Relâche...


Petite pause!  Je vous reviens le 18 mars 2013! 
 

[Photographie réalisée par Jocelyne Gagné, The Metropolitan Museum of Art, N.Y.]


« Personne ne restaurera tes années, personne ne te rendra une seconde fois à toi-même. Ton âge poursuivra son cours comme il a commencé, sans retour en arrière ni pause; sans nul remue-ménage, sans rien pour signaler sa rapidité: il avancera en silence. » - Sénèque



Le génie hors de sa lampe...


[Photographie réalisée par Robert Lemire]
trouver l’énergie là où il faut!

Petit cafard? Non, je dirais plutôt l’effet zombie. Dès le saut du lit, je me dirige le pas traînant vers ma table de travail, prête à ingurgiter un litre de café pour éveiller le petit génie assoupi à l’intérieur de moi. J’ai beau frotté la lampe, mais nulle flamme d’inspiration ne se manifeste. Alors je me tourne vers quelques mouvements d’aérobie cherchant à secouer le mental et ainsi ramasser à la pelle les bonnes idées. Rien. Le zombie est toujours là traînant son cerveau au bout de sa laisse. Soupir!

Je m’ennuie presque de l’époque où je travaillais à l’extérieur. J’appréciais surtout le trajet en voiture ou en autobus qui facilitait ma transition entre l’état comateux et l’hyperactivité. Le fait de sortir de chez moi alimentait ma plume et me procurait un réel sentiment de liberté. Entre le point A et le point B, mon esprit voyageait, et un simple détail capturé au hasard suffisait à ouvrir la vanne de la créativité.

Le danger de travailler de chez soi est d’oublier de sortir quotidiennement de ce cadre habituel.

À défaut de n’avoir ni bureau en ville ni voiture, j’ai décidé d’aller prendre un grand bol d’air frais pour me rendre au bureau ou si vous préférez, à la maison. D’ailleurs, n’est-ce pas ce que tout travailleur/travailleuse fait chaque matin : quitter son domicile pour revenir en fin de journée à son point de départ? J’en conviens, je ne m’éloigne que pour trente minutes, mais la magie opère! Ma plume se porte mieux et mon cerveau plus encore, car à force de le trimbaler au bout de sa corde, le pauvre avait terriblement souffert!

De retour à la maison, j’ai compris que mon bureau était un véritable havre de paix favorisant la concentration. Loin d’agir comme un stimulant, je devais alors me tourner vers d’autres options. Puisque mon désir était de dénicher de nouvelles idées, il me faudrait alors me soustraire à la pile de papier et mettre le nez dehors. La nature, un petit bistro, le salon d’une amie, bref, tout lieu qui diffère de mon environnement habituel pouvait convenir. Le plus dur fut de me convaincre que la solution était non pas à l’intérieur mais à l’extérieur!

Réchauffée par lumière dorée, je savoure mon café dans la cuisine. Je profite de ces quinze minutes de calme avant d’aller secouer de nouveau mon petit génie en avalant à grande goulée le froid de l’hiver. Rien de tel qu’un léger coup de fouet pour l’émoustiller!

Et vous, comment vous y prenez-vous pour éveiller votre p'tit génie? Attendez-vous qu’il se réveille ou utilisez-vous la manière forte?

Bonne semaine tout le monde!

Mésange

Charles M. Schulz Quote­

"Yesterday I was a dog. Today I'm a dog. Tomorrow I'll probably still be a dog. Sigh! There's so little hope for advancement." [Charles M. Schulz­]

Citation de Dalaï Lama

« Si vous avez l'impression que vous êtes trop petit pour pouvoir changer quelque chose, essayez donc de dormir avec un moustique... et vous verrez lequel des deux empêche l'autre de dormir. » [Dalaï Lama]

Délit de fuite...

Ah le petit vilain! Mon doigt semblait aussi appétissant que l’arachide que je lui proposais. Peut-être était-il blasé du sempiternel menu à base de noix? Quoi qu’il en soit, voilà qu’après avoir commis son crime sans laisser ni adresse ni numéro de téléphone, il s’éclipse du côté des bois. Mais je n’avais pas dit mon dernier mot : oubliant d’éponger ma blessure, j’ai ramassé ma caméra et clic!
Peut-être croyait-il pouvoir se cacher derrière la brindille? Désolé mon p’tit bonhomme, c’est au poste de police que je t’emmène!
 

