Les bons choix

Chers internautes, vous l’avez remarqué : je suis en retard. Le grand fautif n’est ni mon réveil ni mon manque de discipline, mais bien moi-même : avec la période des Fêtes, je me suis emmêlée dans mes journées… J’espère que vous me pardonnerez.
 
Pour certains, le temps des Fêtes est synonyme d’un beau et long congé et pour d’autres, c’est le retour au travail. Ce n’est pas facile, une fois que l’on a bien fêté, veillé un peu trop tard et fait quelques excès de table, de reprendre le rythme! Il serait tellement plus aisé d’appeler au bureau pour dire que l’on est malade et de rester au lit pendant que les autres font le travail à notre place.
 
Mais on ne le fait pas; on a compris que tout n’est pas nécessairement facile dans la vie, c’est ce qui ajoute de la valeur à ce que l’on fait. Je vous dis ça, parce que ce matin, je vous assure, mon oreiller était très confortable et mes rêves, tout aussi agréables. J’aurais pu choisir le repos plutôt que d’être debout à six heures pour rédiger « mon café du matin ». J’ai fait mon choix, il y a de cela longtemps: j’ai choisi d’être debout pour voir mon rêve se réaliser.
 
En ce lundi matin, je vous invite à diriger votre attention non pas sur l’effort, mais plutôt sur le gain obtenir.  Vous verrez, quitter le lit n’a jamais été aussi facile!
 
Dites-moi maintenant, qu’est-ce qui vous pousse à vous lever?  Et si vous êtes encore au lit, qu’est-ce qui vous pousse à y demeurer?
 
Bon lundi et bonne semaine tout le monde!
 
Jocelyne Gagné (Mésange)
 
 
 

Reprendre contact avec soi-même

 Laisser derrière soi le bruit
pour retrouver le calme de la nature
et son espace.

Oublier tout ce que l'on avait à faire
et marcher en toute liberté, 
l'esprit en bohème.

Sentir la froidure de l'hiver
se glisser sous l'épais duvet,
cherchant un peu de chaleur.

Errer d'un pas tranquille, 
le coeur étranger aux tourments,
l'âme sereine. 

Contempler le jour disparaître
laissant dans le ciel sa pâleur hivernale
et enfin, s'abandonner à cet instant de paix.


Mésange






Un merveilleux Noël!

Chers internautes,
 
Pour certains, Noël sera joyeux et pour d’autres plus triste, selon ce qu’ils vivront dans leur cœur.  Certes, la vie n’est pas toujours facile, cependant durant cette nuit, quelque chose de merveilleux va se produire : chacun d’entre nous sera aimé d’au moins une personne en ce monde. Et cet amour à lui seul suffira à ajouter de la lumière aux heures plus sombres…
 
Ce soir, déposez sous le sapin vos souhaits les plus chers pour vous et les vôtres. Ornez l’arbre de vos plus beaux moments de l’année. Accrochez à toutes les branches vos remerciements pour tous les bienfaits reçus. Et regardez tout en haut de l’arbre… L’étoile y est déjà et elle veillera sur vous ce soir et tous les jours de votre vie…
Joyeux Noël à toutes et à tous!!!
Jocelyne Gagné (Mésange)


 

Que veux-tu pour Noël?


«Ben oui, dis-moi donc ce que tu voudrais avoir pour Noël? Je veux tant te faire plaisir, ne pas me tromper, ne pas acheter quelque chose que tu possèdes déjà ou que tu n’aimerais pas. Allez, fais-moi une liste!»
 
Je crois qu’on a oublié quelque chose…
 
L’essentiel, peut-être?
 
Le verbe avoir – ah le vilain! il nous a bien eus! Dès qu’il est apparu dans notre langage, on s’est mis à vouloir plus, à exiger de la vie toujours plus. Au lieu de se satisfaire de ce que nous avions obtenu, nous nous sommes mis à rêver à plus, à mieux, et ce, de plus en plus souvent. Tellement, qu’on n’arrive plus à assouvir ce désir; il nous ronge de l’intérieur telle une bête affamée se repaît de sa proie ne laissant derrière elle que des os fort bien nettoyés. Inutile de se leurrer: derrière l’avoir, il y a l’être.
 
