Méditer sur le passé pour mieux bâtir l'avenir

Saluer dignement l’année qui s’achève est pour moi une tradition. Je le fais avant tout par gratitude envers le Créateur qui m’a permis de vivre une merveilleuse année, ensuite envers tous ceux qui m’ont aidée de près ou de loin dans chacune de mes réalisations et finalement envers moi-même. Eh oui, j’ai droit à un « bravo » et à un « merci » pour avoir osé quand la peur m’incitait à faire le contraire, pour avoir fait ce qu’il fallait même si cela n’a pas donné les résultats escomptés, pour avoir travaillé à mon bonheur afin de rendre ma vie et celle des autres agréables quand il aurait été si aisé d’attendre que les autres le fassent à ma place. Et une fois ma reconnaissance exprimée, je fais le bilan de ce qui a été fait et de ce qui aurait pu être amélioré, bonifié ou écarté…

«Est-ce que j’ai suffisamment aimé? Ai-je été à l’écoute? Ai-je donné de mon temps, de mon talent, de ma chaleur? Est-ce que j’ai pardonné aisément? Ai-je semé des graines de paix? Ai-je travaillé au maintien de l’harmonie? Est-ce que j’ai fait progresser les autres? Ai-je favorisé leur apprentissage, leur évolution, leur transformation? Est-ce que les mots exprimés à l’écrit ou à l’oral ont servi à construire, à valoriser, à inspirer?»

Le bilan n’est jamais pris à la légère; il me permet de jeter des bases plus solides pour l’année qui vient. Pour ma part, 2013 fut une année explosive où j’ai fait voler en éclats les limites que je m’étais inutilement fixée. 2014 sera différente car il est clair que je ne poserai pas les mêmes gestes ni n’aurai les mêmes pensées…

Avant de franchir la ligne qui nous sépare de la nouvelle année, permettez-moi de vous exprimer, chers amis de la blogosphère, toute ma gratitude pour vos nombreuses visites accompagnées de sagesse, d’humour, d’empathie et de chaleur humaine. Par votre présence et vos partages, vous avez embelli le blogue Plume d’oie.

Merci pour l’année extraordinaire passée à vos côtés et c’est auprès de vous que je souhaite embrasser 2014!

À vous tous une bonne et heureuse année!

Mésange

Pour Noël...

Prenez du temps pour vous
Consacrez du temps pour les vôtres
Soyez bons et indulgents
Tendres et tolérents
Charitables et aimants
et vous entendrez un son inhabituel dans le ciel:
 
C'est le cri de joie des anges!
 
 
 


Mésange

Histoire de poisson

Pourquoi se limiter aux faits quand on a une si belle histoire entre les mains! 

On aime bien raconter nos petites histoires. Il arrive qu’on en élargisse les proportions afin de les rendre plus croustillantes et palpitantes. Le public a donc son importance; il doit être composé de plus d’une personne, sinon cela se résumerait à un simple dialogue. Et tant qu’à raconter pourquoi s’arrêter aux faits? C’est quelque peu ennuyeux tant pour celui qui raconte que pour celui qui écoute, alors on étire les contours de la vérité tout en conservant un fond de celle-ci. On s’y emploie avec autant de force et de vigueur que si nous étions assujettis d’une bonne fièvre! 

Que de bons souvenirs se sont forgés autour de ce genre d’histoires! Au fait, cela me rappelle un épisode de ma jeunesse…

Lorsque nous étions enfants et que l’anecdote contée dépassait les bornes du réalisme pour devenir presque de la fiction, mon père nous racontait cette charmante petite histoire pour nous ramener les deux pieds sur terre. Peut-être vous fera-t-elle sourire en ce lundi matin, quoi qu’il en soit, elle ne vous laissera pas indifférents… 

* * * 

Après une rude journée, deux marins (le père et le fils) s'installèrent autour d'un feu pour se reposer et raconter à tour de rôle leur journée. Le plus jeune s'exprima en premier: «Je suis allé pêcher aujourd'hui et tu sais quoi l'père? Eh bien j'ai pêché un doré de 50 pouces (127 cm).» Et joignant le geste à la parole, il gonfla le torse et ouvrit les bras jusqu'à en avoir mal aux épaules. 

