Voyager léger? Oui mais...

Partir en vacances, c’est chose facile autant pour l’homme que pour la femme; c’est durant les préparatifs que tout se complique. 


La croisière est enfin réservée! On est tout excitée à l’idée de partir et plus encore à la perspective des achats à venir. Si l’on était restée au pays, on aurait probablement conservé notre garde-robe dans l’état actuel, mais là on a une bonne raison de dépenser. « Non chéri, tu n’auras pas besoin de réhypothéquer la maison! » À chaque fois c’est pareil, il angoisse juste à voir tout l’attirail disposé un peu partout. « T’inquiète pas, ça va rentrer! » 

Ce n’est pas deux mais bien quatre valises que l’on souhaite emporter. « Mais chérie, a-t-on besoin de tout ceci? » Évidemment, il n’a pas compris le principe: si l’on souhaite voyager la tête tranquille, il faut tenter de prévoir les impondérables afin d’éviter d’être prise au dépourvu. Alors on surcharge les bagages pour s’alléger l’esprit, c’est aussi simple que cela! D’ailleurs, notre homme n’emporte que le minimum et à qui va-t-il s’adresser s’il lui manque quelque chose? De toute évidence à celle qui a pensé à tout. Une chance que l’on est là! Cependant, en songeant à toutes les éventualités, on finit par se fatiguer l’esprit avant même de partir et le moment venu, l’excitation s’en trouve diminuée car on pense toujours aux oublis éventuels. Une fois arrivée à destination, on a forcément oublié quelque chose alors on s’en veut à mort gâchant ainsi nos belles vacances… 

À trop planifier, on risque de passer à côté de l’essentiel c’est-à-dire du plaisir de voyager. Bien qu’il soit délicat de changer nos habitudes, si l’on pouvait laisser juste assez de place à l’imprévu en achetant par exemple des articles que l’on avait omis d’emporter ou des vêtements nous rappelant notre séjour, on ferait une pierre deux coups : on reviendrait avec de magnifiques souvenirs et notre plus beau sourire!

Jocelyne Gagné 


Arrêtez-vous!

On utilise la prière pour parler à Dieu.
On passe par la méditation pour écouter Dieu.

Et on fait silence
pour sentir Dieu dans son coeur.

Faites une pause!

Mésange


[Photographie réalisée sur la Skyline Drive en Virginie, É.-U. - nov. 2013]

Se donner toutes les chances

La loi de Murphy stipule que tout ce qui peut mal tourner, va mal tourner (anything that can go wrong, will go wrong). En gros, si on focalise sur la défaite, celle-ci viendra tôt ou tard à notre rencontre. 

Comme bien des gens, j’aime voyager. Prendre l’avion, le train ou le bateau est pour moi un réel plaisir tout comme découvrir des restaurants proposant des plats aux saveurs locales, des hôtels qui ont survécu au modernisme et des lieux dont la beauté a survécu au passage du temps et des hommes. Je ne vous cache pas tout le bonheur ressenti à être une inconnue musardant dans les rues grouillantes de touristes et de commerçants engagés dans de rudes négociations. Cependant, lors de ces merveilleux voyages, jamais je ne me suis lancée à la recherche d’issues de secours. Au contraire, bien souvent j’écoute d’une oreille distraite l’hôtesse de l’air débiter ses règles de sécurité. Avant de m’installer à l’arrière du chauffeur de taxi, je ne fourrage pas dans le coffre arrière afin de m’assurer de la présence de la roue de secours. Arrivée à l’hôtel, pas question de lire le plan d’évacuation vissé contre la porte de chambre, sinon pourquoi résider à cet endroit? Loin de moi l’idée de tester la porte et l’escalier de secours quand je m’arrête dans un restaurant. Et lorsque je prends le traversier, je ne cherche pas les flotteurs qui sauveront mon véhicule de la noyade au cas où le bateau coulerait. D’ailleurs pourquoi le ferais-je? Je veux faire un beau voyage alors je mise sur le plan A c’est-à-dire la réussite de ce voyage et non du prochain. Vous comprenez? 

De retour lundi

En attendant votre visite
J'ai habillé de lumière mes fenêtres
Garni de fleurs ma maison
Et sorti ma plus belle plume...

Vous m'avez manqué.

Jocelyne