[Photographie tirée de Dreamstime] |
“ qUAND une broutille
prend des proportions de
calamité. ”
Encore une fois, mon frigo me fait la tête; au lieu de réfrigérer, il
réchauffe les aliments. Le ventilateur qui propulsait l’air froid a cessé de
fonctionner dû à amoncellement de glace bloquant ainsi le passage de l’air
froid dans le conduit. Je sais, c’est
très technique pour un lundi matin, mais je suis sûre que vous me pardonnerez cette
petite embardée.
Donc, le frigo a décidé de ne plus jouer le rôle pour lequel il avait
été acheté. Une partie du contenu s’est retrouvé à la poubelle (aucun risque
à prendre) et le reste a été réparti dans la partie froide du garage et sur le
balcon. Entièrement
vidé, il trône au centre de la cuisine cerné par les pièces démontées et une
belle collection d’outils. Et caché derrière, mon mari s’échine à trouver la
source du problème.
En attendant de trouver la cause de ce dérèglement, je fais la navette entre
le garage et la cuisine pour obtenir ces essentiels à notre
subsistance. Oubliez le menu gastronomique, je cuisine avec un minimum
d’ingrédients puisque tout devient compliqué. Le simple fait de me préparer un café
est tout un exploit, car voyez-vous j’ajoute du lait à mon breuvage ce
qui m’oblige à faire un détour périlleux par le garage. Eh oui,
vous l’avez deviné, dans un garage il y a un tas de trucs qui doivent être
contournés en usant de mille précautions pour éviter de
s’offrir un détour inopportun à l’hôpital. Bref, pour chaque tasse
de café, je dois planifier à l’avance mon expédition.
Mais pourquoi me plaindre? Je peux savourer mon café préparé comme je l’aime, j’arrive à me nourrir
convenablement, de plus, je fais même de l’exercice!
Mes petites misères ne sont que des inconforts momentanés, des
incommodités isolées, elles n’ont rien à voir avec les graves infortunes qui minent la santé, la sécurité et le bien-être des habitants de certains pays sous-développés. Je n’ai pas à
marcher des jours entiers pour me procurer des denrées ou des médicaments; il me suffit de faire quelques pas, de m’étirer le
bras et ça y est!
Alors, lorsque j’entends les gens se plaindre de tout et de rien, de ces
« grandes misères » qui leur compliquent la vie, je me pose cette
question : serions-nous trop gâtés par la vie pour ne plus être en mesure
de faire la différence entre l’essentiel et le superflu, entre la survie et le confort, entre ce qui est important et ce qui ne l’est pas?
En ce lundi matin, je
pars à la recherche de mon litre de lait et au diable le frigo. Ce n’est qu’une
vétille qui ne devrait gâcher en rien une si belle journée.
Réduire la taille et l’importance
de ses « malheurs », c’est s’assurer une vie beaucoup plus agréable!
Bonne semaine tout le
monde!
Mésange
un souvenir quand mon mari a changé le thermostat !c'était en été il y a de nombreuses années
RépondreSupprimerc'est vrai que des broutilles nous gâche le quotidien, justement parce que ce sont des riens, comme le petit cailloux dans la chaussure qui fait oublier l'important.
Allons un lundi matin avec la question existentielle, c'est peut-être une bonne semaine aussi !
courage pour la réparation (ici c'est un robinet qui fuit malgré les différentes interventions ;-))
Chère Josette,
SupprimerUn robinet qui fuit est-ce un robinet qui prend la poudre d'escampette?
Blague à part, si après vos multiples tentatives vous n'arrivez pas obtenir le résultat souhaité, il serait tentant de lui tordre le cou sinon faites planer la menace que vous allez le remplacer par un modèle "plus jeune", ça marche à tous les coups!!!
Bons travaux et bonne semaine Josette!
Bonne semaine à vous, Mésange, malgré les ennuis qui perturbent quelque peu la préparation de votre café et des repas. Cela vous donne quand même le loisir d'apprécier la gentillesse de votre mari et, lorsque le réfrigérateur sera réparé, j'imagine que vous fêterez avec votre époux une juste victoire de son ingéniosoté sur la technique moderne. Savoir que vous pouvez compter l'un sur l'autre, pour les petites choses comme pour les plus importantes, est une chance et un bonheur. A bientôt, Mésange!
RépondreSupprimerChère Anne, vous connaissez bien mon mari. Il a trouvé la source du problème et il a même bricolé un petit mécanisme pour que "plus jamais" l'incident ne se reproduise. Il a du génie, je dois le dire!
SupprimerNous ne sommes pas encore rendus à l'étape de festoyer mais ça ne saurait tarder. Merci chère Anne pour la douceur de vos mots. Pouvoir compter sur quelqu'un pour les petites comme pour les grandes choses, c'est absolument merveilleux!
Belle et douce semaine sous le soleil!
Bonsoir Mésange ! Je comprends ton agacement dû à tous ces désagréments et même s'il y a plus grave, ton découragement (passager) est légitime.
RépondreSupprimerLe plus "simple" serait que le froid qui sévit au Canada remplace temporairement ton frigo défaillant et que tu invites une vache dans ton salon pour la réserve de lait... ;-)
Bon, il est vrai que mes solutions "simples" sont plutôt compliquées, non ? ;-)
Mieux vaut faire confiance à ton mari et espérer que la panne n'est pas trop grave et qu'il pourra réparer rapidement.
Bon courage Mésange et bravo à toi qui sait toujours relativiser :-)
Je te fais de gros bisous
Chère Oxy,
SupprimerC'est vrai que l'extérieur nous sert de gros "frigo", l'ennui c'est que la température extérieure est loin d'être stable. Bonne nouvelle, le frigo fonctionne et mon mari n'est pas complètement mort! Ouf!
Tu m'as fait bien rire avec ton idée de "vache dans le salon". Juste le fait d'imaginer la tête que mon mari ferait en me voyant pousser, tirer, m'acharner sur cette grosse bête pour la convaincre de prendre le thé dans le salon, ça me fait amplement rigoler. Mais ton idée n'est pas si mauvaise: j'ai souvent rêvé d'avoir une chèvre comme celle de M. Séguin, avoue qu'elle prendrait moins de place que ce gros ruminant! Cependant, je crains pour mon mobilier; ça peut mâchouiller n'importe quoi!
Comme il est bon mon café ce matin! Sans effort et sans contorsion de toute sorte!
Merci ma belle Oxy et mille baisers pour toi et ton petit monde!