On pourrait penser que si on a plus, on est plus. Voyons voir…

La course aux cadeaux

Vous ne serez pas surpris si je vous disais que je suis allée faire un tour dans les boutiques en fin de semaine, histoire de dénicher quelques présents pour Noël. Ce que je cherchais était absent des rayonnages. Évidemment! Pourtant ce n’est pas faute d’avoir cherché!
 
Et puis, je suis rentrée à la maison, le moral aussi intact qu’au départ.
 
Le magasinage des Fêtes n’a jamais réussi à me faire perdre ma bonne humeur et mes bonnes manières. D’ailleurs, comment le pourrait-il? C’est agréable de déambuler dans les allées à la recherche du cadeau qui illuminera le visage de celui ou celle qui le recevra. Il est si facile de s’émerveiller devant les vitrines joyeusement décorées. En outre, cette préparation d’avant les Fêtes devrait se dérouler dans la joie. C’est le gros bon sens!

La dernière requête

Sur le banc d’une église,
Un homme repose.
Il espère la miséricorde.

Le poids de la fatigue
Pèse sur son âge,
Les remords sur son âme.

Le silence écoute.
Les flammes s’immobilisent.
Et le doux murmure de la prière
Se fait entendre.

Voilà que le premier grain du chapelet glisse entre ses doigts…

L’homme prie pour lui,
Pour la santé qui le fuit,
Lasse de ce corps.

Il souhaite l’indulgence
Pour ses faiblesses,
Pour ses forces mal déployées.

Il regarde ses mains
Usées et desséchées,
Par tant d’heures travaillées,
Par manque de solidarité.

Et les grains du chapelet roulent entre ses doigts…

L’homme demande pardon
Pour ses hiers mal vécus,
Pour tout ce temps perdu.

Il implore un sursis,
Une seconde chance
Que seul le ciel pourra lui accorder.

Derrière l’écho de pas perdus
Et le bruit des portes qui se referment,
Il tend l’oreille.
Il n’y a que le silence.

Et les grains du chapelet reposent entre ses doigts…

Dans son cœur
Il sent une présence,
Une étrange douceur.

Il le sait :
Il n’aura ni sursis
Ni seconde chance.

Ses hiers resteront ainsi,
Ses demains incertains,
Sans garantie de jours meilleurs.
Et pourtant quelque chose a changé.

Dans le silence de son cœur,
L'homme a trouvé le pardon
Et enfin, la paix de l’esprit.

- Jocelyne Gagné



Quand la peur de l'inconfort nous encombre

C’est lors du transfert des articles saisonniers que je prends conscience de tout ce que je possède et de tout ce dont je vais avoir besoin pour affronter la nouvelle saison. Ce n’est pas croyable! Juste d’y penser, cela me donne envie de tourner les talons et d’aller vivre ailleurs, c’est-à-dire plus au sud, au sud du sud, là où le froid égale glaçon dans un verre à cocktail.
 
À bien y penser, ai-je vraiment besoin de tout cela?
 
Avant de répondre, permettez-moi de vous expliquer en bref la nature humaine : l’homme (et la femme) recherchera toujours à satisfaire deux besoins : éviter la souffrance (ou fuir l’inconfort) et rechercher le plaisir. Toute décision ou impulsion, tout comportement sera axé sur ce bon vieux principe – lequel est aussi âgé que l’humanité. Et on n’est pas prêt d’y renoncer, car il gouverne l’ensemble de nos faits et gestes.
 
Et pourtant, un peu d’inconfort n'a jamais fait mourir personne!

Exceptionnellement!

Votre café du lundi matin vous sera offert
avec un peu de retard.
Soyez patients...
Ce ne sont que quelques heures... ;-)
Mésange

Quand l'eau nous transporte

Se laisser aller
Sans résister
Juste pour voir
Jusqu'où ça va nous mener. 
 
 
Se laisser bercer
Par cette eau
Dans la lumière chaude
D'un automne qui s'éteint.


Et entre les ramures
Contempler le paradis.
 
