Le temps des vacances est arrivé!

Chers amis,
 
Voilà, c'est à mon tour de prendre congé et ainsi profiter des bienfaits de la nature. N'hésitez pas à redécouvrir d'anciens billets. On se retrouve le 22 octobre 2012 autour d'un bon café à saveur automnale!
 
À très très bientôt!
 
Mésange
 
 

Citation de Marcel Proust

« Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux. » [Marcel Proust]

Pythagore Quote

"If you must choose, choose rather to be strong of soul than strong of body." [Pythagore­]

Imperturbable

Rien ne peut altérer sa quiétude
 
Pas même les pas muets du photographe...
 
 
[Canard - Parc du Grand-Coteau - Ville de Mascouche, sept. 2012]
 
Mésange

Steve Jobs Quote

"Our time is limited, don’t waste it living someone else’s life. Don’t be trapped by dogma, which is living the result of other people’s thinking. Don’t let the noise of other’s opinion drowned your own inner voice. And most important, have the courage to follow your heart and intuition, they somehow already know what you truly want to become. Everything else is secondary." [Steve Jobs]

Citation d'Albert Einstein

« En apparence, la vie n'a aucun sens, et pourtant, il est impossible qu'il n'y en ait pas un ! » [Albert Einstein]

3e lundi de septembre 2012

[Photo réalisée par Robert Lemire]
Café du matin
                            « The Ancient Gods »


Debout très tôt, j’ai le temps de voir s’allumer l’aube tout en douceur. Avec une suprême lenteur, le ciel va pâlir colorant de pastel sa ligne d’horizon. Le paysage perdra son anonymat sous les feux latéraux d’une clarté timide et rougissante.

 
Et voilà le panorama qui s’enflamme… Le soleil se lève enfin s’extirpant avec force et détermination des profondeurs de la terre, et cette boule incandescente va plonger le monde dans un océan de lumière et de carté.
 
Comme j’aime ces matins lumineux!

« Dans l’Égypte ancienne, la divinité la plus importante parmi les mille dieux et déesses était Rê (Ra), le dieu soleil.  Les Égyptiens croyaient que ce dernier était avalé tous les soirs par Nout (la déesse du ciel) et qu’au cours de la nuit, il traversait le monde souterrain avant de renaître chaque matin*.» C’est une belle croyance n’est-ce pas? Et très poétique! J’aime à croire que le soleil voyage durant la nuit et qu’il visite les contrées de la terre, ces endroits merveilleux que j’arrive à voir uniquement dans les livres ou dans mes songes. Même s’il nous est possible de voyager aisément de nos jours, il n’en demeure pas moins qu’il y a des endroits que seul le soleil peut voir et explorer en toute liberté: de ses rayons, il effleure la crête des montagnes, il erre dans les replis des nuages, il se glisse dans les cavités des canyons, il balaie les dunes des déserts, il allume les glaciers, il rase la tête des gratte-ciel, il s’introduit dans les temples sacrés et s’incline humblement devant la lune. Tout ce qu’il touche est embelli, glorifié, sublimé… Peut-on en dire autant de nos actions?

En ce lundi matin, je vous invite à devenir des soleils pour les autres et à répandre un peu de cette lumière qui réjouit et réchauffe l’intérieur. Allez là où la lumière ne va jamais!

Bonne semaine tout le monde!

 
Mésange

(*) Tiré du livre « L’histoire » Éd. Piccolia

Petite lessive...

Petite lessive,
Petit panier,
Pour un drap à sécher.
 
Suspendu à la corde raide,
Il est fier, il est beau
Comme le voilier glissant sur l’eau.
 
Tantôt drapeau,
Tantôt goéland,
Il se laisse porter par le vent.
 
Ivre de soleil et d’air pur,
Il danse au-dessus des prés
Comme une douce pluie d’été.
 
