Saisir la chance

Bonjour tout le monde!
 
Ah! je sais; je suis en retard. J’ai plein de bonnes raisons, mais celle que je retiens c’est celle-ci : je suis heureuse, donc, d’excellente humeur et j’avais envie de faire quelques pas de danse avant de prendre mon café avec vous ce matin.
 
Si vous arrivez à résister à Frank Sinatra, je vous admire… Moi, je ne le puis : sa musique, ses pas de danse et son look, « Oh my God », quel homme! Bon, bon, bon, ne nous emballons pas! Gardons plutôt le «swing », le temps que je nous prépare une bonne tasse de café.
 
Le café est là, tout chaud, avec un soupçon de lait pour ne pas altérer son arôme si délicat et puis il y a toujours cette savoureuse chanson qui passe en boucle pendant que je vous écris ce court billet.
 
«I’ve got you under my skin»  cliquez sur le lien
 
Mmm… Impossible de ne pas rythmer la musique en tapant du pied ou par une légère ondulation des épaules. Ce qui m’amène à vous parler de la chance; celle que l’on vous donne…
 
Hier, j’ai eu le privilège d’être reçue à une émission de radio pour parler de mon livre, La Divine Providence. C’était une première expérience. Le trac y était, faisant battre mon cœur à un rythme désordonné et non recommandé par les médecins. J’avais cet énorme micro devant la bouche et de l’autre côté, il y avait l’animatrice au sourire engageant et au regard si bienveillant. Vous savez, quand on commence une nouvelle carrière, un nouveau projet, on regarde l’échelle que nous souhaitons gravir et ce qui attire en premier notre regard c’est l’autre extrémité, celle qui s’accroche aux nuages. Mais avant de regarder si haut, il faut commencer par voir ce qu’il y a devant; tout d’abord pour ne pas se faire peur, ensuite pour ne pas se créer une hâte trop vive entraînant une distraction et une prise moins ferme dans notre progression.
 
Oui, le premier pas est exigeant et fait peur, car on doit fournir un effort extraordinaire pour se hisser vers l’inconnu et puis une fois que les deux pieds ont retrouvé leur stabilité sur le même barreau, voilà qu’on souhaite atteindre le suivant. On jette un regard vers le sommet de l’échelle (sur ce que l’on veut atteindre) ensuite on regarde où l’on va poser le pied, on déploie les efforts sans compter, et on grimpe.
 
Puis, voilà qu’un obstacle se dresse : il manque un barreau… L’écart est gigantesque. On devra être ingénieux si l’on veut accéder à l’autre échelon. Mais une main se tend, prête à nous hisser afin de faciliter notre progression. Cette chance-là, elle n’est pas banale… Elle nous indique que nous sommes dans la bonne direction. Elle nous prouve qu’on n’est jamais seul, quoi qu’il arrive. Que tout perfectionnement ou progression se fait à l’aide des autres.
 
C'est vrai; hier, on m’a donné une chance… Une chance de m’exprimer, de partager avec les gens d’ici et d’ailleurs ce qui me tient à cœur. Hier on m’a encore donné la preuve qu’il y a toujours des chances disponibles pour chacun de nous et des gens bienveillants prêts à nous accorder leur aide sur la route que nous avons choisie. Je me répète : nous ne sommes jamais seuls. Quoi que nous souhaitions faire de notre vie, dans notre vie ou dans la vie des autres, il y aura toujours quelqu’un pour nous aider. Les bons samaritains ne sont pas une espèce en voie de disparition. Non, ils augmentent en nombre chaque fois que nous prenons le temps de dire merci à la chance qui nous est offerte.
 
La chance n’est rien d’autre qu’une occasion pour nous permettre de grandir, de nous élever, de rêver, de nous épanouir pour notre plus grand bien et pour le bien de tous.
 
Offrons une chance, remercions pour la chance reçue et faisons tourner le monde dans le bon sens c’est-à-dire dans le sens de l’entraide et de la solidarité.
 
Envie de terminer votre café avec Zaz  «Si jamais j’oublie» ? (cliquez sur le lien)
 
Je vous garde avec moi!
 
Jocelyne Gagné (Mésange)

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