 
Jocelyne Gagné
 
[Photographie réalisée par Jocelyne Gagné, Saint-Paulin, octobre 2014]
 

Coup de coeur pour un billet

Chers lecteurs, vous me connaissez: aussitôt qu'un projet est sur le point de se terminer que déjà un autre voit le jour. Et à la longue, tous ces jolis projets s'agglutinent dans ma tête, à l'affût d'un espace libre qui se fera aussi rare que dans une aire de stationnement la veille de Noël. 
 
Tout ce qu'il me reste à faire c'est de faire fonctionner mes clignotants d'urgence et d'être patiente...
 
Et puisque je dois attendre, j'ai bien envie de vous partager un article paru en 2011. Ce n'est pas par hasard que je l'ai découvert. En fait, je cherchais d'anciens billets pour alimenter mon livre photo (nouveau projet).
 
Évidemment, ce qui devait arriver arriva: j'ai terminé ma lecture avec un savoureux café et un...  biscuit!
 
Pourquoi un biscuit? À vous de le découvrir!
 
Cliquez sur le lien
 
Bonne semaine tout le monde, et bon lundi!
 
Jocelyne Gagné (Mésange)

En perte de vitesse

Ce matin, je me sens un peu comme ces arbres qui se préparent à l’hiver en se dépouillant de leurs attributs : je me déleste de mes obligations et je… relaxe. Honnêtement, il n’y a rien de mieux qu’un bon café et une savoureuse lecture pour profiter de cette heure de paresse délibérée. Et le boulot? Les dossiers ne vont pas s’envoler parce que j’ai le dos tourné! Quoique ça pourrait être vraiment chouette…
 
Trop souvent, à l’approche de l’hiver, on s’attaque à de gros projets cherchant à oublier le froid et les jours trop courts. On se jette dans le travail en se disant qu’une fois la rude saison passée, on pourra ralentir et profiter de l’été en prenant du bon temps sur la terrasse.
 
Ohé? On procède à l’envers, là!

Comme si vous y étiez

Pour rêver, un minimum d’imagination est requis, mais pour réaliser ses rêves, il faut beaucoup de soi et une bonne… vision!

 
J’adore la photographie, surtout en pleine nature. On peut rester à distance d’un volatile, d’un rongeur ou d’un enfant sans le déranger et ainsi, croquer sur le vif son comportement, son expression et même ses états d’âme. Le téléobjectif me permet de me rapprocher de la scène ou de l’objet de ma curiosité comme si j’étais à quelques centimètres de ce qui m’attire. Ce qui me séparait de l’élément se trouve alors hors de mon champ de vision. Ainsi je peux, à loisir, contempler mon sujet et remarquer les moindres détails jusqu’à m’en imprégner, jusqu’à ce qu’ils me deviennent familiers.
 
Qu’en est-il de mes objectifs de vie? Est-ce que je les regarde dans leur ensemble, entourés d’obligations, cachés par les tâches quotidiennes, à demi obstrués par les problèmes du moment ou est-ce que je prends le temps de changer de lentilles ou de vision pour mieux m’en rapprocher? Et qu’en est-il des vôtres?

Citation de Albert Einstein

« N'essayez pas de devenir un homme qui a du succès. Essayez de devenir un homme qui a de la valeur. » 

[Albert Einstein]

Qui fait vivre qui?

Lors d’une mise à pied, ils sont peu nombreux au banc des accusés : il y a la direction et la main d’œuvre. Chacun y va de son interprétation des faits. Le coupable? C’est forcément l’autre!


En période de récession, les congédiements sont nombreux et les raisons multiples. Mais plus souvent qu’autrement, c’est une question de chiffres. Si les dépenses sont plus élevées que les revenus, on doit alors couper dans ce qui ne rapporte pas. Cela va de soi.
 
Et les salaires font partie des plus grosses dépenses de l’entreprise.

Citation de John C. Maxwell

«Un homme doit être assez grand pour admettre ses erreurs, assez intelligent pour apprendre de celles-ci et assez fort pour les corriger.» 

