la nier.
Je veux savoir si vous pouvez laisser la joie vous habiter, la mienne ou la vôtre, si vous pouvez danser de bonheur et vous laisser remplir d'extase jusqu'au bout des doigts et des orteils, sans faire appel à la prudence, au réalisme, sans appeler les limites de la condition humaine.
Je ne veux pas savoir si l'histoire que vous me racontez est vraie. Je veux savoir si vous seriez capable de décevoir une personne pour rester fidèle à vous-même; si vous pouvez faire face à des accusations de trahison sans vous trahir vous-même.
Je veux savoir si vous pouvez être infidèle et ainsi digne de confiance.
Je veux savoir si vous êtes capable de saisir la beauté du quotidien, même quand tout n'est pas joli, et si vous pouvez nourrir votre vie de sa présence.
Je veux savoir si vous pouvez vivre malgré l'échec, le mien ou le vôtre, et tout de même vous tenir sur le rivage du lac et crier aux reflets argentés de la pleine lune: «Oui!»
Je ne veux pas savoir où vous vivez, ni combien d'argent vous avez. Je veux savoir si vous pouvez vous lever, après la nuit de la souffrance et de désespoir, malgré votre fatigue et votre douleur profonde, et faire ce qu'il faut pour nourrir les enfants.
Je ne veux pas savoir qui vous connaissez, ni comment vous avez fait pour arriver ici. Je veux savoir si vous resterez au centre du feu avec moi, sans reculer.
Je ne veux pas savoir ce que vous avez étudié, ni où, ni avec qui. Je veux savoir ce qui vous nourrit de l'intérieur, quand tout le reste s'évanouit.
Je veux savoir si vous pouvez être seul avec vous-même et si vous aimez vraiment la personne qui vous tient compagnie dans vos moments de solitude.

Tiré du livre "The Invitation" [Traduction Johanne Forget]

4e lundi de janvier 2011




Café du matin

Il fait tellement froid que même le mercure n'ose pas bouger; il indique moins quelque chose… Je n'arrive pas à lire car le thermomètre est recouvert de glace. Peu importe les degrés, il fait froid! Nombreux ont fait l'expérience ce matin en mettant le pied dehors: ce qu'on appelle « refroidissement polaire » c'est la froidure qui mord toute parcelle de peau non protégée. Impossible d'y échapper si vous n'avez pas pris soins de cacher les membres exposés. Quelques minutes suffisent pour retrouver des petits bouts de vous-mêmes éparpillés un peu partout!

Je vous le dit tout net, il est inutile de vous promener avec votre tasse thermos à la main.  À moins qu'un café tiède ou froid vous convienne. Privilégiez plutôt un arrêt dans un endroit chaud et confortable afin de profiter d'un bon café brûlant.  Après tout, ça sert à ça l'hiver; faire des pauses, se réchauffer, en profiter...

Si vous ne pouvez modifier la température extérieure, consolez-vous! Vous pouvez aisément réchauffer votre intérieur de multiples façons et entre vous et moi, c’est beaucoup plus agréable.

Il est 10h00. Il est temps d’aller vous dégoter un autre bol de café fumant!

Bonne semaine tout le monde!

Mésange

Citation de Marcel Jouhandeau

"Comme rien n'est plus précieux que le temps, il n'y a pas de plus grande générosité qu'à le perdre sans compter." [Marcel Jouhandeau]

Évadez-vous!

[Prop. Microsoft Office]
POUR LE WEEK-END...
Environnement Canada nous annonce des degrés en chute libre.  Juste d'y penser, j'en ai des frissons, mais je n’ai pas l’intention de laisser le cerveau prendre les commandes; je le mets temporairement hors service et je fais plaisir à mon organisme. Après deux fins de semaine passées à l'intérieur, j'ai besoin de prendre l'air.

Pour affronter le froid, il y a deux solutions possibles : soit on fait la marmotte, soit on montre les dents et on s'habille. Inutile de vous équiper si vous ne l'avez jamais fait auparavant. Le simple fait d'ajouter plusieurs épaisseurs de vêtements (le principe de la pelure d'oignon) peut vous garder au chaud pendant que vous bougez, car vous avez bien l'intention de bouger n'est-ce pas? Il est hors de question de faire le bonhomme de neige et d'attendre l'arrivée du printemps! Fouillez dans vos placards et n'hésitez pas à vous emmitoufler sous de multiples couches de vêtements. Croyez-moi, ça marche!

Attention au bruit!

