Le p'tit printemps, tout vert, tout vert,
Remplace l'hiver, tout blanc, tout blanc.*
Avant de déclarer la guerre à certains végétaux, assurez-vous que l’ennemi est de l’autre côté de la clôture si vous ne voulez pas y perdre au change votre patience et votre bonne humeur.
Et c’est parti ! Me voilà aux prises avec des mauvaises herbes; les impudentes sont sorties de terre avant mes jolies tulipes et mes narcisses. J’étais absolument certaine que mes plates-bandes conserveraient une apparence soignée lors de la floraison printanière mais voilà, la nature m’a joué un vilain tour : elle a préféré octroyer ses faveurs à l’ennemi c’est-à-dire aux plantes indigènes. Et c’est la mine défaite et le moral plus bas que mes chaussettes que je regarde le chiendent et le pissenlit envahir ma cour et hisser le drapeau de la victoire. Alors ceci est une déclaration de guerre !
Et c’est parti ! Me voilà aux prises avec des mauvaises herbes; les impudentes sont sorties de terre avant mes jolies tulipes et mes narcisses. J’étais absolument certaine que mes plates-bandes conserveraient une apparence soignée lors de la floraison printanière mais voilà, la nature m’a joué un vilain tour : elle a préféré octroyer ses faveurs à l’ennemi c’est-à-dire aux plantes indigènes. Et c’est la mine défaite et le moral plus bas que mes chaussettes que je regarde le chiendent et le pissenlit envahir ma cour et hisser le drapeau de la victoire. Alors ceci est une déclaration de guerre !
Par définition, une mauvaise herbe est toute plante qui pousse là où l’on ne veut pas qu’elle pousse. Par exemple, si vous aviez des capucines qui se développeraient à travers votre magnifique pelouse, et ce, sans votre intervention, elles deviendraient vite indésirables. Pourquoi ? Parce que le résultat obtenu serait différent du résultat souhaité. Un champ de capucines, c’est joli à regarder, toutefois si vous souhaitez avoir sous les yeux un beau tapis vert eh bien, vous êtes loin du but !
Quand vous regardez une mauvaise herbe, que voyez-vous en premier ? La plante, évidemment. Ensuite, vous jugez si son emplacement est bon ou pas. Vous allez émettre un jugement sur ses qualités ou ses défauts selon l’émotion qu’elle vous inspire. Si elle est au bon endroit, tout va pour le mieux, sinon votre bonne humeur vient de foutre le camp au premier coup de vent.
Et si vous regardiez cette plante comme elle est tout simplement, une herbe ni bonne ni mauvaise parce qu’au fond tout est relatif; ce qui est bon pour moi n’est pas forcément bon pour vous. En somme, en acceptant les choses comme elles sont et non comme vous voudriez qu’elles soient, vous stabiliseriez votre humeur au beau fixe et par conséquent, vous cesseriez de vous attendre à quelque chose d’agréable ou de désagréable, donc fini les surprises ! Pour ce qui est des herbes qui foisonnent votre cour et la mienne, nous avons la possibilité de limiter l’expansion aux plus audacieuses et les autres ? Nous pouvons tout simplement accepter qu’elles puissent ajouter de l’originalité à nos plates-bandes.
Pensez-y : chaque fois que vous attribuez un jugement sur quelque chose ou quelqu’un, vous changez votre état d’esprit. Abstenez-vous donc de jouer au yoyo avec vos émotions et prenez la vie comme elle est vient !
Ah oui, j’oubliais : si le chiendent, le pissenlit et la prêle des champs souhaitent envahir ma cour, je peux admettre qu’ils ont le droit de le faire, mais j’ai aussi le droit de les en empêcher. Sur ce, je m’en vais, armée d’une binette et d’un tire-racine, freiner l’envahisseur et rendre le tout acceptable pour le printemps.
Les herbes ne sont ni bonnes ni mauvaises, pas plus que le jardinier d’ailleurs !
Mésange
* Texte tiré d’une comptine
Bonjour, je découvre votre blog plein de bon sens et de sagesse.
RépondreSupprimerJe partage votre opinion sur les herbes qui s'invitent là où on ne les attendait pas. parfois elle y sont tout de même jolies alors on les respecte. Un exemple, dans notre gazon nous laissons toujours quelques touffes de ces fleurs sauvages.
