Relâche...

[Au pays de mon père - La vallée de la Matapédia, 2010]

Du 19 mars au 8 avril 2012, Plume d'oie fait relâche

Chères et chers internautes,

J'aime la vie et tout ce qu'elle comporte. Je la prends comme elle vient avec ses surprises, ses imprévus mais aussi ses leçons comme celle de savoir s'arrêter pour faire le plein d'énergie.

Croyez-moi, ces trois semaines seront vite passées. Je vous reviendrai regaillardie par les bienfaits du plein air, la tête remplie d'idées nouvelles et un tas de photos pour le blogue, c'est promis!

En attendant, je vous invite à lire et à relire les billets qui vous ont plus. Le blogue est là pour vous, n'hésitez pas à le consulter.

À très très bientôt!

Mésange

Affaire de pigeons...

Ne t’en fais pas beau gosse, tôt ou tard ils finiront bien par s’envoler!

[Paris - 2004]
1er pigeon: « C'est pour un dépôt? »
2e pigeon: « En fait, c'est pour une mise de fond...»

Mésange

Mark Twain Quote

"When I was a boy of 14, my father was so ignorant I could hardly stand to have the old man around. But when I got to be 21, I was astonished at how much the old man had learned in seven years." [Mark Twain]

Citation d'Hector Berlioz

«Le temps est un grand maître, mais le malheur est qu'il tue ses élèves.» [Hector Berlioz ]

2e lundi de mars 2012

[Photographie tirée de Dreamstime]
Café du matin

La quiétude du matin -  souvent on l’oublie dans notre course folle contre la montre. On se hâte sans regarder le jour qui se lève comme si c’était une banalité, croyant mordicus que ce que nous avons à faire est plus important.

Et si le soleil ne se levait pas? S’il passait son tour histoire de voir si on est reconnaissant des privilèges qu’on a reçus c’est-à-dire d’avoir une vie devant soi, de voir de magnifiques panoramas tout autour, de posséder une existence paisible comparée à d’autres existences moins privilégiées?
Une chance pour nous que le soleil ne nous voit pas comme une banalité et qu’il accomplit son devoir chaque matin!
Alors ne montrons pas tant d’indifférence face à la beauté offerte quotidiennement par la nature. Ne devenons pas indisponible à cause de notre agitation intérieure et extérieure.  Allons-y! Mettons le nez dehors, le café à la main et apprécions ce pourquoi on travaille tant, ce pourquoi on se lève chaque matin, ce pourquoi il vaut la peine de vivre cette vie!
On vit dans un pays libre…  Merci!
On a un toit au-dessus de la tête… Merci!
On a une vue imprenable sur un lac, une vallée ou un jardin… Merci!
On a la santé pour travailler, voyager, se divertir… Merci!
Ce matin, il n’y a aucune raison qui vaille de démarrer cette nouvelle journée au grand galop. Accordons-nous du temps pour respirer librement, sans pression, sans le poids du pendule qui nous rappelle constamment à l’ordre et profitons de la tranquillité qui précède cette nouvelle journée pour regarder le soleil enflammer le firmament; c’est un spectacle grandiose à ne pas rater!
Bon lundi tout le monde et bonne semaine sous le soleil!
Mésange

Sous la guillotine des tracas…

Ne jamais perdre le tête!
* * *

[Photographie réalisée par Jocelyne Gagné - Caesars Palace, Las Vegas 2011]

« Il ne faut jamais perdre la tête
Il ne faut jamais craquer
Toutes les fois qu’une chose vous embête
Prenez un air détaché

Les cris, ça ne fait pas bien
De plus, ça gêne les voisins
Et puis, ça n’arrange rien
Ne jamais se buter
C’est tellement plus futé!

Croyez-moi, quand un ennui vous guette
Traitez-le par le mépris
Pour ne pas être pris
Pour un malappris

{Parlé:}
Hé, écoutez-moi
Faites comme moi
Jouez d’ la trompette
Et vous verrez, tout ira bien! »

Chanson « Ne pas perdre la tête »
Aimé Barelli et son orchestre

Entre-deux


[Cliquer pour agrandir]

Hiver dérouté
Soleil farouche
Fragments de printemps


Avalanche de neige
Torrent de larmes
Confusion du climat


Frivolité de la nature
Ornements étranges
Entre deux saisons


Mésange

Unknown Quote

"Never be afraid to try something new. Remember, amateurs built the ark; professionals built the Titanic." [Author Unknown]

Citation de René Char

« Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. À te regarder, ils s’habitueront. » [René Char]

