Pourquoi
céder à l’agitation intérieure en cherchant des réponses quand celles-ci font
surface uniquement lorsque l’esprit retrouve son calme?
Il m'est arrivé de me demander ce qu’aurait pu être ma vie si je m’étais engagée dans une autre voie, si j’avais effectué d’autres choix. Évidemment, le résultat aurait été différent. De beaucoup? Je n’en sais rien. D’ailleurs, il serait inutile de m’éterniser sur un conditionnel passé qui n’a jamais eu lieu et qui ne verra probablement jamais le jour. Cependant certains soirs, quand le sommeil me boudait et que les rêves me désertaient pour me laisser seule avec mes pensées dans cette obscurité de plus en plus grandissante, de plus en plus troublante, je cherchais parmi mes souvenirs et mes réflexions si quelque part au fond de moi je pourrais trouver cette preuve me certifiant que j’avais fait les bons choix, que je faisais vraiment ce que j’aimais. Je fouillais dans tous les recoins de mon être, retournant les tiroirs de ma conscience, chamboulant au passage mes émotions et pourtant, je ne trouvais pas les réponses tant espérées.
Et puis un beau jour je me suis demandée : « Et si je m’y prenais de la mauvaise manière? Si au lieu de chercher la certitude que ce que je fais est réellement ce que j’aime, j’essayais plutôt d’apprendre à aimer ce que je fais? » Oh! Cela méritait une bonne réflexion.
Apprendre à aimer ce que je fais… Vraiment tout? Ma foi, c’est le travail de toute une vie!
Alors j’ai commencé à voir les choses autrement. Au lieu de laver la vaisselle en souhaitant en terminer rapidement avec cette tâche, je m’y suis concentrée cherchant à améliorer la technique, rangeant soigneusement les plats dans l’armoire et remarquant au passage l’ordre avec lequel tout était bien disposé, empilé. J’ai cherché alors à perfectionner chaque petit geste, voyant l’importance dans cette concentration et j’ai compris pourquoi dans certains pays on procédait au rituel du thé avec élégance, attention et grand art : en se perfectionnant on reste concentré sur l’action du moment et en demeurant attentif, on vit dans l’instant présent. Quand on y pense, le fait de songer à plusieurs choses en même temps ne rend pas l’individu plus productif mais simplement plus stressé.
On peut bien faire les tâches qui nous incombent mais on peut aussi les transformer en quelque chose qui nous élève de l’intérieur afin de se sentir grand même en accomplissant de petites choses. Au lieu de chercher sa mission de vie ou ce que l’on aimerait faire dans cette vie, apprenons à aimer, apprécier, perfectionner ce que l’on fait déjà et la réponse se trouvera d’elle-même : il y a du contentement dans tout ce que l’on fait, vraiment tout! Et si le contentement est là, le bonheur y est également!
Il n’y a pas que les cours de langues, de musique ou d’informatique qui méritent un perfectionnement, tout dans notre quotidien peut être amélioré, bonifié, rehaussé jusqu’à la perfection. Et quand on s’exerce, les soucis, les pensées vagabondes, rien de tout cela ne peut nous distraire car nous sommes concentrés à bien faire et parce que l’on fait bien, on finit par aimer ce que l’on fait.
En ce lundi matin, appliquez-vous dans tout ce que vous ferez car tout peut être fait avec grâce et perfection même le café!
Bon lundi et bonne semaine tout le monde!
Mésange
Bonjour Mésange. Je me suis appliquée à ta lecture et n'ai pas eu d'effort à faire car ce que tu dis est comme toujours empreint de beaucoup de sagesse.
RépondreSupprimerJ'aime ta façon positive d'analyser les choses et d'agir au fil du temps.
Si seulement chacun d'entre nous faisait l'effort d'apprécier chaque minute, chaque acte de la vie, les jours n'en seraient que meilleurs.
Il n'est sans doute pas facile de ne voir que du beau et du positif à travers tout ce que nous faisons, c'est vrai, mais tout ce qui sera fait avec le sourire la conscience du travail bien fait -et fait avec plaisir- ne pourra que nous redonner moral, force et conscience positive.
Je te souhaite une très belle journée Mésange et je t'embrasse bien amicalement.
Chère Oxy, la lecture de ton commentaire est comme le chant de l’onde… c’est un pur plaisir!
SupprimerTu as ajouté un élément important à ce billet : « Ce qui est fait avec le sourire…» Garder le sourire même lorsque « l’envie » n’y est pas car en souriant, bizarrement, l’envie revient! Il n’y a pas de magie, que le simple bon sens…
C’est une chance d’être vivant, une chance de pouvoir bénéficier d’autant de présents (santé, motricité, talents, grâces, etc.) et le sourire n’est rien d’autre que l’expression de notre gratitude envers la vie!
Un sourire qui en entraînera plusieurs, et ce, juste pour toi, ma belle Oxy! xooox
Tu es une personne vraiment spéciale et ce que tu écris avec ta plume te représente bien chère Dame... J'aime lire le partage de tes pensées qui sont pour moi le reflet de ce que tu es à l'intérieur...
RépondreSupprimerAndré
Cher Chevalier, je te souhaite la bienvenue sur Plume d’oie!