Je vais lire vos messages plus anciens.A bientôt Mireille
Chère Mireille, bienvenue!
SupprimerComme c'est gentil d'être passée et d'avoir laisser un si beau message! Merci :)
Les m... herbes poussent malgré moi et je confesse qu'il m'arrive également d'en laisser quelques-unes croître comme bon leur semble. Au fond, "elles cherchent à vivre!" Alors, je leur permets d'habiter un coin de mon potager où il n'y aucune organisation ni structure. Elles poussent dans un bel abandon! C'est vraiment beau à voir: des rangs bien soignés à côté d'une belle pagaille. C'est tout un contraste!
À très bientôt charmante Mireille! Je m'en vais me laisser charmer par vos merveilleuses oeuvres d'art.
P.-S. Votre idée d'en laisser pousser qq'unes parmi le gazon semble excellente - je vais l'essayer!
J'aime beucoup ton billet du jour Mésange
RépondreSupprimerEt sans doute je reviendrai le lire plusieurs fois:-)
Les herbes ne sont ni bonnes ni mauvaises pas plus que le jardinier.....tu sais ces mots me font penser à Carl rogers ce psychologue humaniste américain et sa théorie du non jugement das sa relation avec ses clients
j'ai aussi beaucoup aimé tes mots :"Prendre les choses comme elles viennent - take the rough with the smooth » c’est accueillir toute chose avec légèreté."
Il ya aussi
:"it’s water under the bridge"
c'est la sagesse des peuples pour arriver à faire la part des choses et trouver quand même un peu de bonheur à vivre
Bisous Plein Tite Mésange ...merci pour tout ce regard positif que tu nous offres de la vie
Lyse
Je ne connaissais pas M. Carl Rogers... alors je lui dois bien une petite visite sur le Net! Merci pour le tuyau! De plus, je connaissais au fin fond de moi l'expression "de l'eau sous le pont" mais ton rappel renforce l'importance du "laisser aller", du lâcher-prise. Ma grand-mère disait souvent "même ça, ça passera"... Merci de ce doux rappel, il ramène à la surface d'excellents souvenirs! Et concernant le regard positif eh bien, merci mais je dois préciser un point. Même si je présente des façons de voir la vie avec optimisme, c'est quand même "tes yeux" qui les regardent avec de "jolies" lunettes! Tu les interprètes selon tes valeurs et ton caractère. Alors merci à toi, belle optimiste!
SupprimerPlein de bisous à ma Lysie xxx
Tu m'as bien fait sourire .. je t'imagine partir en guerre avec ta binette contre ces vilains envahisseurs ..fais attention ça repousse vite les chiendents :-)
RépondreSupprimerTu peux bien rire - imagine une fille de la ville en tenue de campagne! Non, je n'ai pas conservé mes talons hauts pour aller attaquer les envahisseurs, mais c'était tentant! Un talon aiguille est aussi efficace qu'une binette, crois-moi!
SupprimerCiao bella!
Hi
RépondreSupprimerHonestly speaking, I hate weeding. Whenever I think of it, it makes me blue; I'm a lazy gardener. As for dandelions, I've heard that they benefit neighboring plant health by bringing up nutrients and moisture with its deep tap root. Their yellow floweres are cute and pretty! I always fight with the herb called "dokudami/Houttuynia cordata" from April to October. It is in fact an important herb in Chinese traditional medicine but is very invasive in gardens and difficult to eradicate. I once decided to utilize it, so I harvested, dried, cut it in pieces and made its herb tea leaves. Alas, it lasted only two years...
PS: I love William Faulkner's quote!! Thank you.
Dear Sapphire,
SupprimerI understand... Sometimes, it would be fantastic to be a lazy gardener just to sit and watch it grow. But the weeding help me to free my mind and release the stress. It's good for me and others!
Once again I learnt something new about plants, thanks to you. Now I will treat Dandelions with leniency and try to tolerate them a little. Long time ago, my father used Dandelions to make wine. After a couple of years the color and the taste were near of a good cognac! Maybe who knows...
Thank you so much for you nice visit... It's always a pleasure to read you!