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[Photographie tirée de Dreamstime] |
Café du matin
Un glaçon, deux glaçons, trois glaçons, dix glaçons… Ce n’est pas suffisant!
Un sac, deux sacs, trois sacs, dix sacs de glace… À peine si je sens une fraîcheur dans l'eau du bain. Ça ne convient pas!
Les surgelés, les glaçons, les cartons de crème glacée, dehors tout le monde! Je dois créer de l’espace car avec l’été que nous avons, je ne vois pas d’autres solutions que d’installer mon bureau dans le congélo!
La presse parle du réchauffement de la planète, moi je dis ceci: quand je réchauffe un p’tit plat, je ne le laisse pas trois semaines dans le four; je le réchauffe quelques minutes, ensuite je le sors du four! Ce n’est pas un réchauffement que nous avons ici, c’est une augmentation excessive et permanente des températures!
Les reporters météo parlent de vague de chaleur et moi je dis ceci : une vague peut déferler, se briser mais après elle se retire! Là, je ne vois pas le retrait de quoi que ce soit!
Il est vrai que je souffre (enfin, un peu) et malheureusement je ne vois pas la fin de mon tourment parce que voyez-vous, je me trouve dans un cercle vicieux. J’ai tellement chaud que je réchauffe l’air ambiant et parce que l’air ambiant est chaud, je me réchauffe! Vous voyez? Et c’est de ma faute en plus! Non, pas le réchauffement de la planète mais le fait d’avoir chaud! Je n’ai pas de climatiseur à la maison (choix personnel pas très sensé compte tenu des circonstances actuelles), seulement quelques ventilateurs ici et là qui brassent l’air chaud et humide et c’est tout. Mais c’est totalement inapte pour rafraîchir l’air ambiant!!! Je vous le dis : nul besoin d’aller en Italie pour voir les gondoles, juste à voir mes papiers soumis à une chaleur et une humidité constante et voilà que les coins se courbent et je me retrouve avec de magnifiques gondoles en papier sur mon bureau! Comme c’est romantique!
Quel été! Un record! Et la saison n'est pas terminée!
« Maman les p’tits bateaux qui vont sur l’eau ont-ils des jambes, mais oui mon gros bêta, s’ils n’en avaient pas, ils ne pourraient plus jamais rentrer au port » devrait mentionner la comptine!
Les rivières sont à sec et voilà que les bateaux font du surplace. Pas moyen de rentrer au bercail! Il y a même des rochers qui poussent dans le lit des rivières. Je vous le jure! Et ils sont gigantesques! Faut croire que l’absence de pluie arrive à faire pousser autre chose que le gazon!
En attendant, je vais dire comme les jeunes du quartier : « Prends ça cool, Raoul! Take it easy Larry! Décompresse, Blaise! Relax, Max! » et peut-être que l’été sera moins terrible qu’il n’y paraît!
« Vas-y mollo ma Jojo! »
À défaut de quelques degrés en moins, je vais me tourner vers le café glacé qui pourra au moins me rafraîchir de l’intérieur et peut-être contribuer à empêcher mon cerveau de se liquéfier. Que demander de plus? Un petit frisson? Pourquoi pas!
Bon lundi et bonne semaine tout le monde!
Mésange