Chers lecteurs,

Revenant à mes bonnes vieilles habitudes, j’ai cru qu’il serait intéressant de vous faire part de mon expérience de la fin de semaine dernière. Non pas qu’elle fut extraordinaire ou déplorable, mais un détail anodin voire familier a pris des proportions gigantesques. Laissez-moi vous raconter...

Samedi dernier, le club de moto organisait un brunch. Plusieurs membres étaient au rendez-vous et comme d’habitude c’était un plaisir de se retrouver. À la fin du repas, les organisateurs en ont profité pour nous présenter les activités qui auront lieu cet été. Croyez-le ou non, je n’ai pas saisi un traître mot de ce qui a été dit! De l’autre côté d’un paravent qui séparait notre groupe du reste de la salle, deux couples échangeaient suffisamment fort pour se faire entendre. La présentation ressemblait en tout point à une transmission cellulaire dans un tunnel : entrecoupée, tout à fait décousue, totalement indéchiffrable! Mon enthousiasme du départ s’est vite transformé en frustration. Après quinze minutes d’effort à faire abstraction à cette agression sonore, j’ai abandonné la partie. Résultat : je suis restée sur ma faim avec en prime un agacement bien réel!

Dans le calme de l'hiver...

L’hiver – avec ses nuits plus longues;
L’hiver – avec ses de températures qui varient entre le dégel et le froid polaire;
L’hiver – avec son vent qui siffle et qui mord;
L’hiver – avec ses jours sombres ou lumineux;
L’hiver – avec sa neige blanche, bleue, rose ou grise;
L’hiver – avec ses larges étendues aveuglées par le blizzard;
L’hiver – avec son air pur qui assainit le corps et l’esprit;
L’hiver – avec son silence et son immobilité;

L’hiver… Un temps de repos pour la nature tout comme pour l’homme.

[Moulin de la Chevrotière]
L’hiver c’est une rencontre avec le mystère, car derrière cette apparence endormie, sommeille la vie…

Mésange

3e lundi de janvier 2011



Café du matin

Voilà enfin l’hiver! Non pas que j’apprécie le froid, mais si on veut passer à la prochaine saison, plus tôt le froid arrivera, plus vite il partira! Si vous n’aviez pas à sortir ce matin, heureux êtes-vous d’être encore emmitouflés dans votre robe de chambre ou sous vos couvertures. Mais pour les autres qui devront aller tester leur niveau de résistance aux engelures par ce froid de canard, faites preuve de courage et… foncez!
Ce n’est pas aussi si pire que cela en a l’air! Ce ne sont que quelques degrés en moins. En ce lundi, je ne vous propose pas d’aller vous baigner dans l’eau glacée ou même de vous rouler dans la neige après une trempette dans l’eau chaude, mais plutôt d'affronter ce froid polaire et lui montrer qui est le plus brave.  Et entre nous, c’est évident que c’est vous! Observez bien: dans quelques jours, ce refroidissement finira par partir en courant…

Ce matin, assurez-vous d’être suffisamment protégés contre le froid; une engelure est si vite arrivée! Et si vous souhaitez obtenir la victoire sur l’hiver, essayez de gagner le combat avec le moins de perte possible…
Bonne semaine!

Mésange

Citation de Walter Inglis Anderson

"Être attentif à quelqu’un, c’est le compliment le plus sincère qu’on puisse lui faire." [Walter Inglis Anderson]

Neige en rupture de stock... Faites le plein de fromage!

POUR LE WEEK-END...
Mon intention première était de vous proposer une superbe activité à l’extérieur, cependant les conditions météo ou devrais-je dire les conditions de sentiers n’étant pas optimales, j’ai dû me tourner vers autre chose. Donc, puisque dame Nature n'a pas en inventaire suffisamment de neige, alors voici ce que je vous suggère pour en fin de semaine :

Raclette en famille ou entre amis

[Source Dreamstime]
EN SOIRÉE
Raclette, jeux de société et porto

Pour ceux qui préfèrent la fondue, surtout ne vous gênez pas. Pour ma part, j'ai un petit faible pour la raclette. On n'est moins limité quant au choix des aliments et chacun peut préparer à sa façon ses propres spécialités. Peu importe l’âge et le talent culinaire de chacun, tous peuvent se bricoler un petit festin de la taille de leur appétit.  De plus, c’est une façon très agréable d’étirer le repas sur plusieurs heures…

Les jeux de société, quant à eux, permettent de s'amuser librement en oubliant le travail, les responsabilités et les tracas. C'est un excellent chasse-bibittes  lorsqu'il s'agit de déloger les araignées accrochées au plafond depuis fort longtemps et une formule fort plaisante pour passer du temps ensemble.  Évidemment, les jeunes voudront tôt ou tard retrouver leurs jeux vidéo ou leur téléviseur et vous, votre conjoint/conjointe en tête-à-tête. Dans ces conditions, allumez le foyer, les bougies, sortez le porto et détendez-vous… La soirée ne fait que commencer! 