[John C. Maxwell]

Une énergie inépuisable

On pourrait commencer la semaine avec une dose d’inspiration ou à grand renfort d’optimisme qui saurait nous soutenir du matin jusqu'au soir ou simplement la débuter par quelques mots forgés sur l’enclume des premiers rayons de soleil. Ce matin, j'opte pour le silence de l’aube pour vous écrire en toute simplicité…
 
Et oui, j’ai besoin d’un bon café et de vous à mes côtés.
 
Sans entrer dans les détails, je peux vous dire que j’ai travaillé en fin de semaine. Loin d’être une corvée, ces activités me permettaient de me rapprocher de mes rêves. Certes, depuis deux mois, les week-ends ne ressemblent en rien à une pause dans le temps où je peux me reposer. Bien au contraire : je dois déployer une énergie plus considérable encore. Je me dis que tout ceci en vaut la peine, et puis, sans prix à payer, mes rêves perdraient de la valeur!
 

Alors dites-moi, qui êtes-vous?

Ah! les cinq à sept… Qui oserait les bouder? La question ne se pose même pas; il est évident qu’on souhaite être de la partie. D’ailleurs, ils sont si tendance qu’on a effectivement tendance à parler un peu trop de soi ou plutôt de ce que l’on fait.

 
Eh oui, après avoir échangé nos noms et origines tout en sirotant notre verre de rosé, on passera en revue les épisodes de pluie ou d’ensoleillement des derniers jours, la hausse du prix de l’essence et tout ce qui pourrait éveiller notre mécontentement. Puis on nous demandera si l’on est venu seul ou accompagné et ne sachant plus quoi dire, on soulèvera la question tant redoutée. Pourquoi redoutée? Parce que celle-ci va nous définir pour de bon.
 
« Au fait, vous ne m’avez pas dit ce que vous faisiez dans la vie? »
 
La riposte ne se fera pas attendre, car la réponse est simple : « Pour tout vous dire, je fais mon possible. »

Mésange en vacances

Mes chers amis,
 
Voilà, c'est à mon tour de m'évader de la routine quelque temps.
 
Comme chaque année, l'automne amène avec lui son lot de travail: conserves, tartes et fermeture du potager. Mais il nous invite aussi à découvrir son décor versicolore et la paix dissimulée sous l'épais feuillage de cette nature sur le point de s'endormir durant les longs mois d'hiver.
 
Pour ma part, ce sera un mélange de vacances et de travail. Il m'arrivera très certainement d'espérer un retour prématuré à ma table d'écriture; vous allez me manquer, c'est évident!
 
On se retrouve donc le 20 octobre 2014, l'esprit reposé et le coeur embrasé par un enthousiasme renouvelé.
 
C'est un rendez-vous, ne le manquez pas!
 
À bientôt!
 
Mésange
 
 
Photographie réalisée par Jocelyne Gagné
 
 
 

Une terre universelle

Il m’est impossible de dire que je n’aime pas la politique. Il faudrait d’abord que je m’y intéresse un tant soit peu, que je l’explore, la découvre et la comprenne pour qu’ensuite je puisse dire, si oui ou non j’aime la politique.
 
Alors comme je m’y connais peu en la matière, c’est à titre de femme de plume, amoureuse des mots, que je m’adresse à vous…
 
Chacun de nous avons une île quelque part dans le cœur. Cet endroit uniquement accessible par nous et où l’on peut se retirer, s’isoler, se retrouver en toute quiétude. C’est un lieu si parfait qu’on n’en parle à personne de peur qu’on ne lui trouve quelques défauts, quelques nuages dans notre beau ciel bleu. Ah! mais on a une image bien nette de ce petit paradis! Son climat n’est ni trop chaud ni trop froid, légèrement influencé par la brise marine. Il y a une petite colline, une plage de sable fin, une rivière qui serpente pour se jeter dans la mer et évidemment un hamac pour se reposer du monde extérieur. Pour parer à toutes les éventualités, on a amarré une barque tout équipée pour aller pêcher. Nul besoin de s’en servir, car notre appétit s’est vite rassasié par tant de beauté.
 