SupprimerEn réponse à ton commentaire, je ne peux qu’ajouter ceci : tes mots me touchent profondément. Il y a beaucoup de noblesse dans tes propos. Merci infiniment.
Bonne soirée et au plaisir de te lire!
Des paroles d'une grande sagesse Mésange... éloignée de Paris je rêvais d'y retourner, assez des arbres et de l'herbe, vive les pavés et les rues animées...puis vint le moment de faire un point précis, l'espace dans une maison pouvant accueillir les enfants et petits enfants, un jardin pour les fleurs et les légumes...apprendre à aimer ce que l'on a et c'est déjà le début d'un bonheur. Positivons donc chaque instant et le verre sera à moitié rempli !
RépondreSupprimerbonne semaine Mésange.
J’ai toujours aimé le principe du verre à moitié plein (pour l’optimiste) plutôt que de celui à moitié vide (pour le pessimiste), mais il y a un autre énoncé pour le réaliste : le verre serait-il trop grand? Oui, tu peux rire ma belle Josette!
SupprimerAlors soyons optimistes et réalistes; rapetissons nos verres et remplissons-les jusqu’à ras bord!
Bon et doux week-end Josette!
P.-S. Un merci tout spécial à Denis Martin, un ami et collègue de travail, qui m’a partagé cette belle nuance!
Bonjour Mésange,
RépondreSupprimerNe plus être dans ce dilemme ;être ici avec le désir d'être ailleurs !...
"Aimer faire ce que l'on fait...et faire ce que l'on aime"
Que de sérénité dans ce bel équilibre et cela permet de vivre pleinement les instants qui passent !...
Agréable fin de mois de juillet,
Michèle
Chère Michèle,
SupprimerCe dilemme est bel et bien présent dans notre vie mais c’est la possibilité de choisir entre les deux qui rend la vie tellement intéressante!
Et puis, l’essentiel n’est pas de conserver en tout temps cet équilibre tant recherché mais de savoir comment le retrouver lorsqu’on le perd.
Paisible week-end!
J'ai beau voir tout l'avantage qu'il y a à te suivre dans tes conseils, il y a décidément des choses que je n'aime pas faire, même si je m'applique à les faire au mieux. Toute tâche ménagère, sera toujours un moment volé à la lecture !
RépondreSupprimerChère Amartia,
SupprimerCe temps consacré à l’écriture, il n’y en a jamais assez. Pourtant j’ai essayé. J’ai même magasiné les horloges mais pas une ne me proposait plus de ces traditionnelles 12 heures que l’on doit multiplier par 2. Alors je me suis dit : « Peut-être qu’on peut les multiplier par 3? Ainsi, j’aurai ma journée de 36 heures!» Cela a marché du moins un certain temps. L’ennui c’est que j’étais la seule à fonctionner ainsi; tout le monde utilisait le système du 24h! Alors, j’ai réintégré bien sagement les rangs ;-)
Farce à part, ce sont souvent dans les tâches quotidiennes que je puise mon inspiration, dans ces petits détails anodins que je cueille mon bonheur. C’est un plaisir incroyable de savoir qu’on a pu dénicher quelque chose que personne n’avait pris le temps ni la peine de voir. Ce sont mes petits trésors!
Tu as parfaitement le droit de ne pas apprécier certaines corvées si celles-ci t’empêchent de faire ce que tu aimes… Mais qui peut dire à quel endroit repose l’inspiration, la beauté, les surprises de la vie? Peut-être faut-il faire du ménage pour trouver la bague que l’on cherchait depuis tant d’années? Peut-être faut-il polir le miroir pour voir ce qu’il reflète? Peut-être…
Bon et doux week-end avec ta plume et merci!
Ma chère Mésange, mon livre sur la table du chevet (à part tout les Paulo Coelho) est "Le pouvoir du moment présent" d'Eckhart Tolle...son enseignement simple et néanmoins profond aide à trouver la paix intérieure et à se sentir plus épanouis dans la vie. Au coeur de cet enseignement de la conscience: en vivant dans l'instant présent, nous transcendons notre ego et accédons à "un état de grace, de légèreté et de bien-être". Si tu ne l'as pas encore lu je te le conseille vivement...ta Miriam de plus en plus zen hi hi hi, gros bisous (p.s. je ne suis jamais loin ma chère amie)
RépondreSupprimerMa douce Miriam,
SupprimerTa table de chevet ressemble à la mienne qui est toujours surchargée de plusieurs livres selon mes états d’âme. Paulo Coelho fait partie de mes auteurs inspirants dont chaque lecture me laisse avec la sourire. Je ne connais pas Eckhart Tolle alors je vais tout de suite ajouter son oeuvre à ma « wish list » car c’est le genre de lecture que j’aime recevoir en cadeau.
« État de grâce et de légèreté » ces simples mots me mettent déjà en état d’apesanteur. Mmmmm, je ne sais pas si je vais avoir la patience d’attendre…
Merci pour ta douce visite qui me fait toujours l’effet d’une gerbe de fleurs offerte à l’improviste. C’est du bonheur!
Bon week-end dans la zénitude de ton foyer!
Je te garde tout près xxoooxx