Un antidote pas cher, pas cher!

[Image Microsoft Office]
"Cheese!"

Ces derniers jours, plusieurs d’entre vous m’ont témoigné réconfort et soutien. Sans vous, je crois qu’en plus de la fatigue, la déprime n’était pas loin. Merci à vous tous! Pour ceux qui n’étaient pas au parfum des dernières nouvelles sur Facebook, j’ai attrapé un coup de fatigue énorme, additionné d’un tour de rein et de deux crises d’allergie.  Bref, j’avais un mauvais karma! À savoir si tout cela était mérité, j’en doute. Je croirais plutôt que j’avais pourchassé la fatigue jusqu’à ce que je l’attrape!

Outre les petits bobos de la vie, je me suis rendue compte que le pire dans tout cela, c’était l’effet pyjama : traînasser toute la journée en vêtement tout confort et sans maquillage, ça vous tue le moral! On dirait même qu’on semble plus malade qu’on ne l’est en réalité.  L’effet pyjama nous entraîne dans un cercle vicieux dans lequel on demeure prisonnier : parce qu’on se sent malade, on se néglige et plus on se néglige, plus on a l’air malade. Si le but premier était de chasser l’indisposition du moment, eh bien on a raté notre coup! La situation est pire qu’au départ.

Ce matin, j’en ai eu plus qu’assez des siestes, des longues heures passées devant la télé, des journées qui s’écoulent au ralenti ayant pour objectif de me remettre sur le piton. Voyant qu’en bout de ligne le match était nul c’est-à-dire que je n’allais pas pire qu’avant mais pas mieux non plus, j’en ai conclu que le problème se trouvait au-dedans. Par conséquent, ce qui se passait à l’intérieur se reflétait sur l’extérieur. Alors, je me suis débarrassée du pyjama et je suis retournée sous la douche. J’ai pris soin de dompter ma tignasse, d’ajouter un peu de couleur à mon teint vert épinette, de faire un peu d’exercice et de me remettre à sourire. Ce n’était pas une pièce dramatique qui était en train de se jouer; c’était de ma vie dont il était question. C’était à moi de décider si j’abordais les problèmes ou les inconforts de la vie avec l’œil sévère et la grise mine ou avec bonne humeur.

À l’heure actuelle, les petites douleurs par-ci par-là sont toujours présentes, mais elles prennent moins place. J’ai dirigé mon regard autre part. Même si la forme n’est pas à son point culminant, le moral, lui, se porte bien puisque le meilleur antidote à la déprime, c’est le sourire.

Si vous tombez malade, essayez de convaincre votre cerveau du contraire. Moins vous en aurez l’apparence et les pensées et mieux vous vous porterez. Et pendant que vous y êtes, affichez donc votre plus beau sourire! Car au fond, qui voulez-vous convaincre? Personne! Si vous voulez obtenir la santé, dirigez vos pensées sur elle uniquement et soignez votre apparence car votre moral en dépend. Le reste se fera tout seul.

Malade ou en santé, déprimé ou allègre…

« Une journée sans sourire est une journée perdue. » [Charlie Chaplin]

Alors souriez!
 
Mésange

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