Plume d’oie a quatre ans!
Et je célèbre ce moment avec vous, mais avant, permettez-moi de vous glisser quelques mots…
Souvent on me demande pourquoi je continue à nourrir mon blogue et à m’acharner à rester fidèle à mon café du matin. Sans arrêt, on me rappelle que je me mets beaucoup de pression pour rien et que même si je sautais une publication de temps à autre, personne ne s’en apercevrait. Et la majorité du temps, ce petit discours qui se veut gentil se termine par : « Et puis c’est un loisir, non? Prends ça relaxe ma Jojo! »
Invariablement je réponds ceci: « Je pourrais dire que j’écris d’abord pour moi, mais c’est faux : j’écris pour une seule personne; celui ou celle qui en a vraiment besoin. Et cela me suffit à prendre la plume et le papier. »
Si au cours de ma vie, la lecture a réussi à panser mes blessures, à soulager mes chagrins, à adoucir la pente de mes états d’âme, je me dis que peut-être une phrase ou quelques mots sauront apaiser le cœur de quelqu’un. Alors j’écris sans me poser de questions, sans chercher à épater la galerie.
Plume d’oie demeure. Pas question de baisser les bras! D’ailleurs, je n’ai pas fini d’écrire, de me questionner sur tout et sur rien, d’apprendre de mes erreurs et d’en rire, d’écouter les autres et de m’écouter parfois, et de partager avec vous ces petits moments qui, au bout du compte, finissent toujours par me faire sourire.
En terminant, je vous invite à savourer votre café du matin à mes côtés et à mordre dans la vie à la façon de Georges Bernard Shaw.
Bonne semaine tout le monde!
Mésange
* * *
« Voici le vrai plaisir de la vie : être au service d’une cause que l’on juge soi-même de la plus haute importance. Être une force de la nature, plutôt qu’un petit crétin fébrile, égoïste et rancunier, souffrant de tous les maux et se plaignant que le monde ne se consacre pas à son seul bonheur. Mon opinion est que ma vie appartient à toute la communauté, et tant que je vivrai, ce sera pour moi un privilège de faire pour elle tout ce que je peux.
Je veux mourir en ayant épuisé toutes mes forces – car plus je m’acharne au travail, plus je vis. Je suis heureux de vivre parce que j’aime la vie. Pour moi, la vie n’est pas une « brève chandelle », mais un splendide flambeau auquel je m’accroche pour l’instant, et je veux le faire briller de tous ses feux avant de le tendre à la génération suivante. »
- George Bernard Shaw
Merci ma chère Mésange de continuer ainsi à alimenter ces chroniques que j'aime. Je me suis absentée de la blogosphère pendant quelques mois et dès mon retour, je reviens dans tes mots avec délices."Mon opinion est que ma vie appartient à toute la communauté, et tant que je vivrai, ce sera pour moi un privilège de faire pour elle tout ce que je peux." Comme je me sens en harmonie avec cette citation. Toute action posée dans ce but, fut-elle infime va dans le sens d'une humanité généreuse et fraternelle. Merci Mésange d'être ce que tu es. Je t'embrasse.
RépondreSupprimerMa chère Malou,
SupprimerTes mots font autant de bien qu’une douce brise matinale… Merci de prendre le temps de me lire et de laisser un peu de toi entre les lignes :-)
J’aime l’idée d’une « humanité généreuse et fraternelle »… Et à force de l’imaginer, d’en parler, on finira bien par la construire selon nos rêves!
Merci à toi douce Malou; c’est toujours un réel plaisir de te « voir » et de te lire!
Bisous tout plein xoxox