Méditer sur le passé pour mieux bâtir l'avenir

Saluer dignement l’année qui s’achève est pour moi une tradition. Je le fais avant tout par gratitude envers le Créateur qui m’a permis de vivre une merveilleuse année, ensuite envers tous ceux qui m’ont aidée de près ou de loin dans chacune de mes réalisations et finalement envers moi-même. Eh oui, j’ai droit à un « bravo » et à un « merci » pour avoir osé quand la peur m’incitait à faire le contraire, pour avoir fait ce qu’il fallait même si cela n’a pas donné les résultats escomptés, pour avoir travaillé à mon bonheur afin de rendre ma vie et celle des autres agréables quand il aurait été si aisé d’attendre que les autres le fassent à ma place. Et une fois ma reconnaissance exprimée, je fais le bilan de ce qui a été fait et de ce qui aurait pu être amélioré, bonifié ou écarté…

«Est-ce que j’ai suffisamment aimé? Ai-je été à l’écoute? Ai-je donné de mon temps, de mon talent, de ma chaleur? Est-ce que j’ai pardonné aisément? Ai-je semé des graines de paix? Ai-je travaillé au maintien de l’harmonie? Est-ce que j’ai fait progresser les autres? Ai-je favorisé leur apprentissage, leur évolution, leur transformation? Est-ce que les mots exprimés à l’écrit ou à l’oral ont servi à construire, à valoriser, à inspirer?»

Le bilan n’est jamais pris à la légère; il me permet de jeter des bases plus solides pour l’année qui vient. Pour ma part, 2013 fut une année explosive où j’ai fait voler en éclats les limites que je m’étais inutilement fixée. 2014 sera différente car il est clair que je ne poserai pas les mêmes gestes ni n’aurai les mêmes pensées…

Avant de franchir la ligne qui nous sépare de la nouvelle année, permettez-moi de vous exprimer, chers amis de la blogosphère, toute ma gratitude pour vos nombreuses visites accompagnées de sagesse, d’humour, d’empathie et de chaleur humaine. Par votre présence et vos partages, vous avez embelli le blogue Plume d’oie.

Merci pour l’année extraordinaire passée à vos côtés et c’est auprès de vous que je souhaite embrasser 2014!

À vous tous une bonne et heureuse année!

Mésange

Pour Noël...

Prenez du temps pour vous
Consacrez du temps pour les vôtres
Soyez bons et indulgents
Tendres et tolérents
Charitables et aimants
et vous entendrez un son inhabituel dans le ciel:
 
C'est le cri de joie des anges!
 
 
 


Mésange

Histoire de poisson

Pourquoi se limiter aux faits quand on a une si belle histoire entre les mains! 

On aime bien raconter nos petites histoires. Il arrive qu’on en élargisse les proportions afin de les rendre plus croustillantes et palpitantes. Le public a donc son importance; il doit être composé de plus d’une personne, sinon cela se résumerait à un simple dialogue. Et tant qu’à raconter pourquoi s’arrêter aux faits? C’est quelque peu ennuyeux tant pour celui qui raconte que pour celui qui écoute, alors on étire les contours de la vérité tout en conservant un fond de celle-ci. On s’y emploie avec autant de force et de vigueur que si nous étions assujettis d’une bonne fièvre! 

Que de bons souvenirs se sont forgés autour de ce genre d’histoires! Au fait, cela me rappelle un épisode de ma jeunesse…

Lorsque nous étions enfants et que l’anecdote contée dépassait les bornes du réalisme pour devenir presque de la fiction, mon père nous racontait cette charmante petite histoire pour nous ramener les deux pieds sur terre. Peut-être vous fera-t-elle sourire en ce lundi matin, quoi qu’il en soit, elle ne vous laissera pas indifférents… 

* * * 

Après une rude journée, deux marins (le père et le fils) s'installèrent autour d'un feu pour se reposer et raconter à tour de rôle leur journée. Le plus jeune s'exprima en premier: «Je suis allé pêcher aujourd'hui et tu sais quoi l'père? Eh bien j'ai pêché un doré de 50 pouces (127 cm).» Et joignant le geste à la parole, il gonfla le torse et ouvrit les bras jusqu'à en avoir mal aux épaules. 