 « Je voudrais être là-haut, dit-il
À suivre les nuages blancs
À suivre le même courant! »
 
Il se tend, tire sur les pinces
Pour un peu de liberté,
Pour une belle envolée.
 
Tourne, tourne la roue
Qui le ramènera à l’intérieur,
Lui dérobant ainsi son petit bonheur.
 
À plat sur le matelas,
Point de brise,
Nulle surprise.
 
Attaché aux quatre coins du lit,
C’est le châtiment accordé
Pour un moment de liberté.
 
Petite lessive,
Petit panier,
Pour un drap qui a séché.
 
[Jocelyne Gagné, août 2012]
 
[Photographie de Jocelyne Gagné]
 

2e lundi de septembre 2012

[Photographie tirée de Dreamstime]
Café du matin
« Driving with lights on! »



Il a de ces matins de brouillard où tout semble flou de l’intérieur et peu importe nos efforts pour y voir clair, ce sentiment de confusion persiste. Alors on attend le temps d’un café que la brume se dissipe.
 
Même après un deuxième café, le trouble demeure.  On semble avoir perdu nos repères. Spontanément, on essaie de se remettre en route croyant que la routine effacera ce malaise. Eh bien non,  c’est une vraie purée de pois! Et toutes nos tentatives se soldent par des faux pas et des maladresses très maladroites. Retourner au lit serait une option mais comme on est totalement éveillé, on ne ferait que tourner en rond mêlant davantage les draps et nos pensées.

C’est n’est pas parce qu’on ne voit pas le chemin qu’il n’y en a pas!

Quand on se fait surprendre par un vrai brouillard, la carte routière devient alors inutile,  les panneaux indicateurs également. Les seules choses qui comptent ce sont les lignes blanches de chaque côté de la route, les phares et les feux de signalisation de la voiture qui nous précède car on veut éviter par-dessus tout de se retrouver dans le fossé avec un pare-choc arrière entre les dents!  À savoir si on suit la vitesse réglementaire, si la température ambiante est adéquate, si on poursuit toujours l’itinéraire prévu, ces éléments n’ont plus d’importance. Au fond, on ne désire qu’une seule chose : y voir clair une bonne fois pour toutes!

Si tout semble confus et que vos réflexions se mêlent, s’agglutinent pour devenir un véritable amoncellement de doutes et de peurs, regardez sur votre route à savoir s’il y a des amis qui joueront le rôle de ces lignes blanches si rassurantes en plein brouillard. Demandez-vous si vous avez allumé vos phares pour les voir et ainsi leur permettre de vous guider vers la sortie, et surtout vérifiez votre niveau de fatigue, il indique peut-être une montée soudaine rendant ce mauvais moment pire qu’il ne l’est en réalité…

Voilà, le brouillard se lève, la lumière s’installe et la route apparaît dans toute sa beauté, dans toute sa clarté. Ces instants d’inquiétude sont désormais choses du passé.

Dans le doute, allumez toujours vos phares antibrouillard et confiez-vous à un ami. Vous verrez, ses judicieux conseils vous dirigeront tout droit vers la sortie!

En ce lundi matin, admirez la lumière du jour balayant le ciel des fragments de la nuit, regardez l’or du soleil se mêlant à la rosée du matin, contemplez la nature s’illuminant grâce à un seul rayonnement et appréciez ce moment où tout est clair, limpide, d’une évidence-même car demain, sait-on jamais, le brouillard pourrait de nouveau se lever…

Bonne et belle semaine tout le monde!


Mésange

Milton Berle Quote

"If opportunity doesn’t knock, build a door." [Milton Berle]

Citation de Louis-Sébastien Mercier

« Comme c'est l'âme qui fait le regard et que les belles âmes sont en petit nombre, les beaux yeux sont assez rares. » [Louis-Sébastien Mercier]

Troublée...

