Bienvenue à Las Vegas (2e partie)

Après la vastitude et le spectaculaire du Grand Canyon, nous étions en train de goûter à la démesure et à l’extravagance de Las Vegas. Nous passions d’un extrême à l’autre : de l’état naturel à l’artificiel; de l’isolement à l’assimilation; de l’environnement désertique à la cohue de la ville ; du silence au bourdonnement incessant. Le magnifique, l’immense et le luxueux étaient au rendez-vous, juste là sur la «Strip» à un prix convenable ou carrément inaccessible.


Vincent Desmonts l’a surnommé la "cour de récréation de l’Amérique" et je crois qu’il avait entièrement raison. Les hôtels qui se construisent sont plus bellissimes que les précédents, recherchant l’audace et la démesure. L’excès est le mot d’ordre et non seulement en architecture mais aussi dans les plats et les boissons servis. Certains diront que c’est la ville de l’artifice, du gaspillage, du jeu et du vice… si c’est ce que vous recherchez, vous allez le trouver! Pour ma part, j’ai recherché autre chose…

Sur ce boulevard (Strip), on y trouve de magnifiques hôtels dont les terrains sont aussi grands que la superficie de la ville de Charlemagne (oui oui, la ville qui a bercé l’enfance de Céline!). Et là, je ne parle que d’un seul hôtel! Et chacun a l’air si proche que, même après vingt minutes de marche, on n’est toujours pas arrivé à destination! Pour ceux qui l'ignoraient, Las Vegas c’est la ville pour les amoureux de la marche, du plein air, des jardins et des fontaines, du talent et de l’originalité, du plaisir à bien manger et du soleil qui est présent toute l’année. Là-bas, il n’y a ni ouragan, ni semaine de pluie. Le climat est chaud et sec. En dépit du fait qu’on est dans le désert, c’est une belle destination vacances!

Outre la bonne bouffe et les promenades, le travail était au rendez-vous. La convention annuelle The NAB Show faisait partie de nos obligations dites de métier. Toutefois, même après cinq heures passées au centre de convention, suivi de deux heures à un 5 à 7 qui s'est prolongé de deux heures devant une bonne table, il nous restait encore du temps pour voir les fontaines du Bellagio, un bateau coulé sous les tirs ennemis devant le Treasure Island, une éruption volcanique en face du Mirage, des jardins intérieurs et extérieurs, des bassins fabuleux, des gondoles et des voitures de luxes, la tour Eiffel et son Arc de Triomphe, etc. Bref, on avait beau étirer nos journées jusqu’aux petites heures du matin, le fait est qu’on n’a pas eu le temps de tout voir et de tout essayer. Par conséquent, il faudra y retourner l’an prochain!

Si au départ nos jeunes n’étaient pas des amateurs de randonnée, ils le sont devenus par la force des choses. S’ils s’attendaient à des vacances, c’est à un voyage qu’ils ont goûté avec toute l’intensité que la découverte peut apporter. Et s’ils croyaient que ce voyage serait l’aboutissement de leurs rêves, je crois qu’au contraire, il a marqué le début d’une succession de voyages tout aussi extraordinaires.

Je vous l’ai déjà dit, nous en rêvions de ce moment. Aujourd’hui, quand on y repense, il fait partie de nos plus merveilleux souvenirs.

Merci à mon fils, Alex, pour l’émerveillement toujours présent sur son visage tout au long de ce voyage. Merci à Marie-Pier pour son adaptabilité, sa joie de vivre et ses expressions qui nous ont fait rire tout le long du séjour. Merci à mon chéri qui, grâce à sa générosité et son amour, nous a permis de vivre une si belle expérience!

Sans la moindre hésitation, je recommencerais. À quand le prochain voyage?

P.-S. À Alex: À cause de toi, je ne peux plus résister au sous-marin steak et fromage ni au «Mohitos»… Ah les vilains plis que tu as donnés à ta mère!

Mésange


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