La vitalité d'un grain de sable...

Au lendemain du temps des Fêtes, on a l’impression que toute cette belle euphorie vient d’être aspirée, nous laissant vide de nos forces, épuisé d’avoir suivi un rythme qui n’était pas le nôtre. On est passé de l’exubérance à l’inertie de la même manière qu’une voiture de Formule 1 passe de 200 à 0 km/h, c’est-à-dire en un claquement de doigt! Difficile d’envisager de reprendre ses activités normalement quand on a négligé de ralentir dans les courbes et de faire un arrêt au puits! C’est pourquoi il ne faut pas sous-estimer les périodes de repos, loin d’être une perte de temps, elles peuvent nous sauver la vie ou du moins améliorer la qualité de celle-ci. Imaginez un coureur automobile qui déciderait de poursuivre sa route s’abstenant de faire un arrêt pour effectuer un changement de pneus Les risques seraient énormes et pour le moins dramatiques. Et il en est de même si vous vous êtes amusés, oubliant l’heure tardive, atrophiant votre vitalité jusqu’à qu’elle devienne un grain de sable c’est-à-dire facile à échapper et difficile à retrouver.

En regardant dans l'eau, j'y ai trouvé la paix...

Parfois il est préférable de fuir pour pouvoir se retrouver que de se retrouver en train de fuir...

[Photographie prise par J. Gagné]
L'eau - tranquille ou agitée, en bruine ou en averse, paisible ou aventurière, débordante ou contenue possède quelque chose d'apaisant, de réconfortant. Sa mélodie est changeante parfois capricieuse, mais douce à l'oreille. Se retrouver au pied d'un cours d'eau, d'une fontaine ou d'une cascade, c'est plonger au coeur de soi-même pour y découvrir un trésor oublié: la paix...

Le calme est le propre à chaque être humain qui désire écouter la voix qui lui parle. Sans la voix, il n'y a plus d'inspiration; sans l'écoute, l'intuition s'éteint.

La lumière siège là où repose l'immobilité de l'esprit...

Mésange

Citation de Johann Wolfgang von Goethe

"Perte d'argent, perte légère ; perte d'honneur, grosse perte ; perte de courage, perte irréparable." [Johann Wolfgang von Goethe dit 'GOETHE']

2e lundi de janvier 2011


Café du matin
En fin de semaine, c’était relativement tentant de poursuivre sur la lancée du temps des Fêtes, c’est-à-dire se coucher aux petites heures du matin et se lever après le diner… Je suis sûre que vous avez fait preuve de retenue et que vous avez été raisonnables. Tout comme moi, vous avez su tirer profit de ces deux jours en prenant un peu de repos. Même si de mon côté j’ai eu à travailler, j’ai pris ça plutôt « relax » car c’était avant tout le week-end! En ce lundi matin, je ne m’énerve pas trop. Je vais prendre le temps de regarder la montagne de documents qui se dresse devant moi et je passerai en revue dossier après dossier. Dès que j’aurai pris connaissance de tout le travail qui m’attend, alors là, je dresserai mes priorités pour ensuite procéder une tâche à la fois.

De retour après un long congé, ne vous laissez pas intimider, décourager ou submerger par le travail qui vous attend. La quantité n’a pas d’importance pas plus que la complexité. Vous ferez face à vos obligations, une après l’autre. La nature ne vous a pas dotés de multiples tentacules pour accomplir nombre de tâches simultanément; avec vos deux bras vous pouvez faire beaucoup et c’est amplement suffisant.

Travaillez lentement mais travaillez bien…

Bonne semaine!

Mésange

Enfin le repos!


[Prop. Microsoft Office]
POUR LE WEEK-END...