[Photographie réalisée par Jocelyne Gagné -  Parc du Grand-Coteau, automne 2012]

 
Finalement, j’ai eu droit au vaccin antitétanique et lui, à une belle photo sur mon blogue!
 
« Les méchants ne sont pas toujours punis, ni les bons récompensés. »
                                                                                              - Oscar Wilde
 
 Mésange

Ma vie est un cauchemar!

[Photographie tirée de Dreamstime]
qUAND une broutille prend des proportions de calamité.

Encore une fois, mon frigo me fait la tête; au lieu de réfrigérer, il réchauffe les aliments. Le ventilateur qui propulsait l’air froid a cessé de fonctionner dû à amoncellement de glace bloquant ainsi le passage de l’air froid dans le conduit.  Je sais, c’est très technique pour un lundi matin, mais je suis sûre que vous me pardonnerez cette petite embardée.
 
Donc, le frigo a décidé de ne plus jouer le rôle pour lequel il avait été acheté. Une partie du contenu s’est retrouvé à la poubelle (aucun risque à prendre) et le reste a été réparti dans la partie froide du garage et sur le balcon. Entièrement vidé, il trône au centre de la cuisine cerné par les pièces démontées et une belle collection d’outils. Et caché derrière, mon mari s’échine à trouver la source du problème.
 
En attendant de trouver la cause de ce dérèglement, je fais la navette entre le garage et la cuisine pour obtenir ces essentiels à notre subsistance. Oubliez le menu gastronomique, je cuisine avec un minimum d’ingrédients puisque tout devient compliqué. Le simple fait de me préparer un café est tout un exploit, car voyez-vous j’ajoute du lait à mon breuvage ce qui m’oblige à faire un détour périlleux par le garage. Eh oui, vous l’avez deviné, dans un garage il y a un tas de trucs qui doivent être contournés en usant de mille précautions pour éviter de s’offrir un détour inopportun à l’hôpital. Bref, pour chaque tasse de café, je dois planifier à l’avance mon expédition.
 
Mais pourquoi me plaindre? Je peux savourer mon café préparé comme je l’aime, j’arrive à me nourrir convenablement, de plus, je fais même de l’exercice!
 
Mes petites misères ne sont que des inconforts momentanés, des incommodités isolées, elles n’ont rien à voir avec les graves infortunes qui minent la santé, la sécurité et le bien-être des habitants de certains pays sous-développés. Je n’ai pas à marcher des jours entiers pour me procurer des denrées ou des médicaments; il me suffit de faire quelques pas, de m’étirer le bras et ça y est!
 
Alors, lorsque j’entends les gens se plaindre de tout et de rien, de ces « grandes misères » qui leur compliquent la vie, je me pose cette question : serions-nous trop gâtés par la vie pour ne plus être en mesure de faire la différence entre l’essentiel et le superflu, entre la survie et le confort, entre ce qui est important et ce qui ne l’est pas?
 
En ce lundi matin, je pars à la recherche de mon litre de lait et au diable le frigo. Ce n’est qu’une vétille qui ne devrait gâcher en rien une si belle journée.
 
Réduire la taille et l’importance de ses « malheurs », c’est s’assurer une vie beaucoup plus agréable!
 
Bonne semaine tout le monde!
 
Mésange

Rabindranath Tagore Quote

"Faith is the bird that sings when the dawn is still dark." [Rabindranath Tagore]

Citation de Joe Girard

« L’ascenseur du succès est hors d’usage. Vous allez devoir utiliser l’escalier, une marche à la fois. » [Joe Girard]

De pierre et d'envie...

Prisonnière de la pierre, j’attends.
Je rêve des mains de l’artisan
Qui viendront me caresser, me transformer.
 
Captive du temps, je me languis.
D’autres pierres sont choisies
Et m’abandonnent à mon triste sort.
 
Sans savoir pourquoi,
Comme secouée par en dedans,
J’ai envie de m’élever, de grandir.
 
Je ne vois ni pic, ni pelle
Que la clarté cruelle
Du jour qui décline.
 
Encore une nuit dans mon tombeau,
Encore une nuit à espérer les coups du marteau
Qui viendront me délivrer.
 
L’attente est insupportable
L’ennui, intolérable
Je dois bouger.
 
Un coup sec,  un seul suffira
Pour m’éloigner du trépas
Vers lequel je glisse.
 
[Photographie réalisée par J. Gagné, oct. 2012]
[Marie de Magdala (Marie-Madeleine)]
 
Un jour nouveau se lève
Et voilà que mon rêve
À son tour m’attend.
 