[Hôtel La Sapinière - Val David août 2012]

 
Tout doucement, mes pas m’ont conduite vers ce lac,
Cette eau calme encadrée d’un paysage tout aussi immobile.
J’ai cherché dans les moindres frissons de l’onde son secret,
Et je n’ai rien vu
 
J’ai contemplé la forêt s’étendant au-delà du rideau d’arbres,
Cherchant à comprendre cette douce passivité
Qui repose sur un fond de ciel bleu fardé de blanc,
Et je n’ai rien saisi.
 
Je me suis assise, troublée de n’avoir obtenu aucune réponse
Sur le pourquoi, tout autour de moi
Il y a le calme, la douceur, la quiétude.
 
Alors j'ai tourné mes yeux vers l’intérieur,
Je me suis retirée un instant chez moi,
Et j’y ai finalement trouvé la paix…
 
Mésange

Eleanor Roosevelt Quote

"Great minds discuss ideas. Average minds discuss events. Small minds discuss people." [Eleanor Roosevelt­]

Citation de Sénèque

« Qui dédie chaque instant de son temps à sa croissance n'attend pas avec espoir le lendemain ni ne le craint. » [Sénèque]

1er lundi de septembre 2012

[Photographie réalisée par Robert Lemire]
Café du matin
Back to work!


Mon cher bureau, depuis quelque temps je l’avais délaissé, troquant cette pièce inspirante pour prendre du repos sur le divan. Le divan qui, soit dit en passant, était très sympa. On s’est tout de suite lié d’amitié! Néanmoins, après une semaine, je commençais déjà à moins l’apprécier. Je rêvais d’un bon lit moelleux dans lequel faire autant de moulinets que les couvertures pouvaient me le permettre. Finalement, les traitements ont fait leur travail et moi, pour une fois, je les ai laissés agir à leur guise avec quelques réticences près.

Ce matin, je reprends le collier. Ça promet! J’ai mon café, mon portable et mon carnet de notes. Voilà c’est parti! J’allume l’ordinateur et… au fait, quel est le mot de passe? Je m’arrête deux semaines et voilà ce qui se produit! Évidemment, je ne l’ai noté nulle part. Et pendant que je cherche dans cette grosse tête bien creuse, les aiguilles de l’horloge, elles, tournent en rond, tout comme moi d’ailleurs.

Cette mémoire ne vaut pas un clou! Je n'ose même pas imaginer tout ce qu’elle a largué durant mon absence. Peut-être mes codes de cartes de crédit, mes identifiants pour les comptes d’achats sur Internet, mes codes d’accès bancaires et j’en passe.  J’angoisse juste d’y penser! Quand je songe qu’à une certaine époque, tout ce que j’avais à retenir se limitait à mon adresse postale et mon numéro de téléphone à sept chiffres, et voilà qu’aujourd’hui je dois confier un tas d’informations indispensables à cette mémoire des plus capricieuses. Ce n’est pas terrible!

Je vous le dis sincèrement, les mots de passe vont un jour m’achever!
 

Après un certain temps (combien? je n’enfoncerai pas davantage le clou), la mémoire m’est revenue mais mon envie d’écrire, elle, s’est éclipsée pour de bon. Quelle perte de temps!

Alors je prends la résolution de noter tous mes mots de passe dans un carnet qui sera par la suite déposé dans un tiroir fermé à clé. Cette clé sera rangée dans un endroit connu de moi seule. Ainsi, je n’aurai plus besoin de me rappeler tous ces codes insignifiants.

Ça y est, c’est noté, le tout déposé dans un tiroir et la clé, en sécurité. Comme je suis fière de moi! J’ai enfin résolu mon problème de mémoire! Yes!

De retour à mon bureau, le doute me gagne : et si je ne me rappelais plus de l’endroit où j’avais rangé cette fameuse clé? Et voilà que ça recommence!

En ce lundi matin, je vais aller me préparer un deuxième café pour oublier que j’oublie et pour oublier que la greffe de mémoire, ce n’est pas pour demain!

Bonne et belle semaine tout le monde!

Mésange