Après avoir ruminé la question, échafaudé des plans, esquissé la possibilité, le projet d'un livre a vu le jour, il y a de cela trois ans. La rédaction fut à certains moments laborieuse et à d'autres, un pur plaisir. Les mots couraient sur la page blanche noircissant celle-ci de sens et d'émotion. Sur la simple page du début se sont superposées des centaines d'autres. Les personnages prenaient vie au fur et à mesure que se déroulait l'histoire, au fil des événements qui façonnaient leur caractère.
Je pourrais facilement dire que ce sont eux qui m'ont poussé à accélérer la cadence; ils voulaient poursuivre leur histoire, savoir ce que l'avenir leur réservait. Auront-ils une fin heureuse? Une mort certaine? Des déceptions à venir? Un nouvel espoir? Allez savoir? Tout dépendra de ma plume, mais aussi de mon plan. C'est un privilège de connaître l'intrigue, mais aussi un pouvoir effrayant... Sur une page ou à partir de quelques mots, dépendamment de la tournure des événements, je peux jouer leur vie. Tout comme eux, je crains parfois les prochaines lignes qui seront tracées. Je souhaite pour eux le meilleur de la vie, néanmoins celle-ci a ses propres règles et ses caprices, et ce qu'on imaginait au départ peut être différent à la fin...
L'idée du compte à rebours fut un stimulant pour terminer l'aspect moins créatif de l'ouvrage, je parle ici de relecture. On entre dans le domaine du détail, de la précision, de la finition car ce qui doit être fait, doit être bien fait (en commençant par la vérification du contenu, des éléments historiques et des incohérences possibles, suivi du polissage des tournures de phrases pour terminer par la correction orthographique). Encore quelques jours et le premier livre sera expédié. La suite (à moins que je décide de combiner le tout dans un seul et même volume) a été entreprise il y a un an. Pourquoi avoir tant tardé? Parce que la peur nous fait faire des choses idiotes comme par exemple attendre d'avoir complètement terminé les deux manuscrits!
Vous voyez, même si les mots semblent aisés à écrire, même si les pages portent en elles mes espoirs, mes rêves, il me fallait avant tout du courage. Le courage de faire le premier pas, le courage de poursuivre cette aventure, le courage de regarder derrière pour voir ce qui a été accompli, le courage de faire un dernier pas pour traverser la ligne d'arrivée...
Me voilà à quelques pas de cette ligne, je réalise maintenant tout ce qui a été fait et ce qui reste à faire mais surtout, je constate que sans cette force venant de l'intérieur, sans le réconfort et le soutien de mon Chéri, je ne serais pas là où je me tiens présentement...
Merci Chéri.
Merci chers lecteurs.
Mésange
En tout cas moi j'ai bien hâte de te lire...
RépondreSupprimerDaniel
Merci Daniel, c'est fort apprécié! Juste l'idée de savoir que d'autres attendent la parution du livre, c'est stimulant, c'est même "excitant"!
RépondreSupprimerÇa va finir avec une bouteille de champagne et des Cheetos!
Merci encore!