Le père qui brassait le feu avec l’extrémité d’un bout de bois lui répondit avec un sourire en coin: «Eh ben tu sais quoi l'jeunot? Moi j'ai pêché un fanal... un fanal allumé. Oui p'tit gars, un fanal allumé…» 

Faisant les yeux ronds, le fils riposta: «Ben voyons donc l'père, un fanal allumé, ça s'peut pas?» 

Et le plus sereinement du monde le père lui répondit: «Eh ben si tu raccourcis ton poisson l’jeune, moi j'vais éteindre mon fanal!» 

* * * 

Est-ce que j’ai cessé de raconter des histoires suite à cela? Eh bien non. Mes poissons ont gardé la même taille; j’ai simplement adapté mon fanal afin qu’il soit à l’épreuve de l’eau… 

Bonne semaine tout le monde! 

Mésange

Ça ne donne rien...

Presque chaque jour je rencontre des gens pour leur parler des produits Arbonne. En plus d’être sûrs, purs et bénéfiques pour la peau, ils procurent un extra non négligeable : parce qu’on se sent belle, on gagne en assurance et parce qu’on gagne en assurance, on se sent belle et bien dans sa peau. Naturellement, je ne peux résister à l’envie de partager avec d’autres les bienfaits de ces produits. Alors j’en parle à ceux qui m’entourent, à des gens qui croisent ma route…

Cependant, il m’arrive de croire que je perds mon temps; soit ils ne sont pas réceptifs, soit ils sont sceptiques, soit ils démontrent tout au plus un intérêt poli. Alors je serais tenté de dire que ça ne donne rien, que je devrais investir moins de temps car au bout du compte, ils me font perdre du temps. L’erreur que je fais, c’est que je m’attarde à la récolte plutôt qu’aux semences. Est-ce que le cultivateur se dit qu’il perd son temps lorsqu’il laboure et sème son champ? Est-ce qu’il se dit une fois la tâche terminée, eh bien mon vieux, tu as perdu trois jours à semer. Tu vois bien, il n’y a rien qui a poussé. Vends ta ferme et tes terres, c’est peine perdue! Au contraire, il est satisfait de ses efforts car tout ce qu’il avait à faire durant ces trois jours, c’était labourer et semer. Et c’est ce qu’il a fait. Alors il se récompense en se reposant un moment sur sa galerie pour savourer son café dans le déclin du jour. Son regard se perd dans l’horizon. Il oublie le soleil qui lui brûle les yeux, la fatigue des derniers jours, les ampoules aux mains et ne voit qu’une seule chose : un champ de blé dansant dans la lumière dorée. Il sait que ce n’est pas pour tout de suite, mais il sait que c’est pour bientôt… 

Si vous croyez que ce que vous faites ne semblent pas donner les résultats escomptés, détrompez-vous : les résultats sont là; ils ne sont juste pas visibles pour l’instant. Il faut laisser le temps à la semence de germer, de pousser jusqu’à maturité afin de pouvoir en faire la récolte. 

Quand vous voulez quelque chose, posez-vous une seule question: est-ce que j’ai semé aujourd’hui? Si oui, vous avez fait du bon boulot! Si non, retroussez vos manches et faites ce qui doit être fait. 

En savourant mon café ce matin, je pense à vous, à vos projets, à vos rêves. Je vous connais bien, vous êtes d’excellents semeurs alors c’est certain qu’au bout du compte quelque chose poussera! 

Bonne semaine tout le monde! 

Mésange

Savoir perdre pour pouvoir gagner

Les dames – quel jeu passionnant, mais quoi de plus frustrant que la prise d’une de nos pièces! On traverse le damier parmi les embûches semées par notre adversaire pour finalement se retrouver hors du jeu. Et quand tous nos pions ont été raflés et que l’on fait face à une belle déconfiture, soit on recommence la partie de la même manière, soit on change de tactique… 

Une source d'amour


L’hiver s’installe et pourtant j’aimerais tant retrouver les couleurs de l’automne et la douce fraîcheur de cette saison. Je sais, je m’accroche! Je devrais plutôt laisser aller, accepter ce qui vient plutôt que de regretter ce qui n’est plus… C’est loin d’être facile, je l’avoue.

Il m’arrive de penser que l’humain a du mal à lâcher le morceau. Vous ne me croyez pas? Permettez-moi d’illustrer mon propos :