Inutile de laisser votre message après le bip

Durant plus de vingt ans, j'ai occupé un poste d’adjointe administrative et jamais il ne me serait venu à l’esprit de ne pas rendre un appel ou de laisser une lettre ou un courriel sans réponse. Si une personne avait fait l’effort d’entrer en contact avec moi, c’était la moindre des choses que de lui répondre. En revanche, il arrivait que mes messages disparaissent dans le néant. Le p’tit bout de papier rose avait dû, par inadvertance, s’égarer parmi les dossiers empilés ou entre les boules de papier froissé et les restes d’un dîner. Ça peut arriver. Cependant, durant les cinq dernières années en poste, je remarquai une aggravation de ce manque de rigueur qui ne s’expliquait pas. Désormais, je devais me déplacer d’un poste de travail à un autre si je voulais obtenir les réponses voulues. De toute évidence, la nouvelle technologie nous permettait de gagner du temps (boîte vocale, messagerie, textos, etc.), mais bizarrement, on ne joignait plus personne.
 
Aujourd’hui encore, je remarque que ce respect se perd; les messages et les invitations attendent toujours une réponse qui ne vient pas. Vous vous dites (et vous y croyez) que cette façon de faire est acceptée, car tout le monde vit le même problème. Vous êtes tellement sollicité par la publicité que, psychologiquement, vous décrochez; tout va à la poubelle! De l’annonce qui vous promet de doubler la taille de votre lunette télescopique à la belle invitation d’une amie à une fête; tout y passe, car vous ne prenez plus la peine de faire le tri. Ben quoi, vous avez une vie!
 
Dommage…

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Jocelyne Gagné
 
 

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Jocelyne Gagné - Le meilleur de la vie!

 

Coup de coeur pour un billet

Permettez-moi, chers lecteurs, de vous soumettre mon coup de coeur du lundi. Certes, c'est un ancien billet, mais quand il s'agit de faire sourire, il y a des choses qui ne se démodent pas!
 
Bonne semaine tout le monde!
 
 
Mésange

Besoin de...

Retrouver ce que nous avions égaré c’est possible, mais parfois nous n’avons d’autres choix que de faire le deuil de ce que nous avons perdu.

 
Un jour ou l’autre, on a toutes besoin de faire un pied de nez à la routine, de s’exiler loin des enfants, du mari, du travail et des responsabilités. Besoin de se retrouver avec soi-même pour savoir ce que l’on veut, pour revalider ses choix et la direction de sa vie, pour faire le point afin de retrouver l’équilibre perdu. Nul besoin de claquer la porte, d’envoyer valser la belle porcelaine contre le mur ou de bombarder son conjoint de ses ras-le-bol, un simple énoncé suffirait. Pourtant, notre cri de détresse est tellement chargé d’émotion qu’il finit par brouiller le message que l’on voulait émettre. Alors personne ne nous comprend et on passe facilement pour une excentrique ayant besoin de mettre le feu à sa perruque pour attirer l’attention.
 
Pendant un certain temps, on a accumulé certaines frustrations issues de situations que l’on n’a pas su dénouer convenablement, de conversations qui nous ont blessée par leur acidité contribuant à nous brûler de l’intérieur, de déceptions que l’on a tenté d’adoucir, mais ayant laissé tout de même de profonds sillons dans l’âme. On a préféré étouffer le besoin de s’exprimer pour ne pas blesser ou chagriner ceux qu'on aime, pour ne pas éveiller le mécontentement chez les autres, car l’harmonie de la maison comptait plus que notre propre désir d’être écoutée, rassurée et comprise. Cependant, il vient un jour où trop, c’est trop! Une heure avant, tout allait bien et puis tout à coup, plus rien ne va. Que s’est-il donc passé?
 
On est en situation de déséquilibre. Un des côtés du balancier pèse trop lourd et on souhaite l’alléger le plus vite possible. C’est inconfortable, intolérable, presque impossible à vivre ! On veut un changement radical, immédiat, apparent. La première solution qui nous viendrait à l’esprit serait de partir en voyage ou en exil, autre part uniquement pour se soustraire de ce qui nous appesantit. Dans le fond, on a besoin d’une pause sans justification. Cette crise passagère serait mieux vécue si on n’était pas forcée d’expliquer le pourquoi on en est arrivée là. La remise en question, on préférerait la vivre seule et non pas avec le conjoint, les enfants, la famille, car tout ce dont on a besoin, c’est un moment de décompression.
 
À propos, quelle est la cause de tout ce remue-ménage interne? L’oubli de soi par amour, par générosité, mais aussi par culpabilité. « Si les femmes avant nous l’ont fait, on doit forcément le faire! » On a tout misé sur les nôtres c’est-à-dire bien-être, confort, sécurité, épanouissement, développement, réussite. Et nous? Nous ne faisions pas partie de l’équation. Maintenant, on réalise que les années ont passé et que la beauté de notre jeunesse n’est plus. Qu’en est-il de nos rêves? Se sont-ils fanés comme ce visage que l’on ne reconnaît plus dans le miroir? Et puis, si on était passée à côté de l’essentiel, de ce que l’on voulait de la vie un peu comme ces chercheurs d’or qui abandonnaient croyant avoir perdu définitivement le filon quand en fait, il se situait à moins d’un mètre d’où ils prospectaient. Et si…
 
On en est arrivée là; on ne peut ignorer cet état de fait. En revanche, rien ne nous oblige à faire voler en éclat notre beau château de cartes; quelques réajustements bien ciblés peuvent contribuer à nous remettre sur la bonne voie, mais avant d’entreprendre quoi que ce soit, on doit faire une pause. Avec du recul, on pourra considérer le problème avec lucidité.
 