Il va de soi, ses habitants sont très accommodants. Puisqu'on y va en solo, la seule personne que l’on doit tolérer, c’est nous-même. Et pour que tout fonctionne comme sur des roulettes, on a instauré un règlement — quand même, on est civilisé! Et puis pourquoi se compliquer la vie? Une seule règle suffit : on n’emmène personne sur notre l’île!

Est-ce vraiment suffisant?

Quoi qu’on en pense, on n’aime jamais assez
- ce que l’on est,
- ce que l’on fait, 
- ce qui nous entoure, 
- ceux que nous côtoyons, 
- la vie en général. 

Mais qu’est-ce qui nous retient ainsi? Aurions-nous peur d’y laisser une part de nous-mêmes en osant aimer intensément? 

Lorsque le pommier abandonne ses fruits, il ne se dit pas : « Zut! je viens perdre une bonne partie de moi-même! Ça m’apprendra à laisser faire le vent. La prochaine fois, je retiens tous mes fruits. Ainsi, ils ne tomberont pas et ne seront pas meurtris par ce sol trop dur ou lancés par des enfants indisciplinés. » L’arbre a compris qu’en donnant tout ce qu’il possède, il fait preuve d’amour envers la vie; cette vie qui attend avec impatience ses fruits qui serviront soit de semences, soit d’engrais ou encore à remplir les ventres affamés et les réserves d’hiver. 

Il n’attend rien; il offre tout simplement de bon cœur, car le but ultime du pommier n’est-il pas de « donner » des pommes? 

Pearl S. Buck Quote

“ The secret of joy in work is contained in one word – excellence. To know how to do something well is to enjoy it.” 

[Pearl S. Buck]

Citation de Khalil Gibran

« Si vous ne pouvez travailler avec amour mais seulement avec dégoût, il vaut mieux quitter votre travail et vous asseoir à la porte du temple et recevoir l'aumône de ceux qui travaillent dans la joie. » 

[Khalil Gibran]

Le jour où...

C'est lundi.

J'avais envie d'un bon café.
Non pas celui que je vous prépare d'habitude,
Mais un autre.
 
Je désirais aussi un peu de repos.
Pour ma tête fatiguée,
Pour mes idées entremêlées.
 

Et puis, je me suis dit:
Je me fais plaisir;
Je vous laisse avec les mots de Kim Mc Millen.
 
Bonne semaine tout le monde!
 
Mésange
* * *
 

Le jour où je me suis aimé pour de vrai

[Titre original: When I loved myself enough]

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai compris qu’en toutes circonstances, j’étais à la bonne place, au bon moment. Et, alors, j’ai pu me relaxer.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Estime de soi.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle n’étaient rien d’autre qu’un signal lorsque je vais à l’encontre de mes convictions.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Authenticité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de vouloir une vie différente et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive contribue à ma croissance personnelle.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Maturité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai commencé à percevoir l’abus dans le fait de forcer une situation, ou une personne, dans le seul but d’obtenir ce que je veux, sachant très bien que ni la personne ni moi-même ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Respect.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai commencé à me libérer de tout ce qui ne m’était pas salutaire, personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie. Au début, ma raison appelait ça de l’égoïsme.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Amour Propre.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé d’avoir peur du temps libre et j’ai arrêté de faire de grands plans, j’ai abandonné les mégas projets du futur. Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime, quand ça me plaît et à mon rythme.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Simplicité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de chercher à toujours avoir raison et me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.
Aujourd’hui, j’ai découvert l’Humilité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir. Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.
Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois, et ça s’appelle Plénitude.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir, mais si je la mets au service de mon cœur, elle devient une alliée très précieuse.

-Texte de Kim Mc Millen publié par sa fille Alison en 2001


Citation de Jean Anouilh

« Au combat, tout le monde a peur. La seule différence est dans la direction qu’on prend pour courir. » [Jean Anouilh]

Les grandes espérances

L’espoir peut soutenir et conduire toute personne vers l’étoile qu’a choisie son cœur…


Si vous ne croyez pas en votre pouvoir de transformer votre vie en quelque chose de mieux, qui va y croire?

Peut-être un ami placé sur votre route.
 
Peut-être personne.
 