Le père qui brassait le feu avec l’extrémité d’un bout de bois lui répondit avec un sourire en coin: «Eh ben tu sais quoi l'jeunot? Moi j'ai pêché un fanal... un fanal allumé. Oui p'tit gars, un fanal allumé…» 

Faisant les yeux ronds, le fils riposta: «Ben voyons donc l'père, un fanal allumé, ça s'peut pas?» 

Et le plus sereinement du monde le père lui répondit: «Eh ben si tu raccourcis ton poisson l’jeune, moi j'vais éteindre mon fanal!» 

* * * 

Est-ce que j’ai cessé de raconter des histoires suite à cela? Eh bien non. Mes poissons ont gardé la même taille; j’ai simplement adapté mon fanal afin qu’il soit à l’épreuve de l’eau… 

Bonne semaine tout le monde! 

Mésange

Ça ne donne rien...

Presque chaque jour je rencontre des gens pour leur parler des produits Arbonne. En plus d’être sûrs, purs et bénéfiques pour la peau, ils procurent un extra non négligeable : parce qu’on se sent belle, on gagne en assurance et parce qu’on gagne en assurance, on se sent belle et bien dans sa peau. Naturellement, je ne peux résister à l’envie de partager avec d’autres les bienfaits de ces produits. Alors j’en parle à ceux qui m’entourent, à des gens qui croisent ma route…

Cependant, il m’arrive de croire que je perds mon temps; soit ils ne sont pas réceptifs, soit ils sont sceptiques, soit ils démontrent tout au plus un intérêt poli. Alors je serais tenté de dire que ça ne donne rien, que je devrais investir moins de temps car au bout du compte, ils me font perdre du temps. L’erreur que je fais, c’est que je m’attarde à la récolte plutôt qu’aux semences. Est-ce que le cultivateur se dit qu’il perd son temps lorsqu’il laboure et sème son champ? Est-ce qu’il se dit une fois la tâche terminée, eh bien mon vieux, tu as perdu trois jours à semer. Tu vois bien, il n’y a rien qui a poussé. Vends ta ferme et tes terres, c’est peine perdue! Au contraire, il est satisfait de ses efforts car tout ce qu’il avait à faire durant ces trois jours, c’était labourer et semer. Et c’est ce qu’il a fait. Alors il se récompense en se reposant un moment sur sa galerie pour savourer son café dans le déclin du jour. Son regard se perd dans l’horizon. Il oublie le soleil qui lui brûle les yeux, la fatigue des derniers jours, les ampoules aux mains et ne voit qu’une seule chose : un champ de blé dansant dans la lumière dorée. Il sait que ce n’est pas pour tout de suite, mais il sait que c’est pour bientôt… 

Si vous croyez que ce que vous faites ne semblent pas donner les résultats escomptés, détrompez-vous : les résultats sont là; ils ne sont juste pas visibles pour l’instant. Il faut laisser le temps à la semence de germer, de pousser jusqu’à maturité afin de pouvoir en faire la récolte. 

Quand vous voulez quelque chose, posez-vous une seule question: est-ce que j’ai semé aujourd’hui? Si oui, vous avez fait du bon boulot! Si non, retroussez vos manches et faites ce qui doit être fait. 

En savourant mon café ce matin, je pense à vous, à vos projets, à vos rêves. Je vous connais bien, vous êtes d’excellents semeurs alors c’est certain qu’au bout du compte quelque chose poussera! 

Bonne semaine tout le monde! 

