Berce, berce mon âme
Ô toi, douce brise
Ô toi, douce brise
Effleure de tes doigts
Le contour de mon visage
La langueur de mon corps
Le contour de mon visage
La langueur de mon corps
Couvre mes oreilles
De ton souffle mélodieux
De ta voix si chaude
De ton souffle mélodieux
De ta voix si chaude
Chante, siffle, hurle au besoin
Rien ne m’effraie
Rien ne m’apaise autant
Rien ne m’effraie
Rien ne m’apaise autant
Fais retentir ta voix
À travers les feuilles et les brindilles
Entre les murs et au-dessus des vastes espaces
À travers les feuilles et les brindilles
Entre les murs et au-dessus des vastes espaces
Simple présence silencieuse à tes pieds
J’écoute la symphonie de la liberté
Ta liberté
J’écoute la symphonie de la liberté
Ta liberté
Berce, berce mon âme
Jusqu’à ce qu’elle s’endorme paisiblement…
Jusqu’à ce qu’elle s’endorme paisiblement…
Mésange
Bonjour!
RépondreSupprimerJe viens de découvrir votre gentil commentaire sur mon blog, et du coup , me voici en visite chez vous aussi!J'aime beaucoup la sérénité qui se dégage de vos images et de vos mots. Et puis,l'idée d' écrire avec une plume de nos jours, quel bonheur! Bonne journée et à très bientôt!
Chère Malyss, je suis ravie de votre passage sur le blogue. Vos mots me font plaisir à lire... merci! Même si l'utilisation du stylo ou du crayon semble mieux appropriée de nos jours, je préfère l'usage de ma bonne vieille "plume" qui gratte la feuille. Il y a certains sons qui réconfortent!
SupprimerMerci encore et au plaisir de vous croiser sur le Net!
Bonsoir Mésange. Comme elle est douce cette brise qui chante à ton oreille. Tu mérites bien qu'elle te berce au point de t'offrir le plus paisible des sommeils... Ton poème est très beau, doux et mélodieux et j'ai eu beaucoup de plaisir à le lire puis le relire pour mieux sentir ce doux zéphyr.
RépondreSupprimerGros bisous à toi Mésange et bon week-end.
Chère Oxy, j'avoue aimer tous les éléments de la nature, mais le vent a ma préférence. Pourquoi? Peut-être pour ses écarts de tempérament!
SupprimerConcernant la poésie, je la trouve parfois capricieuse, farouche même quand on veut l'approcher. Elle demande d'être apprivoisée par des "rêveurs qui savent rêver"... Alors tes mots me touchent beaucoup puisque je maîtrise mal cet art. Merci beaucoup beaucoup Oxy et plein de bises à la volée juste pour toi!xxxx
Je suis revenue plusieurs fois lire ton poème Mésange il est d'une douceur et d'une sérénité qui apaise celui qui le lit comme celle qui l'a écrit sans doute :-)
RépondreSupprimerC'est un bel hymne à la nature
Quand on écrit et que l'on est au vrai des choses la musique des mots est toujours belle
Je recherchais pour toi ce poème de Maurice Carême
Le poème, qu'est-ce que c'est
M'a demandé une fillette
"Des pluies lissant leurs longues tresses,
Le ciel frappant à mes volets
Un pommier tout seul dans un champ
Comme une cage de plein vent,
Le visage triste et lassé
D'une lune blanche et glacée,
Un vol d'oiseaux en liberté,
Une odeur, un cri, une clé ?"
Et je ne savais que répondre
Jeu de soleil ou ruse d'ombre ? -
Comment aurais-je su mieux qu'elle
Si la poésie a des ailes
Ou court à pied les champs du monde ?
Chère Lysie, tu me gâtes et j'avoue, j'aime ça! Tu as une façon de dire les choses avec profondeur et sincérité que j'en suis toute retournée! Tes mots jouent une musique que mon coeur aime beaucoooooup! Merci ;-)
SupprimerCe poème est fantastique! M. Carême m'était inconnu, grâce à toi, sa poésie va rejoindre mon précieux carnet (choses à se souvenir ou à se rappeler souvent). Bref, trop beau pour y faire une sélection car tout est dit!
Merci pour ce délicieux poème et la douceur de tes mots... ils font du bien à celle qui doute trop souvent!
Bisous sur les ailes de la poésie xxxx
Me revoilà :-) Merci pour l'harmonie de tes mots tite Mésange
RépondreSupprimerJ'aime cette idée de "l'arbre liberté" même s'il est par ses racines immobilisé, il est sans doute plus libre que certains hommes..relié aux vastes espaces ... à l'essentiel cet essentiel dont nous nous éloignons bien souvent
Bises+++++
Chère Lysie,
RépondreSupprimerJ'aime ce passage: "L'arbre liberté... il est par ses racines immobilisé, il est sans doute plus libre que certains hommes...relié aux vastes espaces" Plus libre, c'est vrai car il se sert de son immobilité pour toucher le ciel, pour y accrocher le vent, pour effleurer la cohorte des nuages. Même s'il ne se déplace pas, il a vu des coeurs blessés, des larmes versées, des espoirs déçus, des hommes et des femmes abandonnés et brisés mais aussi, il a vu l'amour, l'amitié, le réconfort, la sincérité, la bienveillance, etc. Au fond, il a plus voyagé que nous tous réunis!
C'est toi, il me semble, qui disais que l'arbre était le lien entre le ciel et la terre, ça aussi j'aime ça! Il est aussi selon moi le pont entre l’existence et l’espérance…
Merci Lysie de nous faire voir l'essentiel qui trop souvent nous échappe!