Et si cet ami vous dépeint non pas votre situation actuelle, aussi déprimante soit-elle, mais plutôt celle en voie de devenir... Que cette personne arrive à vous faire oublier votre condition restrictive — telle une chenille prisonnière dans son cocon — et qu’elle vous montre le magnifique papillon que vous deviendrez. Ne cherchant pas à vous faire croire à un rêve impossible, cet ami vous offre plutôt la possibilité d’imaginer une réalité différente, car il sait que toute situation intenable ne dure jamais éternellement.
 
Cette âme charitable ne cherche pas à endormir votre vigilance en vous montrant un avenir plus rose qu’il ne l’est en réalité, mais vous demande de vous montrer moins âpre envers cette vie qui a été impitoyable envers vous, car celle-ci a des surprises en réserve… de bonnes surprises!
 
« Croyez-y! »

À ce rythme, c’est la noyade!

Il pleut sans arrêt. Le ciel déverse son excédent sans pouvoir s’arrêter. Je me dis qu’un jour ou l’autre le ciel sera à sec, mais non; il s’égoutte, se déverse, inonde jusqu’à saturation la terre, jusqu’à ce que les marmottes, lasses d’évacuer à la chaudière toute cette eau, frappent à ma porte pour trouver refuge.
 
Et si ces rongeurs en ont assez, normal que j’accuse, moi aussi, un trop-plein.
 
Voyez-vous, la pluie c’est agréable surtout quand on l’espère, parce que la terre a soif, parce que les vers, ça ne fait pas joli dans la cour quand ils sont à la verticale, la langue bien tendue, espérant un peu d’eau! Mais là, je l’avoue: toute cette eau est sur le point de me pourrir l’existence…
 
Non seulement ça dégoutte dehors, mais aussi à l’intérieur!

Anonymous Quote

"The broccoli says 'I look like a small tree', the mushroom says 'I look like an umbrella', the walnut says 'I look like a brain', and the banana says 'Can we please change the subject?"  

[Anonymous]

Citation de Dave Barry

« Les experts sont formels et unanimes : en règle générale, l’ordinateur le mieux adapté à vos besoins est commercialisé environ deux jours après que vous ayez acheté un autre modèle . » [Dave Barry]

Une force de la nature

Plume d’oie a quatre ans!
Et je célèbre ce moment avec vous, mais avant, permettez-moi de vous glisser quelques mots…

Souvent on me demande pourquoi je continue à nourrir mon blogue et à m’acharner à rester fidèle à mon café du matin. Sans arrêt, on me rappelle que je me mets beaucoup de pression pour rien et que même si je sautais une publication de temps à autre, personne ne s’en apercevrait. Et la majorité du temps, ce petit discours qui se veut gentil se termine par : « Et puis c’est un loisir, non? Prends ça relaxe ma Jojo! »

Invariablement je réponds ceci: « Je pourrais dire que j’écris d’abord pour moi, mais c’est faux : j’écris pour une seule personne; celui ou celle qui en a vraiment besoin. Et cela me suffit à prendre la plume et le papier. »

Chez moi c’est aussi ailleurs

Pour donner suite à une invitation lancée à tous ceux qui désiraient me soumettre un sujet d’article, permettez-moi de vous présenter le premier d’une belle série d’articles. 

Pour toi, Carole, qui reviens d’un beau voyage, 
 mais dont le cœur est resté accroché à la magie de l’Irlande… 

* * * 

C’est un voyage dont on ne connaît que la destination. On n’y a jamais mis les pieds. Autour, peu y ont songé, car ce n’est pas un lieu de rêve à cause de sa météo incertaine, en raison d’un climat moins chaud. 

C’est l’inconnu; la rencontre hasardeuse avec le mystère et l’étonnement. 

On ne connaît ni les voyageurs qui feront la route à nos côtés ni les gens que nous allons croiser. Ce que l’on en sait? À peine quelques lignes sur le papier glacé d’une publicité, quelques infos de base tirée d’un guide Michelin. 