Mésange

Savoir perdre pour pouvoir gagner

Les dames – quel jeu passionnant, mais quoi de plus frustrant que la prise d’une de nos pièces! On traverse le damier parmi les embûches semées par notre adversaire pour finalement se retrouver hors du jeu. Et quand tous nos pions ont été raflés et que l’on fait face à une belle déconfiture, soit on recommence la partie de la même manière, soit on change de tactique… 

Une source d'amour


L’hiver s’installe et pourtant j’aimerais tant retrouver les couleurs de l’automne et la douce fraîcheur de cette saison. Je sais, je m’accroche! Je devrais plutôt laisser aller, accepter ce qui vient plutôt que de regretter ce qui n’est plus… C’est loin d’être facile, je l’avoue.

Il m’arrive de penser que l’humain a du mal à lâcher le morceau. Vous ne me croyez pas? Permettez-moi d’illustrer mon propos :

Bye bye le confort


Mon père a toujours apprécié la cuisine de ma mère et pour elle, c’était le plus beau compliment qu’il puisse lui faire, mais pour moi c’était tout un problème. Même si je reproduisais fidèlement les recettes de maman, dans les yeux de mon père je voyais bien que je n’arrivais pas à la cheville des talents de celle-ci. D’ailleurs, tout ce qui avait un goût différent de la cuisine de son épouse avait forcément mauvais goût. Alors j’en ai conclu ceci : papa aimait sa zone de confort et faisait le nécessaire pour y demeurer!
 

Mal dire c'est possible

Je suis en retard pour mon café du matin - j’espère que vous me pardonnerez ce manquement. Ce matin, j’ai préféré prendre un peu de repos, calmer mon cœur agité devant un bon café. J’ai opté pour la vraie plume et le carnet de notes pour vider ma tête des pensées qui ne me menaient nulle part, juste laisser aller les mots que j’ai dit que je n’aurais pas dû dire, les phrases que j’aurais aimé exprimer mais qui n’ont pas franchi mes lèvres. J’ai essayé de parler avec mon cœur, mais j’ai laissé ma tête agir à sa guise et cela s’est traduit par des mots vides de sens – du remplissage qui gaspille les précieuses minutes d’une vie.

Je ne peux revenir en arrière; ce qui est fait, je ne peux le défaire… Je ne peux qu’espérer une indulgence du ciel ou d’ailleurs, une indulgence que j’ai peine à m’accorder.

Il est vrai qu’il manque un peu de soleil, de bonne humeur et de joie de vivre dans mon café ce matin. Pour remédier à cela, je vous envoie toute la tendresse de mon cœur – ainsi vous passerez une merveilleuse semaine. Et si vous souriez, je sourirai aussi! 

 Mésange

 
[Photographie réalisée par Jocelyne Gagné, Salem MA, É.-U. - Oct. 2013]

Composer avec les imprévus

Comme quoi tout peut arriver même l’inimaginable! 


En ce beau lundi, permettez-moi de vous raconter ma petite aventure. Vendredi dernier, j’ai fait une présentation à Sherbrooke (accompagnée de ma bonne amie), et ce, devant un petit groupe d’infirmières. C’était une journée de pluie et de grands vents. Le trajet fut pénible car les bourrasques rendaient la conduite périlleuse. Arrivées sur les lieux deux heures et demi plus tard, l’éclairage commençait à montrer des signes de faiblesse quand soudain, nous fûmes plongées dans le noir au moment où j’allais démarrer ma présentation. La panne électrique semblait vouloir durer. Quelques bougies furent allumées offrant un faible éclairage, un minimum pour savoir où mettre les pieds mais totalement insuffisant pour voir les produits dont j’allais parler et pour pouvoir lire mes notes… 

Dame Nature venait de me déculotter royalement! 

Petite dépendance

Avant d’en arriver à décrocher du travail, de l’environnement informatique et des réseaux sociaux, cela demande quelques jours d’entraînement. Je ne mets pas facilement l’interrupteur à « off »; je résiste un peu, voire beaucoup. Après de nombreuses rechutes, je finis par accomplir l’impassable : je décroche totalement… ou presque!

