Certains disent que l’évolution d’une personne se fait petit à petit et que seuls quelques privilégiés prendront la voie express. Mais ce qu’on ne dit pas c’est que cette fameuse voie plus directe et plus rapide est celle de la douleur, de la souffrance, de la difficulté. Du pénible à soulever.
- Mais qui serait assez fou pour la choisir délibérément?
- Quelques-uns seulement.
- Des fous, assurément, me diriez-vous.
- Des fous, certes, mais pas si fous que ça…
La difficulté ou l’épreuve peut nous tomber dessus à tout moment. On aurait beau dire qu’on ne l’a pas choisie, mais la vie semble nous démontrer le contraire. Selon elle, on a tout fait pour l’attirer… dans notre vie. Voilà, on est pris avec le problème. On a deux choix : l’ignorer jusqu’à ce qu’il devienne si gros qu’il obstrue notre champ de vision ou s’en occuper.
Néanmoins, il arrive qu’on trouve la charge si énorme pour nos pauvres épaules qu’on doit se transformer pour y arriver. Alors, on met de côté la peur qui nous paralyserait et on fonce. On ne sait pas si notre tête va résister, si le cœur ne va pas lâcher, si le corps ne va s’épuiser à force d’en abuser. On fonce et «advienne que pourra!». Et étrangement, voilà que le corps change et devient plus fort, plus résistant. Voilà que la tête devient plus solide et plus déterminée. Voilà que le cœur s’enthousiasme à voir les progrès réalisés.
La transformation s’opère non pas dans la facilité mais dans l’effort et la lutte contre nos blocages, nos limitations, notre incompréhension de ce qui nous arrive et notre incapacité à s’adapter et à gérer ce qui nous afflige. On se sent compressé, écrasé comme un bourgeon prêt à éclore, terrorisé à l’idée de ne pas pouvoir s’en sortir… vivant.
Mais si le bourgeon éclot chaque printemps et survit à sa transformation, nous aussi allons survivre à celle-ci. Et plus encore, on va s’épanouir et ouvrir tout grand nos bras pour accueillir le nouveau.
Les transformations peuvent être soudaines, brutales, mais rarement fatales. Au contraire, ce passage nous permet d’abandonner notre «vieille peau» (une version de nous-mêmes désuète) pour être soi.
En ce lundi, je vous invite à ne pas redouter les grandes transformations… Accueillez-les et voyez votre vie éclore comme la feuillaison à l’arrivée de la douce saison.
Soyez un peu fous et transformez-vous!
Bonne semaine tout le monde!
Jocelyne Gagné (Mésange)
Coucou ma Belle, je suis bien d'accord avec ton joli billet. La difficulté ou l'épreuve nous fait évoluer beaucoup plus vite et plus profondément. Il nous mets à genou, nous rends humble, et c'est là que nous pouvons décider de se laisser aller ou alors d'affronter et grandir. Comme on dit il y a des jours ou on gagne et il y a des jours ou on apprend (et pas "ou on perd")...! Je t'embrasse fort ma Jo, tu me manques...xxx000xxx000
RépondreSupprimerMa douce Miriam, j'adore ton billet et cette belle philosophie qui t'habite: on gagne (et on célèbre) ou on apprend. C'est tellement plus positif! On met de côté le mot "échec" qui nous empêche bien souvent de faire de nouveaux essais pour celui de "apprentissage" qui nous invite à être indulgent et à se relever. J'en prends bonne note... C'est si bien formulé et si vrai!
SupprimerMa précieuse amie, je t'écris bientôt en privé. J'ai tant à te dire. (La vie est parfois cruelle et souvent si douce!)
Je t'embrasse et te serre très fort contre mon coeur.
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le symbole du phénix ? mais certains trop brûlé ne résisteront pas
RépondreSupprimerJe t'embrasse Mésange, heureuse de te retrouver chaque semaine
Chère et douce Josette, tu as raison, certains ne résisteront pas. C'est l'épreuve du feu. Celle qui nous transforme ou nous détruit. Ça dépend de l'alliage de chacun. Merci de me rappeler que nous n'avons pas tous cette force combative en nous. Alors si certains ne l'ont pas, essayons de leur donner ce que nous avons.
SupprimerMerci de venir me saluer d'une si agréable manière.
C'est toujours un bonheur de te lire.
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