1er lundi de mars 2012


[Photographie tirée de Dreamstime]
Café du matin,
98, 99, 100… Prêts, pas prêts, j’y vais!
Quand j'étais enfant, j’adorais jouer à cache-cache et être celle qui se cachait. Plus d'une fois, mes amis mettaient une éternité à me trouver. Je le confesse: mes cachettes étaient assez originales!  En outre, il m'arrivait aussi d'apprécier les épisodes où je devais compter les yeux fermés et le nez collé sur l'écorce de l'arbre. J'oubliais ma propre voix pour écouter les mouvements autour, cherchant des indices pour m’aider dans ma recherche future. C’est fou comme on s’amusait!
C’était le bon temps? Ça l’est toujours car le jeu existe encore…  On l’a tout simplement oublié en devenant « adulte et  responsable » -  on a oublié que la vie est un jeu et que même si on est découvert, on ne perd pas -  on recommence et on essaie de faire mieux la fois d’après. Que même si on ne trouve pas tout ce que l’on cherche, ça ne fait pas de nous un mauvais chercheur -  cela veut tout simplement dire que ce que l’on cherche est bien dissimulé. Et le temps que l’on passe les yeux fermés sert à voir avec les yeux du cœur…
La vie c’est comme jouer à cache-cache; il faut tout d’abord avoir envie de s’amuser,  faire de son mieux et ensuite, laisser faire le reste!
En ce lundi, je vais prendre un bon café confortablement installée dans mon fauteuil préféré, le visage nimbé de la lumière du matin et je compterai jusqu’à cent…
Prêts pas prêts, j'y vais!
Bonne semaine!

Mésange

Sur la bonne voie...

Il y a de cela un mois, une idée m’a effleuré l’esprit. C’était presqu’une caresse, suffisamment invitant pour que je m’y attarde et que je la note dans mon carnet. Les jours passèrent et cette idée demeurait présente dans ma tête. À temps perdu ou gaspillant mon temps, je la fignolais, je la retravaillais, imaginant le scénario de sa réalisation dans les moindres détails. J’osais même croire à une aide providentielle! J’en rêvais la nuit et le jour, le jour et la nuit et ainsi de suite. Ce n’était pas une obsession mais plutôt une idée entêtante qui ne me lâchait plus d’une semelle. Chaque pensée portait en elle la présence de cette idée. Alors, la seule façon de m’en débarrasser était de passer à l’action…

Autant j’étais convaincue que mon idée était géniale autant j’hésitais à me mettre en marche. J’avais des doutes…  [Les doutes : ces importuns choisissant le moment le moins approprié pour se pointer - du contretemps à l’état pur]

Et si ça ne marchait pas? Et si je me trompais? Et si… 

De plus, un doute ne vient jamais seul. Il emmène avec lui un tas de petits copains qu’il connait plus ou moins (trouvés sur Facebook probablement) pour brouiller les cartes et du même coup nous empêcher d’échafauder ce magnifique château. Au revoir les belles tentatives d’édification, ciao le désir qui les nourrissait!

Il y a des jours où l’on aimerait développer de nouvelles idées, être créatif, faire quelque chose d’extraordinaire ou tout simplement savoir quelle route emprunter pour réaliser qui on est vraiment. En revanche, on voudrait être sûr du chemin à prendre, car au fond on n’a pas envie de se tromper juste parce qu’on n’a pas su lire les panneaux de signalisation ou parce qu’on a mal interprété ses besoins ou encore parce qu’on a écouté les autres au lieu de son cœur…  On voudrait se lancer, mais comment faire pour savoir qu’on ne fera pas fausse route?


      
Comme il serait bon d’avoir des signes d’en haut, des autres, de l’intérieur de soi, comme une voix qui se faisait entendre et qui disait : « Vas-y! C’est bon! À coup sûr, c’est la bonne chose à faire! » Eh bien non…  Il n’y a pas d’indices, ni témoins lumineux sur notre tableau de bord, pas plus que de messages sur notre répondeur et encore moins de manifestations célestes pour nous indiquer que nous sommes sur la bonne voie. La seule façon de le savoir, c’est de s’engager sur cette voie… La motivation, la détermination, l’inspiration, l’aide extérieure, les cadeaux du ciel – tout cela arrivera seulement si on se met en route.


D’ailleurs, l’important n’est pas de savoir si on est sur la bonne voie car plusieurs chemins mènent au même endroit mais plutôt de s’embarquer et d’avoir confiance malgré le fait que souvent le chemin se dessine au fur et à mesure et que si on ne se met pas en mouvement dès maintenant, on ira nulle part…

La bonne voie c’est laquelle?


Celle qu’on aura choisie…

Mésange