Le seul outil que je me permets d’utiliser en temps de vacances, c’est le IPhone. Je le mets en mode silencieux pour éviter de me laisser distraire par la sonnerie d’un appel, le boïng d’un nouveau courriel ou le ding-ding signalant l’entrée d’un texto. Cependant à quoi ça rime de le réduire au silence si, à toutes les quinze minutes, je vérifie le contenu de ma boîte de messagerie?

Je l’avoue, ce téléphone intelligent est en train de me ramollir le cerveau!

Plume d'oie en pause...

Pendant que les enfants retournent docilement à leur pupitre
Et que les travailleurs reprennent leur ouvrage,
La nature, elle, se prépare à revêtir ses plus belles couleurs
M’invitant ainsi à délaisser encre et papier
Le temps de profiter au maximum de la glorieuse saison.

Enfin voici le temps des vacances et du ressourcement,
Un temps où j’abandonne ce qui ne convient plus,
Un temps où je reprends contact avec celle que j’oublie parfois,
Un temps de repos avant les grandes chevauchées.

Je vous reviens très bientôt…

Baisers et tendresses pour vous mes chers amis.
xxoooxx

Mésange


La vie reprend son cours

L’aube est encore pâle. L’herbe frissonne sous la caresse froide et humide de la brise. De sombres silhouettes apparaissent dans le ciel qui se colore au fur et à mesure que l’horizon s’éclaircit. Emmitouflée dans ma couverture, lovée dans un fauteuil propice à la paresse et au délassement, je regarde le jour d’abord indécis puis résolu à déchirer le rideau des ténèbres à coups de faisceaux dorés.

Même si les matins sont frisquets et que ma peau se cloque de chair de poule, je ne peux m’empêcher d’aller dehors si tôt dans la journée. Je souhaite sans doute m’assurer que le soleil sera au rendez-vous et que même s’il se dissimule derrière un banc de nuages, la clarté du ciel me confirmera sa présence discrète. À moins que ce ne soit simplement pour entendre le silence, cette quiétude qui donnera le coup d’envoi à une belle journée. Quoi qu’il en soit, dans quelques heures la ville sera éveillée en raison de la ronde des autobus scolaires et des cris des enfants qui, loin d’être impatients de se rendre à l’école, exprimeront leur mécontentement à propos de leurs premiers devoirs, des règlements à respecter et de la tête du nouveau professeur. Pas facile la rentrée pour les jeunes!

Un petit tour sur la terrasse, ça vous dirait?

Il y a des gens accueillants qui, dès la porte franchie, vont vous recevoir les bras ouverts, vous invitant à passer un bon moment avec eux, étirant le plaisir autour d’une bonne table ou sur la terrasse prolongeant ainsi les belles journées d’été, puis il y a les autres…
 
Dès votre arrivée, ils vous dirigent d’un pas pressant vers la terrasse, gardant dans une main votre précieuse bouteille de vin et de l’autre vous poussant à l’extérieur vous assurant qu’il y fait beaucoup plus frais qu’à l’intérieur. Et voilà, le tour est joué!

Pas de terrasse…
Pas de visite...
Et une belle cave à vin bien remplie!
 
 
 
 
 
Mésange

Peur de quoi?


Avant qu’on se mette à rigoler dans mon dos, j’ai décidé de rire de moi. Comme ça, c’est mon fou rire qui fera sourire les gens et non la belle débarque que je viens de prendre!


La semaine dernière, je l’ai passée en compagnie de mon petit-fils. Certains d’entre vous qui me suivent sur Facebook savent tout le plaisir que j’éprouve à passer du temps avec ce petit bout d’homme et à le serrer contre mon cœur. Toujours est-il que durant ces sept jours de pur plaisir et de fatigue (parce que son niveau d’énergie allait en augmentant contrairement au mien) j’ai appris beaucoup de lui, mais surtout j’ai compris ceci : le ridicule ne tue pas.