J’espère que votre temps des Fêtes a été aussi réussi que le mien! J’étais préparée presque conditionnée. Toutefois, comme bon nombre d’entre vous, je suis vannée! J’ai l’impression que je perds de l’huile et qu’à un moment ou à un autre je vais finir par tomber en panne! Bref, j’ai besoin de repos et vous aussi. Certains ont déjà enlevé leur décorations intérieures et extérieures; d’autres préfèrent étirer le plaisir jusqu’à la mi-janvier… En principe, les Fêtes se terminent après la fête des Rois ou si vous préférez à l’Épiphanie, c’est-à-dire le 6 janvier. L’étiquette tolère les vœux de « bonne année » jusqu’à la fin du mois, même chose pour les décorations. Tenez-vous le pour dit, après ce n’est plus l’usage!

Puisque la déco, le sapin et le mobilier ont réintégré leur place respective, je peux enfin souffler! Et pour avoir l’impression de décanter, il n’y a rien de mieux que des gaufres ou des crêpes pour le petit-déjeuner! Il y a quelques années, j’avais l’habitude de confectionner des crêpes arrosées de sirop d’érable chaud pour le matin de Noël. Cela m’aidait à ralentir la cadence en prolongeant la matinée jusqu’à midi. C’était le bon vieux temps, vous me direz, mais ça l’est encore! Pour le week-end, gardez votre pyjama préféré quelques heures de plus; étirez le matin en vous préparant un copieux ou léger petit-déjeuner; parfumez la maison par la cuisson de gaufres ou de crêpes auxquelles vous ajouterez des arômes de vanille, d'érable ou de noisettes grillées; préparez une pleine carafe de café et faites durer le plaisir! Vous aurez suffisamment de temps pour faire le ménage, les emplettes et autres tâches en après-midi. Arrêtez le temps pour profiter de l’instant présent et sucrez-vous le bec avec du sirop ou des petits fruits rouges, c’est divin pour le moral!

Durant les Fêtes, vous avez traité vos amis, votre famille, votre entourage aux petits oignons. En fin de semaine, c’est à votre tour! Et même si vous preniez un peu de poids ce sera pour une bonne raison : vous en aviez tout simplement envie!


Et si vous manquez de courage pour les faire vous-même, rendez-vous au Marché Villette, 324 rue St-Paul Ouest à Montréal (dans le Vieux-Mtl), on vous propose comme dessert la fabuleuse gaufre saupoudrée de sucre à glacer… Sublime!

Bon appétit!

Mésange

Dégagez le tiroir!



À chaque réunion de famille, j’ai l’impression de vivre Le jour de la marmotte, vous savez le film avec Bill Murray. Pour ceux qui n’ont jamais visionné ce film, eh bien, c’est l’histoire d’un annonceur météo prétentieux qui, après un reportage, se retrouve coincé par un blizzard l’obligeant à passer la nuit sur les lieux. À chaque fois que le réveil sonne, la même journée recommence comme une boucle sans fin. Vous voyez un peu le topo? Je ne sais pas si c’est pareil pour vous, mais dans ces rassemblements familiaux, il y a toujours quelqu’un qui ne manque pas de nous rappeler les bêtises qu’on a fait étant jeune : la même histoire répétée inlassablement. Je ne vous raconterai pas la mienne car elle est sans intérêt voire des plus banales. Néanmoins, je me suis interrogée sur le pourquoi de la tendance de certaines personnes à buter sur un événement du passé comme si celui-ci n’avait pas été digéré - toujours là au bord des lèvres, prêt à sortir comme une nausée persistante qui ne se décide pas à balancer le tout par-dessus bord et ainsi purger le corps définitivement. En clair, plus souvent qu’autrement, cet événement refait surface sans pour autant être réglé.

Neige éternelle...

[Photographie prise par J. Gagné]

Douce et tranquille,
La neige repose
Sur de frêles brindilles,
Sur des sapins moroses.

Elle recouvre d'un voile lumineux
La terre, le ciel
Et protège un trésor fabuleux
Endormi sous ses ailes.

Sage et patiente
La neige espère
Que malgré cette longue attente,
Il n'y ait plus de saisons... juste un hiver.
[Jocelyne Gagné, janv. 2011]

Citation d'Alphonse Allais

"Je ne prendrai pas de calendrier cette année, car j'ai été très mécontent de celui de l'année dernière!"  [Alphonse Allais]

1er lundi de janvier 2011

Café du matin  
 
Ce matin, je me dois de souligner le courage exceptionnel de ceux et celles qui ont eu à travailler les 1er et 2 janvier. Pas facile de se lever après une longue et belle soirée surtout quand le conjoint dort si bien à vos côtés! Ça donne envie de rester au lit quelques heures de plus, mais il est hors de question de s’éterniser, il y a quelqu’un qui dépend de vous alors au travail!

