Nouveau regard...

Quand la déprime me guette
Invariablement mon dos se courbe et mon regard fixe le sol.
J’avance comme si toute espérance m’avait quittée,
Comme si la vie pesait lourd sur mes épaules.

Mais si je levais la tête, l’espace d’un instant,
Le temps d’accrocher mon regard aux beautés du ciel,
Plus jamais je ne baisserais les yeux,
Plus jamais je ne baisserais les bras.

[Photographie réalisée par Jocelyne Gagné, Terrebonne - Juin 2012]
Si un jour la déprime me guette,
Instantanément je lèverai la tête
Afin de reconnaître l’espérance derrière chaque nuage,
Et dans le bleu infini du ciel y voir toute la sérénité du monde.

[Jocelyne Gagné – 16 juillet 2012]

12 commentaires:

  1. Tous les trains n'arrivent pas en retard,
    Merci à Jocelyne pour ce très beau texte chantant l'optimisme.

    Chère Mésange
    j'ai publié ton très beau poème qui ne pouvait pas mieux illustrer mes photos.
    Je t'en remercie profondément

    Belle journée

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    1. Merci à toi de ton passage et de ces mots qui donnent envie de tracer des chemins vers le cœur des gens.

      Et concernant tes photos, elles sont si « parlantes » que le cœur souhaite s’exprimer devant tant de beauté. Merci pour la publication, ça me touche profondément. La vie, les gens, nous font des cadeaux très surprenants; merci infiniment pour ce présent!

      Bonne et douce journée Yanis!

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  2. Je ne te souhaite pour rien au monde d'être guettée par la déprime, mais je suis sûre que tu as trouvé le bon moyen de ne pas flancher. Bravo pour ce poème, ainsi que pour la photo.

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    1. Chère Amartia, la déprime guette un moment d’inattention de notre part… Il est donc important d’être attentif à la vie et tout ce qu’elle contient car un rien pour nous en distraire, un rien peut nous l’enlever… Et à ce que je vois sur ton blogue, la déprime « doit déprimée » à te savoir si attentive à la beauté qui t’entoure! Merci d’être passée et pour ces mots qui font plaisir à lire…

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  3. Moi je vais au bord de la mer. Le ressac m'apaise, l'immensité me fait relativiser les choses, l'air enlève l'oppression de ma poitrine, et la perenité me rassure...
    La photo , comme le texte , sont magnifiques!

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    1. Chère Malyss, le bruit de l’eau est très apaisant. C’est presque une ode au calme intérieur. Ce va-et-vient instruit : tout est recommencement, que la vie est un cycle sans fin.
      Et les vastes espaces? Là encore je suis d’accord avec toi. On se voit si petit et nos problèmes deviennent infimes, sans importance vis-à-vis le grand, le majestueux de la mer, des prairies, des déserts, de la voute céleste… Oui, ça prend des endroits comme cela pour nous guérir de l’intérieur. La nature est le meilleur médecin du cœur et de l’âme et son ordonnance est simple : se recueillir un instant en sa présence.
      Merci beaucoup Malyss.

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  4. Lever les yeux vers le ciel, vers le large, pour se décentrer de soi, et profiter de la vie, de chaque instant - chaque tout petit instant.

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    1. Chère Bonheur du Jour, j'aime beaucoup l'expression: "se décentrer de soi". Il est vrai que lorsqu'on passe trop de temps à regarder le nez de ses bottines, le mieux qu'on puisse faire c'est de regarder ailleurs pour se rendre compte qu'il y a mieux à faire que de fixer ses "bottines"! ;-)

      Chaque instant apporte son lot de joie, alors aussi bien en profiter!

      Chère Bonheur de tous les instants, merci d'être passée, c'est toujours un plaisir!

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  5. Dear Mésange,

    Positive, encouraging, and thought-provoking! I like the poem very much.
    Even if we cannot cure the world of depressions and sorrows, I believe that we can choose to live in joy!!

    PS I'll take a break for a while. Have a lovely summer, Mésange!

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    1. Dear Sapphire, of course we can "choose" to live in joy. Also, the freedom of choice is one of our rightful privileges. It would be foolish to leave it in the hands of someone else. And the other privilege it's to experience to feel "alive"! As you see, we will be very busy for the next 100 years!

      P.-S. Thank you so much for your visit and with these wishes, I'm sure I will have a great summer! For you, I wish you a calm, refreshing summer and filled with happy moments. Take care!

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  6. Quel joli poème, Mésange, il illustre parfaitement mon état d'esprit. Tant qu'il y a le ciel, la mer à contempler, nos misères deviennent bien ridicules face à ces vastitudes qui se rejoignent. J'ai, en ce moment, toutes les raisons de déprimer, mais je n'y arrive pas, c'est fantastique, je n'ai encore jamais regarderle bout de mes pieds, je veille à ne jamais le faire ! Merci à toi pour ce moment d'espoir et de bonheur tout simple mais combien précieux !

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    1. Chère Namélie, ta force et ton courage sont tes plus grands alliés. La preuve? Présentement tu ne déprimes pas même si tu as toutes les raisons de l'être. Mais qui a dit qu'il fallait déprimer quand ça va mal? Un nom! Je veux un nom!

      Tu sais, parfois les événements vont de travers et tout se bouscule, comme un sac de billes qui se déverse dans un escalier. Ça va dans tous les sens jusqu'en bas. Il n'est nullement nécessaire de se mettre au centre de cette dégringolade. On peut rester en bas, et "regarder" ce qui se passe jusqu'à ce que la dernière bille s'immobilise. Et là, on cherche "le comment" et non pas "le pourquoi" car lui amène la déprime, on cherche à savoir comment on va s'y prendre pour "ramasser" toutes ces fichues billes. Et on finit toujours par trouver "comment"!

      Parfois, le fait de s'interposer dans le déroulement d'un événement n'arrange rien. Ça peut juste le compliquer. Chère Namélie, continue de regarder le ciel, la mer, les vastes horizons et après, tu ramasseras tes billes...

      Et si le ciel n'est pas assez beau, ni assez grand, regarde dans ton coeur, il y a plein d'espoir dedans!

      Bisous ma belle Namelie xxoooo

      P.-S. Merci pour ces bons mots: ils nourrissent ma plume!

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