Question de prix

Où se situe votre taux d’appréciation? Dans la moyenne, au sommet ou complètement en bas de l’échelle?

 
Récemment j’ai eu le plaisir d’assister à une conférence dans un des très bels hôtels de la région. Les participants étaient heureux d’être présents, presque honorés de faire partie de l’assistance. Même si le prix d’entrée était surprenant, tout le monde s’entendait sur un même point : « C’est dispendieux, mais il en vaut vraiment la peine! » Certes, le conférencier était excellent, mais de là à prétendre que sa conférence de deux heures valait mon salaire journalier, cela méritait un petit questionnement.
 
Pourquoi cette surestimation du taux d’appréciation?
 
« Ah mais c’est bien simple ma chère Mésange, c’est parce qu’on le vaut bien! »
- Ooooh! »

Thomas Jefferson Quote

"Do you want to know who you are? Don't ask. Act! Action will delineate and define you." [Thomas Jefferson­]

Citation de Albert Einstein

« Rare est le nombre de ceux qui regardent avec leurs propres yeux et qui éprouvent avec leur propre sensibilité. » [Albert Einstein]

Nulle agitation

[C'est lorsque l'eau est calme qu'elle peut servir de miroir au ciel
et ainsi lui faire voir toute sa beauté. Jocelyne Gagné]

Essayer encore et encore

 

Si après le premier essai on obtenait déjà des résultats, où serait le défi?

 
Quand il ne fait pas trop chaud pour bouger, j’en profite pour sortir avec ma caméra et faire de nouvelles découvertes. Soit je me laisse séduire par ce qui m’entoure, soit je cherche quelque chose de précis c’est-à-dire la super photo, celle qui me laisserait la bouche béate de ravissement et que rien, pas même une nuée d’insectes approchant à vive allure, n’arriverait à refermer tellement l’émoi est considérable. Ahhhh!
 
Pour obtenir ce type de photographie à faire rêver, il faut que certaines conditions soient réunies, mais avant on aura pensé à charger les batteries, vider les cartes mémoire, emporter filtres, lentilles, trépied et autres accessoires. Ensuite on recherchera un bon sujet, une prise de vue soignée et une belle luminosité. Bien souvent, pour obtenir cette dernière, il faudra attendre le bon moment c’est-à-dire rester des heures au soleil à se faire grignoter farouchement et inlassablement par les moustiques et à pester contre toutes ces morsures qui déjà nous démangent ou encore à patienter que le soleil perce enfin l’espace d’un instant la masse nuageuse qui menace de déverser son lot de pluie ou de grêle sur nous et notre équipement. Et si cette attente n’a rien donné, on devra revenir un autre jour pour obtenir l’effet désiré. Cette prochaine fois, l’éclairage sera peut-être parfait, mais le sujet (ex : pommiers en fleurs), lui, aura peut-être perdu de sa belle intensité. Alors on devra attendre à l’an prochain ou encore dénicher un endroit plus au nord où les pommiers débutent leur floraison et recommencer tout le processus : bon sujet, prise de vue, éclairage, longue attente et séance de grattage.


Anonymous Quote

"Some days, you're the pigeon, some days you're the statue, just live with it." [Anonymous­]

Citation de P. Ouanich

« La meilleure manière de prendre les choses du bon côté, c'est d'attendre qu'elles se retournent. » [P.Ouanich]

Pour le plaisir d’avancer

[Photographie réalisée par C. Larivière]

Certaines choses exigent une fin comme la nuit, le jour, les vacances, les années, les projets, une pièce musicale, la vie, etc., tandis que d’autres se poursuivent un pas à la fois…

 
Je pourrais utiliser le mot français jalon mais je lui préfère son équivalent anglophone «milestone»; à mon avis, il est plus musical et son sens est plus large. Alors veuillez me pardonner cette préférence qui ne durera que quelques lignes…
 

Citation de Félix Leclerc

« Il y a plus de courage que de talent dans la plupart des réussites. » [Félix Leclerc]

Vince Lombardi Jr. Quote

"The difference between a successful person and others is not a lack of strength, not a lack of knowledge, but rather a lack in will." [Vince Lombardi Jr.]