Tout est à découvrir, les lieux, le climat, la nourriture, les us et coutumes, la langue (le gaélique) et bien sûr la météo — aussi changeante que les culottes d’entraînement d’un bambin. Malgré cette ignorance délibérée qui, parfois, engendre des impairs d’un comique, on est ouvert, prêt à accueillir tout cela en bloc, le sourire aux lèvres et le cœur confiant. Et au fil des rencontres, aux détours des rues, à la croisée des chemins, on pense découvrir des gens, une culture, une histoire, un pays, mais au fond, c’est soi-même que l’on découvre. 

Que l’on redécouvre. 

Mahatma Gandhi Quote

"There is more to life than simply increasing its speed."  

[Mahatma Gandhi]

Citation de Pierre Daninos

« Rien de tel que d'aller au bout du monde pour trouver des gens qui vont encore plus loin. » [Pierre Daninos]

Quel prix ont vos habitudes?

J’aime bien m’affranchir du cadre de la maison pour aller planifier dans un nouvel environnement. Le fait de mettre les pieds à l’extérieur me permet d’aérer cette cervelle qui, trop souvent, a tendance à garder les odeurs de mes efforts tel un sac de sport dans lequel reposent des souliers de course aussi parfumés qu’un vieux camembert. Et une fois que c’est fait, mes idées s’en portent mieux.
 
Mon lieu de prédilection pour ce genre de ventilation c'est un petit café situé à quinze minutes de chez moi. L’ambiance y est agréable, les clients silencieux et le service des plus courtois. J’aime vraiment m’y rendre pour y savourer un bon cappuccino sans me faire bousculer tout en notant mes idées et mes objectifs de la semaine, choisissant avec soin mes priorités.
 
Ce rendez-vous avec moi-même est tellement agréable qu’au lieu de me limiter à une visite, j’y vais deux fois par semaine. Inconsciemment, j’étais en train de me créer une nouvelle habitude…
 
Et puis, pourquoi pas? Je le mérite bien!
 

Parce que c'est l'été

Prenant mon dimanche un peu plus relax que d'habitude et m'assurant que personne n'avait nullement besoin de mes services dans l'heure qui suivait, j'ai décidé de me faire plaisir: j'ai fait la lecture d'articles parus quelques années plus tôt.

Et en relisant ces billets, mes yeux se sont arrêtés sur un texte, me ramenant ainsi des années en arrière. Je vous laisse le découvrir.
 

Le café du matin, c’est une pause pour vous, et pour moi, c’est le plaisir de vous retrouver.

Bonne semaine tout le monde!
 
Mésange

George Jessel Quote

"The human brain is a wonderful thing. It starts working the moment you are born, and never stops until you stand up to speak in public." 

 

[George Jessel]

Citation de Isaac Asimov

«Pour réussir, il ne suffit pas de prévoir.

Il faut aussi savoir improviser.»

[Isaac Asimov]

Mais très chère, vous avez raison!



Tout récemment, j’ai eu une conversation animée avec ma mère concernant des insectes qui auraient fait la vie dure à un végétal. Elle insistait sur le fait que ces vilaines bestioles avaient réussi à endommager un de mes arbres, me forçant à le tailler drastiquement. De mon côté, j’avais beau creuser dans mes souvenirs, je ne voyais rien d’aussi alarmant qui m’ait poussé à abattre un arbre. Je m’entêtais à lui expliquer que – bien que sa mémoire était assurément bonne – jamais je n’avais vécu pareille expérience et qu’elle se trompait de victime. Certes, cette engeance avait dû causer des torts aux végétaux dans la cour de l’un de mes frères, mais pas dans la mienne. Évidemment, vous vous en doutez, le ton a monté, car toutes les deux nous voulions maintenir mordicus notre position; ni l’une ni l’autre ne voulant admettre que la mémoire avait failli à son devoir.
 
Après une discussion qui me sembla avoir duré une éternité et presque aussi supportable qu’une soprano s’acharnant sur une note aiguë, j’ai admis l’inadmissible : « Maman, tu as raison; ça me revient maintenant! » Mais nooon, ça ne me revenait pas du tout! Et le pire, j’étais en train de mentir!

Alden Nowlan Quote

“The day the child realizes that all adults are imperfect, he becomes an adolescent; the day he forgives them, he becomes an adult; the day he forgives himself, he becomes wise.”  

[Alden Nowlan]