Essayer encore et encore

 

Si après le premier essai on obtenait déjà des résultats, où serait le défi?

 
Quand il ne fait pas trop chaud pour bouger, j’en profite pour sortir avec ma caméra et faire de nouvelles découvertes. Soit je me laisse séduire par ce qui m’entoure, soit je cherche quelque chose de précis c’est-à-dire la super photo, celle qui me laisserait la bouche béate de ravissement et que rien, pas même une nuée d’insectes approchant à vive allure, n’arriverait à refermer tellement l’émoi est considérable. Ahhhh!
 
Pour obtenir ce type de photographie à faire rêver, il faut que certaines conditions soient réunies, mais avant on aura pensé à charger les batteries, vider les cartes mémoire, emporter filtres, lentilles, trépied et autres accessoires. Ensuite on recherchera un bon sujet, une prise de vue soignée et une belle luminosité. Bien souvent, pour obtenir cette dernière, il faudra attendre le bon moment c’est-à-dire rester des heures au soleil à se faire grignoter farouchement et inlassablement par les moustiques et à pester contre toutes ces morsures qui déjà nous démangent ou encore à patienter que le soleil perce enfin l’espace d’un instant la masse nuageuse qui menace de déverser son lot de pluie ou de grêle sur nous et notre équipement. Et si cette attente n’a rien donné, on devra revenir un autre jour pour obtenir l’effet désiré. Cette prochaine fois, l’éclairage sera peut-être parfait, mais le sujet (ex : pommiers en fleurs), lui, aura peut-être perdu de sa belle intensité. Alors on devra attendre à l’an prochain ou encore dénicher un endroit plus au nord où les pommiers débutent leur floraison et recommencer tout le processus : bon sujet, prise de vue, éclairage, longue attente et séance de grattage.



La plupart du temps, lorsque l’on veut quelque chose de précis, il faut compter sur des conditions optimales. Par exemple, si l’on souhaite remporter une médaille lors d’un marathon, il nous faut avoir une excellente forme physique et une bonne alimentation, être capable de fournir des efforts soutenus et avoir la discipline de maintenir le tout quotidiennement. Ensuite, il ne reste qu’à espérer la cerise sur le sundae, c’est-à-dire le « timing » ou synchronisation, ce moment précis où tous les éléments vont intervenir simultanément. Moi je l’appelle la touche finale. On peut s’entraîner des mois entiers et être complètement déconcerté le jour du marathon parce que la météo est à son pire : températures frôlant les 45oC ou une pluie abondante accompagnée de vents violents. Ces conditions vont mettre à rude épreuve nos efforts et notre endurance. Il se peut même qu’à quelques kilomètres de la ligne d’arrivée, on se blesse nous empêchant de terminer le marathon avec les honneurs. Tant d’efforts fournis en vain! Eh bien non, loin de signifier que l’on doive renoncer, ces événements nous invitent plutôt à persévérer. Ce n’était juste pas le bon moment…
 
Et puis vient un jour où toutes les conditions sont réunies – on est en bonne forme physique, on s’est vaillamment entraîné, on a de l’endurance, la météo est à son meilleur et puis le « timing » est au rendez-vous. On sait que l’on va gagner parce qu’il y a un temps pour chaque chose et que voici enfin le temps de la victoire.
 
Si ce que vous faites ne donne pas les résultats escomptés, surtout n’abandonnez pas; votre heure de gloire n’a pas encore sonné - ce n’est qu’une question de temps.
 
En prenant votre café ce matin, songez à ce que vous voulez obtenir dans la vie, retroussez vos manches et essayez encore et encore; c’est habituellement le dernier coup de marteau qui brise la pierre.
 
Bonne semaine tout le monde!
 
Mésange

3 commentaires:

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  2. Bonjour Chère Mésange...
    J'admire les artistes à la dextérité et au savoir-faire incontestable...
    Tout ce matériel décrit...un affolement pour l'amateure que je suis !
    Dans une poche...un petit Lumix de base que je dégaine à loisir et souvent n'importe comment ! sans prendre le temps de régler, de cadrer, de viser !!!
    Sans chercher l'essai ou la finalité, la réussite ou le raté...juste le plaisir de capturer un instant pour lui donner une apparence d'immortalité...
    D'un petit coin de France,l'aimable pensée survole votre été,
    Michèle

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    1. Chère et douce Michèle, tu sais comment t’y prendre pour me faire rire! Merci pour ce beau moment de bonheur!

      Même si on n’utilise pas la technique, il arrive que nos photos soient une belle réussite. L’ennui c’est que l’on ne sait pas comment reproduire le même résultat vu que celui-ci tient du hasard et le hasard fait de belles choses mais il n’en fait qu’à sa tête ;-)

      Ça ne fait que deux ans que je m’amuse avec mon appareil réflex et je dis bien « amuser » car c’est un réel plaisir de découvrir le monde fascinant de la photographie. C’est du plaisir à l’infini comme tout ce qui touche à la création. Comme j’en suis qu’au balbutiement de ce bel apprentissage (mélange d’aspects techniques, d’intuition et de créativité) j’ai encore beaucoup chemin à faire avant de rivaliser avec les «vrais » photographes de ce monde. Tu sais, le plus beau dans tout cela ce n’est pas de savoir que d’autres sont meilleurs que moi, mais plutôt de sentir que je progresse de jour en jour.

      Continue de faire des clichés de façon spontanée si c’est cela ton bonheur! Ton sourire compte plus qu’une belle photo!

      Douce accalmie pour le week-end. xxooxx

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