S'y prendre autrement...

 
Pourquoi céder à l’agitation intérieure en cherchant des réponses quand celles-ci font surface uniquement lorsque l’esprit retrouve son calme?

Il m'est arrivé de me demander ce qu’aurait pu être ma vie si je m’étais engagée dans une autre voie, si j’avais effectué d’autres choix. Évidemment, le résultat aurait été différent. De beaucoup? Je n’en sais rien. D’ailleurs, il serait inutile de m’éterniser sur un conditionnel passé qui n’a jamais eu lieu et qui ne verra probablement jamais le jour. Cependant certains soirs, quand le sommeil me boudait et que les rêves me désertaient pour me laisser seule avec mes pensées dans cette obscurité de plus en plus grandissante, de plus en plus troublante, je cherchais parmi mes souvenirs et mes réflexions si quelque part au fond de moi je pourrais trouver cette preuve me certifiant que j’avais fait les bons choix, que je faisais vraiment ce que j’aimais. Je fouillais dans tous les recoins de mon être, retournant les tiroirs de ma conscience, chamboulant au passage mes émotions et pourtant, je ne trouvais pas les réponses tant espérées.
 
Et puis un beau jour je me suis demandée : « Et si je m’y prenais de la mauvaise manière? Si au lieu de chercher la certitude que ce que je fais est réellement ce que j’aime, j’essayais plutôt d’apprendre à aimer ce que je fais? » Oh! Cela méritait une bonne réflexion.
 
Apprendre à aimer ce que je fais… Vraiment tout? Ma foi, c’est le travail de toute une vie!

Helen Keller Quote

"When one door of happiness closes, another opens, but often we look so long at the closed door that we do not see the one that has been opened for us." [Helen Keller]

Citation de Rabindranàth Tagore

« Je dormais et je rêvais que la vie n'était que joie. Je m'éveillais et je vis que la vie n'est que service. Je servis et je compris que le service est joie. » [Rabindranàth Tagore]]

Un petit coup de pouce ne serait pas de refus!

 

Il ne faudrait pas être surpris de ne pas avoir gagné à la loterie si on n’a même pas pris la peine d’acheter un billet!


Allez savoir pourquoi, j’ai toujours pensé que la formule aide-toi et le Ciel t’aidera était tirée de la Bible. À ma grande surprise, c’est en lisant une des fables de Lafontaine Le Chartier embourbé que j’ai retracé cette morale. Mais me direz-vous, la Bible a été écrite longtemps avant que l’homme de plume ne rédige ses fabuleuses histoires; il s’est peut-être laissé inspirer par quelques versets bibliques? Ça serait fort logique, cependant il n’y a aucune trace de ce dicton dans la Bible alors je dois en conclure que l’auteur de cette maxime n’est nul autre que Jean de Lafontaine.
 
Bien que nous connaissions cette expression, on oublie de l’appliquer. Trop souvent on exige de notre gouvernement de la souplesse, des enseignants une meilleure éducation pour nos enfants, de notre employeur un salaire plus rémunérateur, de notre conjoint une aide additionnelle à la maison, etc. Tout ce que l'on fait c’est demander et attendre…

N’aurait-on pas oublié quelque chose?

Citation de Walter Bagehot

« Le plus grand plaisir de la vie est de réaliser ce que les autres vous pensent incapable de réaliser. » [Walter Bagehot]

Bill McKenna Quote

" Life is not a journey to the grave with the intention of arriving safely in a pretty and well-preserved body, but rather to skid in sideways, thoroughly used up, totally worn out, champagne in one hand ... strawberries in the other and screaming: 'Woo Hoo! What a ride!' " [Bill McKenna] 
 
" La vie n'est pas un voyage vers la tombe avec l'intention d'y arriver de façon sécuritaire, dans un joli corps et bien conservé, mais plutôt une série de dérapages sur les côtés, un peu amoché, totalement épuisé, du champagne dans une main ... des fraises dans l'autre et criant: "Woo Hoo Quel voyage fantastique !" " [Bill McKenna] 
 

Après le bip, ne laissez pas de message…

[Photographie réalisée par Robert Lemire]
La seule voie possible quand un refus poli ne fonctionne pas c’est la sortie de secours.
 