Pour ces gens, le réveil a encore sonné en ce lundi matin et à l’heure actuelle, ils sont déjà au boulot. Le temps des Fêtes fut intense mais bref. Tant de choses en si peu de temps! Les heures manquantes de sommeil vont être récupérées par-ci par-là, car le prochain long congé est encore loin. La routine va reprendre ses droits que vous le vouliez ou non avec quelques nuances; l’année 2011 sera comme vous la souhaitez - ordinaire, pénible ou fabuleuse - à vous de choisir!

Pas besoin de consulter un oracle ou un médium pour savoir comment l’année sera - 2011 sera semblable à l’année précédente à moins que vous ne corrigiez votre façon d’envisager la vie. Vous savez, il est plus aisé de changer son regard sur le monde que le monde en tant que tel. Faites donc votre choix: portez vos jolies lunettes roses!

Bonne année et bonne semaine à tous!

Mésange

Des carottes, des œufs et du café…


Tu ne verras plus jamais une tasse de café de la même façon.

Une jeune femme visite sa mère et lui parle de sa vie et comment elle a de la difficulté à passer à travers chaque journée. Elle ne sait pas comment elle va s'en sortir et elle envisage d'abandonner. Elle est tellement fatiguée de se battre continuellement. Elle a l'impression que lorsqu'un problème est résolu, un nouveau se présente.

Sa mère l'amène à la cuisine. Elle remplit trois casseroles d'eau et les place sur le feu. L'eau se met à bouillir rapidement. Dans la première casserole, la mère ajoute des carottes. Elle met des oeufs dans la deuxième casserole et elle met des grains de café moulu dans la troisième. Elle laisse reposer et bouillir, sans dire un mot.

Au bout d'un moment, elle ferme le feu. Elle égoutte les carottes et les place dans un bol. Elle sort les oeufs et les met dans un bol. Finalement, elle vide le café dans un bol. Se tournant vers sa fille, elle demande :

- Dis-moi ce que tu vois ?

- Des carottes, des oeufs et du café, répond la fille.

Sa mère lui demande de se rapprocher des carottes. La fille note que les carottes sont molles. La mère lui demande ensuite de prendre un oeuf et de briser la coquille, ce que fait la fille. Cette dernière observe alors que l'oeuf est dur. Finalement, la mère demande à sa fille de goûter au café. La fille sourit en goûtant à l'arôme riche du café. La fille lui demande ensuite :

- Qu'est-ce que ça signifie, maman ?

Sa mère lui explique que chacun de ces objets a fait face à la même adversité : de l'eau bouillante. Chacun a réagi différemment. Les carottes sont arrivées fortes et dures. Cependant, après avoir été soumises à l'eau bouillante, elles se sont ramollies et sont devenues faibles. Les oeufs étaient fragiles. Leur coquille mince protégeait leur liquide intérieur, mais après avoir passé du temps dans l'eau bouillante, ils sont devenus plus durs à l'intérieur. Les grains de café moulu étaient uniques, quant à eux. Après avoir été soumis à l'eau bouillante, ils ont changé l'eau.

La mère demande à sa fille :

- Lequel es-tu ? Quand l'adversité frappe à ta porte, comment réagis-tu ? Es-tu une carotte, un oeuf ou un grain de café ?

Souviens-toi de ceci : Lequel suis-je ? Suis-je la carotte qui semble forte, mais qui devient molle et perd de sa force devant la douleur et l’adversité ?

Suis-je un oeuf qui débute avec un coeur malléable mais qui change quand la situation se réchauffe ? Ai-je un esprit fluide, mais après un décès, une rupture, une difficulté financière ou un autre défi, suis-je devenu plus dur et fermé ? Et si ma coquille ressemble à toutes les autres, du côté intérieur, suis-je amer et dur avec un esprit rigide et un coeur de pierre ?

Ou suis-je un grain de café ? Le grain, en fait, change l'eau chaude, la circonstance qui amène la douleur. Lorsque l'eau devient chaude, il relâche sa fragrance et sa saveur. Si tu es comme le grain de café, quand les choses semblent être les pires, tu deviens meilleur et tu changes la situation autour de toi.

Quand les temps semblent les plus sombres et que les difficultés sont les plus grandes, est-ce que tu t'élèves à un autre niveau ? Comment gères-tu l’adversité ? Es-tu une carotte, un oeuf ou un grain de café ?

Soyons tous des grains de café !

[Anonyme]