Princesse un jour, princesse tous les jours

J’aime le café, cependant pas n’importe lequel et encore moins préparé n’importe comment. Je le préfère avec du lait 1%, et ce, en petite quantité. De plus, il doit être très chaud (tout le monde a ses manies — moi, je prends le temps de réchauffer ma tasse avant). Finalement, je ne le veux pas dans une tasse ordinaire; celle-ci doit être originale, joliment décorée et suffisamment grande.
 
Vous me croyez capricieuse, difficile à contenter? Eh bien, je le suis surtout en ce qui a trait à mon moment de détente. Je l’avoue : pour le café, je suis assez princesse!

La majorité des individus a un penchant soit pour la tasse, soit pour le café. Certains arrivent à apprécier le breuvage, peu importe le contenant tout en se disant que c’est le contenu qui compte; d’autres c’est l’inverse : ils refusent de boire quoi que ce soit si le contenant n’est pas à la hauteur de leur grandeur. Eh bien moi, je vous dis ceci : pourquoi ne pas avoir les deux?

D’ailleurs, qui a dit que vous ne pouviez avoir et le bon et le beau?
 

Journée de la femme

Nombreuses sont les femmes qui ont contribué à l’histoire, à notre culture. Impossible de les oublier : leur nom figure dans les livres. On les connaît. On les admire. Elles nous ont laissé des semences de courage, de détermination, de générosité, de grandeur d’âme, afin que l’on puisse avancer dans la vie non pas les mains vides, mais avec un p’tit quelque chose en plus.

Certes, ces femmes sont inspirantes, mais pour moi, ce ne sont que des fantômes.

Je ne connais pas toutes les femmes qui peuplent le monde; je n’ai droit qu’à un échantillonnage très restreint, mais quel échantillonnage! Je suis entourée de femmes fortes au cœur tendre; des femmes généreuses de leur temps, de leur soutien et de leur amour; des femmes qui ont peur et qui doutent, mais qui foncent malgré tout; des femmes qui donnent tout ce qu’elles ont jusqu’à s’oublier totalement; des femmes qui conservent le sourire même quand le cœur saigne. Pour moi, ces femmes bien vivantes sont extraordinaires; c’est de celles-là dont il est question aujourd’hui.

Vous voyez, ce sont des femmes qui vivent dans l’ordinaire de la vie, des femmes dont le nom ne s’inscrira peut-être pas dans les livres d’histoire, mais est bien présent dans mon livre à moi. Elles font partie de ma vie, de mon histoire.

Vous avez, vous aussi, dans votre vie, une ou plusieurs femmes remarquables, admirables, inoubliables. Prenez le temps de remarquer qui elles sont et ce qu’elles font pour vous… C’est ça la journée de la femme: c’est un simple arrêt sur l’image de celles qui vous entourent.

Jocelyne Gagné (Mésange)
 

La vieille dame et la mort

Depuis des années, je me répète:
Je n'en ai plus pour longtemps.
Et pourtant,
Je suis toujours là.
 
Alors je le répète aux autres,
Provoquant ainsi le destin.
Et pourtant,
Je suis encore là.
 
Ça ne va pas toujours mal;
J'ai mes bons jours.
Alors je me dis:
Prépare-toi, le malheur approche.
 
On me croit vivante,
Je le pense aussi,
Mais de l'intérieur,
Je creuse ma tombe.
 
Pas trop vite, pas trop facilement,
À la petite cuillère,
Sous un soleil de plomb
Et à genoux sur le sol.
 
On doit me voir creuser,
Sinon où est le plaisir de me plaindre?
On doit avoir pitié,
Sinon à quoi bon vivre?
 
Vous le voyez, je suis morte,
D'une mort très naturelle,
Très efficace:
C'est la mort de l'âme...
 
Jocelyne Gagné
 

Même si c’est difficile, faites-le!

Combien de fois faut-il essayer avant de renoncer?
 
Abandonner n’est pas une option; désolée de vous décevoir. On se relève, on tombe et on se relève aussi souvent qu’il le faudra pour atteindre notre but, pour décrocher notre rêve. Il n’y a pas de chiffres magiques…
 
Rappelez-vous votre jeunesse quand vous souhaitiez sortir avec vos ami(e)s, mais qu’avant toute chose vous deviez obtenir l’accord de vos parents? Vous demandiez, négociez, argumentiez jusqu’à ce que ces derniers, n’en pouvant plus d’entendre votre plaidoirie, vous donnaient le OK tant attendu. Les efforts investis étaient vite oubliés, car vous ne pensiez qu’à une seule chose : le résultat.
 
Donc, si je résume : on se relève tant qu’on n’a pas obtenu ce que l’on voulait.
 
Oui, mais pourquoi?