Le mot vacances est, à mon avis, le mot le plus beau du dictionnaire, et ce, juste après le mot possible. Même s’il y a une richesse du vocabulaire entre les deux, rien n’égale la sensation de liberté qui se dégage de ce mot merveilleux lorsqu’il est prononcé : Vacaaances! Et aussitôt échappé de notre bouche, voilà que l’on fait des envieux… D’une certaine façon, ça nous fait vraiment plaisir!
 

Elbert Hubbard Quote

"No man needs a vacation so much as the person who has just had one." [Elbert Hubbard]

Citation de Jean de La Bruyère

« Les visites font toujours plaisir, si ce n'est en arrivant, du moins en partant. »
[Jean de La Bruyère]

C'est gratuit, vraiment gratuit!

Le mot gratuit cache souvent autre chose – cette autre chose que l’on aurait refusé de donner si on nous l’avait demandée directement.


Combien de fois vous est-il arrivé d’accepter un billet de tirage, un échantillon, un coupon pour un café, et ce, gratuitement en échange de votre adresse de courriel et/ou numéro de téléphone? Auriez-vous donné à un parfait inconnu ces informations? Bien sûr que non. Pourtant c’est ce que vous faites chaque fois que vous acceptez un truc soi-disant gratuit.
 
De nos jours, les véritables cadeaux sont plutôt rares : soit ils cachent une intention autre que celle mentionnée, soit ils dissimulent une part des frais qui, loin d’être absorbés par le marchand, vous sont imputés (par exemple les 2 pour 1). Pour dénicher ces perles rares, il faut chercher l’intérêt derrière l’offre gratuite. S’il n’y a pas de gains recherchés (information, contribution, échange ou paiement caché), vous l’avez deviné, c’est vraiment gratuit!
 

Lucretius Quote

" We are each of us angels with only one wing, and we can only fly by embracing one another. " [Lucretius]

Citation de Étienne de Condillac

« Une chose n'a pas une valeur parce qu'elle coûte, comme on le suppose, mais elle coûte parce qu'elle a une valeur. » tienne de Condillac]

La vie en éclat...

 
Un peu de douceur pour ton cœur
Dont les battements se sont affolés
Craignant tout à coup qu’il s’arrête,
Redoutant de ne plus être entendu.
 
Un peu de calme dans ton existence
Quand tu sens que la terre tremble encore,
Lorsque tu crois qu’elle va t’engloutir
Et te faire disparaître sans laisser de traces.
 
Un peu de réconfort pour ton âme
Dont elle sent venir les longues nuits d’hiver
Sans chaleur pour la tenir au chaud,
Sans l’espoir de jours meilleurs.
 
Un peu de clarté dans ton regard,
Dans ces yeux qui cherchent l’invisible
Mais qui s’attardent sur les ombres
Oubliant la lumière qui les a créées.
 
Le monde n’a pas changé.
Tout est resté pareil.
Seul ton regard s’est transformé.
Seul ton cœur s’est brisé.
 
Dans les morceaux de ta vie,
Il y a encore du beau et du bon.
Rassemble ton courage
Et attèle-toi à la tâche.
 
Pierre après pierre
Rebâtis ton existence,
Reforge ta confiance
Dans le feu de l’action.
 
Et un jour, tu découvriras :
Ce qui t’a écrasé, t’a fait grandir,
Ce qui t’a ébranlé, t’a rendu plus fort,
Ce qui ne comptait plus est devenu cher à ton cœur.
 
