Les bons choix

Chers internautes, vous l’avez remarqué : je suis en retard. Le grand fautif n’est ni mon réveil ni mon manque de discipline, mais bien moi-même : avec la période des Fêtes, je me suis emmêlée dans mes journées… J’espère que vous me pardonnerez.
 
Pour certains, le temps des Fêtes est synonyme d’un beau et long congé et pour d’autres, c’est le retour au travail. Ce n’est pas facile, une fois que l’on a bien fêté, veillé un peu trop tard et fait quelques excès de table, de reprendre le rythme! Il serait tellement plus aisé d’appeler au bureau pour dire que l’on est malade et de rester au lit pendant que les autres font le travail à notre place.
 
Mais on ne le fait pas; on a compris que tout n’est pas nécessairement facile dans la vie, c’est ce qui ajoute de la valeur à ce que l’on fait. Je vous dis ça, parce que ce matin, je vous assure, mon oreiller était très confortable et mes rêves, tout aussi agréables. J’aurais pu choisir le repos plutôt que d’être debout à six heures pour rédiger « mon café du matin ». J’ai fait mon choix, il y a de cela longtemps: j’ai choisi d’être debout pour voir mon rêve se réaliser.
 
En ce lundi matin, je vous invite à diriger votre attention non pas sur l’effort, mais plutôt sur le gain obtenir.  Vous verrez, quitter le lit n’a jamais été aussi facile!
 
Dites-moi maintenant, qu’est-ce qui vous pousse à vous lever?  Et si vous êtes encore au lit, qu’est-ce qui vous pousse à y demeurer?
 
Bon lundi et bonne semaine tout le monde!
 
Jocelyne Gagné (Mésange)
 
 
 

Reprendre contact avec soi-même

 Laisser derrière soi le bruit
pour retrouver le calme de la nature
et son espace.

Oublier tout ce que l'on avait à faire
et marcher en toute liberté, 
l'esprit en bohème.

Sentir la froidure de l'hiver
se glisser sous l'épais duvet,
cherchant un peu de chaleur.

Errer d'un pas tranquille, 
le coeur étranger aux tourments,
l'âme sereine. 

Contempler le jour disparaître
laissant dans le ciel sa pâleur hivernale
et enfin, s'abandonner à cet instant de paix.


Mésange






Un merveilleux Noël!

Chers internautes,
 
Pour certains, Noël sera joyeux et pour d’autres plus triste, selon ce qu’ils vivront dans leur cœur.  Certes, la vie n’est pas toujours facile, cependant durant cette nuit, quelque chose de merveilleux va se produire : chacun d’entre nous sera aimé d’au moins une personne en ce monde. Et cet amour à lui seul suffira à ajouter de la lumière aux heures plus sombres…
 
Ce soir, déposez sous le sapin vos souhaits les plus chers pour vous et les vôtres. Ornez l’arbre de vos plus beaux moments de l’année. Accrochez à toutes les branches vos remerciements pour tous les bienfaits reçus. Et regardez tout en haut de l’arbre… L’étoile y est déjà et elle veillera sur vous ce soir et tous les jours de votre vie…
Joyeux Noël à toutes et à tous!!!
Jocelyne Gagné (Mésange)


 

Que veux-tu pour Noël?


«Ben oui, dis-moi donc ce que tu voudrais avoir pour Noël? Je veux tant te faire plaisir, ne pas me tromper, ne pas acheter quelque chose que tu possèdes déjà ou que tu n’aimerais pas. Allez, fais-moi une liste!»
 
Je crois qu’on a oublié quelque chose…
 
L’essentiel, peut-être?
 