Nonchalamment appuyé
Contre le tronc d’un arbre fatigué,
L’artisan me regarde.
 
Et dans le bleu de ses yeux
Je vois le beau et le merveilleux
De mon avenir, de mon devenir.
 
Jadis j’étais une pierre
Simple et ordinaire
Qui a su forcer son destin.
 
Désormais je suis femme,
Un cœur et une âme
Avec une foi inébranlable.
 
Et ce que je tiens entre les mains
Ce sont mes secrets, mes rêves et mon destin.
 
 
[Jocelyne Gagné, fév. 2013]
 

100% caféine!




[Photographie réalisée par Robert Lemire]
Dès le réveil on le consomme, on le savoure et on en redemande! 

Le café est, après l’eau, le breuvage le plus consommé au Canada.*  Pas étonnant, il fait partie du quotidien, et ce, dès le réveil. Pour une grande majorité, on le préfère  pour son arôme, sa saveur mais aussi pour son effet stimulant; on ne peut en dire autant de l’eau! Toutefois, il y a un hic : le café est diurétique, donc pour chaque tasse de café on devrait boire deux verres d’eau. Ce que tout bon Canadien ne fait pas! Oups!

Est-ce pour le goût ou pour la caféine qu’on ingurgite tasse après tasse ce divin breuvage ou bien est-ce pour le soutien moral qu’il nous procure et l’étonnante clarté d’esprit dont il nous prédispose?

Pour ma part, le café est un compagnon fidèle, toujours présent dans ma solitude, s’insérant entre les mots et les idées. Il est le seul qui peut me contraindre à prendre une pause! Sans lui, je deviendrais un bourreau de travail et grâce à lui, l’inspiration est présente. La question ne se pose même pas : de toute évidence je suis « addicted »! Pourquoi lutter quand c’est si bon?

On mentionne que Balzac buvait jusqu'à trente tasses de café par jour. Alors que Voltaire est assurément l'amateur de café le plus illustre. À son médecin qui le mettait en garde contre les effets nocifs d’un abus de café sur sa santé, l’homme de plume répondait : « S'il en est ainsi, voici quatre-vingts ans que j'essaie de m'empoisonner ». Sans tomber dans l’abus comme ces hommes de lettres, le café permet de rester éveillé sans être excité et améliore la concentration de même que la mémorisation. Et là je ne mentionne pas les nombreux bienfaits sur la santé. D’ailleurs, tant et aussi longtemps qu’il n’y a pas d’excès, tout va bien!

100e Café du matin
Le billet Café du matin avait pour mission d’être tonique, réconfortant et présent tout comme l’est ce breuvage matinal. Aujourd’hui c’est le centième café que nous prenons ensemble, toujours à petite dose pour en récolter que les bienfaits et une certaine clarté d’esprit. C’est le centième matin où j’échange avec vous mes réflexions sur un sujet donné, et si parfois certains textes ébranlent, n’oubliez pas qu’avant de les publier, j’ai ressenti ces mêmes secousses.

Et ça se poursuit!
Dès le lundi matin, je continuerai à vous faire part de mes réflexions longuement méditées, exprimées de façon parfois maladroite, quelque peu trop franche, tantôt avec un trait d’humour mais toujours sans malice. Je ne détiens pas la vérité. Disons plutôt que j’emprunte les chemins de la sagesse quand la route n’est pas trop mal signalée ou lorsqu’il n’y a pas de détour menant directement à un cul-de-sac! J’explore, je fouine, je creuse et je vous fais part de mes découvertes en toute simplicité, en toute honnêteté.

En définitive, pour être en mesure d’apprécier la saveur du Café du matin rien ne vaut la présence d’amis tels que vous!

Bonne semaine tout le monde!

Mésange

P.-S. Chers internautes, merci pour votre constante participation; vos interactions rendent ce blogue des plus vivants! Cher Robert, un merci tout spécial pour les clichés qui ornent si magnifiquement mon Café du matin.


Winston Churchill Quote

"It is a mistake to look too far ahead. Only one link of the chain of destiny can be handled at a time." [Winston Churchill]

Citation de Edward Everett

« Certes, je ne suis qu'un. Mais je suis un. Je ne peux pas tout faire. Mais je peux faire quelque chose. Et le fait de ne pas pouvoir tout faire ne m'autorise pas à refuser de faire ce que je peux faire. » [Edward Everett]