Il fallait que le vent se lève,
Qu’il te secoue, te blesse et te déchire
Pour reconnaître ta vulnérabilité,
Pour sentir toute la puissance de ton désir de vivre.
 
Un peu de douceur pour ton cœur
Et te voilà enfin prêt à reprendre la route…
 


[Jocelyne Gagné - Février 2013]

Un tour dans les nuages...

L’audace est cette force qui nous pousse à devancer notre rencontre avec le destin.


Pour reprendre les propos d’Alexander Pope, seuls les fous se précipitent là où les anges craignent de poser les pieds, mais ce sont ces fous qui permettent à l’humanité de faire de gigantesques bonds en avant.
 
En ce lundi, je vous invite à prendre votre café du matin avec Amélia Earhart, pilote d’avion. Avec elle, vous ferez un tour dans les nuages à une époque où le ciel était occupé en grande partie par des volatiles et des avions pilotés principalement par des hommes. Vous verrez que le ciel, loin d’être d’un ordinaire bleu, peut porter les plus belles nuances de rose!

Patrick Overton Quote

" When we walk to the edge of all the light we have and take the step into the darkness of the unknown, we must believe that one of two things will happen….There will be something solid for us to stand on or we will be taught to fly. " [Patrick Overton­]

Citation de Henry Ford

« Lorsque tout semble aller contre vous, souvenez-vous que les avions décollent toujours face au vent. » [Fenry Ford]

Ce qu'elle peut être envahissante parfois!

Dans plus d'un foyer, c'est elle qui porte la culotte et du coup, elle gère votre vie…


Dès le début de la journée, on allume le téléviseur et déjà on appréhende le temps qu’il fera, les bouchons de circulation et la hausse du prix de l’essence. Engagé sur la route, on craint de ne pas trouver de place de stationnement, de faire la file d’attente pour réclamer son café, d’ouvrir sa boîte de courriels. Avant même d’être assis à son poste de travail, on tremble à l’idée d’être insuffisamment préparé pour la réunion. Toute la sainte journée, on est horrifié à la perspective de manquer de temps, d’argent, de santé, d’idées, de loisirs ou de repos. On se dégonfle devant les occasions en or et on prend peur devant les risques. On redoute plus que tout d’être incompris, jugé, rejeté. Bref, on a peur tout le temps.

Un fleuve, un peuple, une histoire...

Sans les hommes et les femmes d’hier, sans leur courage, leur détermination et leur persévérance, nous n’aurions pas un si beau aujourd’hui; de leurs efforts est née une belle nation.
 
Aujourd’hui c’est la fête nationale des Québécois et dans une semaine, ce sera celle des Canadiens. Pourquoi ne pas avoir fait une fête commune? Parce qu’un Québécois est avant tout québécois avant d’être canadien; il est fier de ses origines, de ses racines, de sa culture, de sa langue, de son histoire et de son identité si différente du reste du pays. Il s’en faudrait de peu pour croire que le Québec est un petit village peuplé d’irréductibles Gaulois vivant sur un sol occupé par des Romains. D’ailleurs, ces Romains ne sont pas si terribles que cela puisque nous sommes toujours là!
 
Mais avant d’y être, il n’y avait rien ou plutôt, il y avait tant de choses…

Albert Einstein Quote

"You have to learn the rules of the game. And then you have to play better than anyone else." [Albert Einstein]

Citation de William Atkinson

«La même énergie est utilisée pour dire "Je continue" que pour dire "J'abandonne."» [William Atkinson ]

S'arrêter...

Savoir s’arrêter
Par expérience
Par intuition
Par convenance
Parce que c’est reposant

 
Savoir s’arrêter
Devant un obstacle
Devant la loi
Devant le danger
Le faire avant plutôt qu’après

 
Savoir s’arrêter
Après la course
Avant notre mort
Pendant qu’il est encore temps
[Jocelyne Gagné, juin 2013]