Le verbe avoir – ah le vilain! il nous a bien eus! Dès qu’il est apparu dans notre langage, on s’est mis à vouloir plus, à exiger de la vie toujours plus. Au lieu de se satisfaire de ce que nous avions obtenu, nous nous sommes mis à rêver à plus, à mieux, et ce, de plus en plus souvent. Tellement, qu’on n’arrive plus à assouvir ce désir; il nous ronge de l’intérieur telle une bête affamée se repaît de sa proie ne laissant derrière elle que des os fort bien nettoyés. Inutile de se leurrer: derrière l’avoir, il y a l’être.
 
On pourrait penser que si on a plus, on est plus. Voyons voir…

La course aux cadeaux

Vous ne serez pas surpris si je vous disais que je suis allée faire un tour dans les boutiques en fin de semaine, histoire de dénicher quelques présents pour Noël. Ce que je cherchais était absent des rayonnages. Évidemment! Pourtant ce n’est pas faute d’avoir cherché!
 
Et puis, je suis rentrée à la maison, le moral aussi intact qu’au départ.
 
Le magasinage des Fêtes n’a jamais réussi à me faire perdre ma bonne humeur et mes bonnes manières. D’ailleurs, comment le pourrait-il? C’est agréable de déambuler dans les allées à la recherche du cadeau qui illuminera le visage de celui ou celle qui le recevra. Il est si facile de s’émerveiller devant les vitrines joyeusement décorées. En outre, cette préparation d’avant les Fêtes devrait se dérouler dans la joie. C’est le gros bon sens!

La dernière requête

Sur le banc d’une église,
Un homme repose.
Il espère la miséricorde.

Le poids de la fatigue
Pèse sur son âge,
Les remords sur son âme.

Le silence écoute.
Les flammes s’immobilisent.
Et le doux murmure de la prière
Se fait entendre.

Voilà que le premier grain du chapelet glisse entre ses doigts…

L’homme prie pour lui,
Pour la santé qui le fuit,
Lasse de ce corps.

Il souhaite l’indulgence
Pour ses faiblesses,
Pour ses forces mal déployées.

Il regarde ses mains
Usées et desséchées,
Par tant d’heures travaillées,
Par manque de solidarité.

Et les grains du chapelet roulent entre ses doigts…

L’homme demande pardon
Pour ses hiers mal vécus,
Pour tout ce temps perdu.

Il implore un sursis,
Une seconde chance
Que seul le ciel pourra lui accorder.

Derrière l’écho de pas perdus
Et le bruit des portes qui se referment,
Il tend l’oreille.
Il n’y a que le silence.

Et les grains du chapelet reposent entre ses doigts…

Dans son cœur
Il sent une présence,
Une étrange douceur.

Il le sait :
Il n’aura ni sursis
Ni seconde chance.

Ses hiers resteront ainsi,
Ses demains incertains,
Sans garantie de jours meilleurs.
Et pourtant quelque chose a changé.

Dans le silence de son cœur,
L'homme a trouvé le pardon
Et enfin, la paix de l’esprit.

- Jocelyne Gagné



Quand la peur de l'inconfort nous encombre

C’est lors du transfert des articles saisonniers que je prends conscience de tout ce que je possède et de tout ce dont je vais avoir besoin pour affronter la nouvelle saison. Ce n’est pas croyable! Juste d’y penser, cela me donne envie de tourner les talons et d’aller vivre ailleurs, c’est-à-dire plus au sud, au sud du sud, là où le froid égale glaçon dans un verre à cocktail.
 
À bien y penser, ai-je vraiment besoin de tout cela?
 
Avant de répondre, permettez-moi de vous expliquer en bref la nature humaine : l’homme (et la femme) recherchera toujours à satisfaire deux besoins : éviter la souffrance (ou fuir l’inconfort) et rechercher le plaisir. Toute décision ou impulsion, tout comportement sera axé sur ce bon vieux principe – lequel est aussi âgé que l’humanité. Et on n’est pas prêt d’y renoncer, car il gouverne l’ensemble de nos faits et gestes.
 
Et pourtant, un peu d’inconfort n'a jamais fait mourir personne!