Quelques flocons tout blancs dansaient entre ciel et terre.
Ils semblaient perdus dans cet infiniment grand
Dans cet horizon sans fin.
Et pourtant, ils se suivaient, déambulant joyeusement l’un près de l’autre.
Comme s’ils étaient interpelés par une voix venant d’en haut.
Étaient-ils attendus quelque part?
Peut-être?
Peut-être…
Les cloches de l’église se mirent à sonner dans la nuit.
Cette nuit déjà installée au-dedans comme au-dehors.
Et les flocons poursuivaient leur route vers le son des cloches,
Vers cette musique céleste qui les faisait valser d’un pas si léger, si léger.
Le clocher, les toitures et le sol déjà froid les attendraient.
Peut-être?
Peut-être…
Le silence baignait les rues, les trottoirs, les petits bois autour.
Où était tout le monde? Où était la vie et ses bruits?
Quelque part au chaud. Quelque part près de Dieu.
Et les flocons tout blancs, tout blancs
Avançaient silencieusement vers la grande porte.
Pourraient-ils entrer dans l’église?
Peut-être?
Peut-être…
La vie résonnait entre les murs.
Des voix s’élevaient et la nuit devint jour.
Et l’obscurité devint lumière du ciel.
Les flocons patientant devant le porte écoutaient…
Ils écoutaient la joie de Noël se répandre d’un coeur à l’autre.
Ils écoutaient les anges célébrer l’arrivée de l’enfant Jésus.
Et ils espéraient…
Une place dans la crèche.
Une place entre la mère et le fils.
Une place sous le regard aimant de l’Amour.
De cet Amour qui regarde.
De cet Amour qui se donne.
De cet Amour infini qui étreint tout sur son passage.
Dans l’église, une petite fille avait vu les flocons par la fenêtre.
Et comme Noël avait touché son coeur
De la plus délicieuse façon, elle poussa la porte
Faisant grincer fortement les gonds,
Faisant tourner tous les regards dans sa direction.
Et tout doucement, les flocons entrèrent
Comme des plumes soufflées par le vent,
Portant la douceur sur leur dos,
Portant la pureté dans leur coeur.
Et au pied de la crèche, ils se laissèrent tomber
Émerveillés par la scène, apaisés par la chaleur de l’amour.
Mais l’étonnement fut si grand que…
Tous les flocons fondirent de joie. Tous sauf un.
La petite fille qui les avait suivis d’un pas si léger
Ramassa les flocons devenus eau et l’offrit à l’enfant Dieu.
Le dernier flocon qui restait, vit le geste de l’enfant
Et l’imprima dans son coeur.
Il se dit qu’il n’y avait pas plus bel endroit au monde
Que celui d’être dans le coeur de Dieu.
Et à son tour, il se mit à fondre de joie.
La fête de Noël, c’est la fête de l’amour. Pour vous. Pour moi. Pour tout le monde.
En cette belle nuit, laissez votre coeur fondre de joie et devenir aussi doux que le regard aimant d’une mère accueillant son enfant en ce monde.
Joyeux Noël!
Jocelyne Gagné xox
Ma chère Jocelyne,
RépondreSupprimerOOOOH comme c'est beau...je suis retournée pendant un court instant à l'époque ou j'étais encore une petite fille, suivant mes parents à la messe de minuit pour célébrer Noël. A l'église il y avait l'odeur de l'encens, des sapins, me reviennent ainsi que les chants, mes petites mains dans celui de mon père pour me rechauffer.
On n'avait pas de cadeaux sous le sapin, aux Pays Bas on fête cela le 5 décembre à le st. Nicolas.
Noël c'était la naissance de Jésus, la joie de sa venue au monde, les anges qui chantaient, le bon repas de famille, les jeux, les rires et bien sur pour pour moi beaucoup de dessins d'anges, de sapins et de crèches avec des gâteaux aux épices et du chocolat chaud. C'était simple, beau, chaleureux et magique. Merci de m'avoir ramené un peu en arrière pour avoir réveiller de si beaux souvenirs plein d'amour en moi.
Je te souhaite de passer de merveilleuses fêtes ma Jocelyne entourés des tiens, je te serre tout contre mon cœur et te dis "Joyeux Noël" ma grande sœur de l'autre côté de l'océan.
Je t'embrasse xoxoxoxoxoxox,
Miriam
Merci ma chère amie! Te lire me rappelle de doux souvenirs de ma jeunesse: les bonbons déposés au pied du lit le matin de Noël, suivi du (pas des) cadeau! (On savait que nos parents avaient travaillé fort pour économiser pour pouvoir nous offrir quelque chose qui allait nous faire plaisir. Et ils ne rataient jamais leur coup. Et puis, on avait eu le temps d'en rêver longtemps de «ce» jouet.
RépondreSupprimerEt puis, quand ma famille allait à la messe, moi, j'allais chanter dans le choeur. J'ai toujours fait partie d'une chorale, ou d'un trio, ou simplement chanter en solo pour la messe de minuit. Ce n'est que depuis trois ans que je ne chante plus. Juste dans ma douche. Ou dans l'auto. Et encore... Parfois, je gratte ma guitare. Pas souvent. Bref, mes fêtes de Noël ont toujours été ponctués par de beaux souvenirs. Comme les tiens. :-)
En lisant ton beau message, j'ai appris quelque chose: Noël dans ton pays était célébré le 5 décembre... Wow, les chanceux! Vingt jours en moins à attendre!
Merci, chère petite soeur, de m'avoir partagé tes beaux souvenirs. Je vais les garder dans mon coeur.
Joyeux Noël ma douce amie! Et que le ciel soit généreux et te comble d'une bonne santé, d'amis extraordinaires, de beaux contrats (peinture), d'amour et de petits bonheurs par centaines.
Je t'embrasse. xxoxoxoxx
Jocelyne mon amie!
RépondreSupprimerTu me fais revivre mes Noëls d'enfant. Chez-nous on allait à la messe minuit en cariole. Papa harnachait les chevaux et les attelait à sa belle cariole rouge. On se blottissait sous les chaudes couvertures de laine de mouton et au son du chant des grelots on se dirigeait vers l'église paroissiale.
Et les jolis flocons dansaient tout autour et nous
accompagnaient .
On avait hâte d'aller donner des sous à l'ange de la crêche qui bougeait la tête pour nous remercier.
Je chantais aussi dans la chorale de la messe de minuit. De vrais beaux chants traditionnels de Noël.
Au retour maman nous servait un délicieux réveillon tout fait maison!
Et nous recevions le cadeau et un sac de bonbon et de fruits.
Nos Noëls d'enfant étaient des Noëls de paix, d'amour et de joie!
C'est mon souhait pour toi!💝🌠🎄
Chère Ginette, quels beaux souvenirs tu nous partages, là! Wow! Quel bonheur d'entrer dans une époque que je n'ai pas connue mais dont on m'a parlée si souvent. Mais de lire ces épisodes vécus dans un passé pas si lointain, c'est un réel bonheur car on savoure tes images, tes beaux mots, ces belles scènes d'autrefois. Tu as raison, tout était fait maison... Et le contact humain était tellement précieux. On secouait ''pépère'' parce qu'il dormait et non parce qu'il avait le nez collé sur sa ''tablette''. Et les enfants s'amusaient avec un rien: des billes, des petits soldats de plomb, la pelote de laine subtilisé dans le panier à tricot de ''mémère''. C'était un délice que de voler les trous de beigne avant qu'ils ne soient cuits. C'était un bonheur d'écouter les histoires que les oncles et tantes racontaient à tour de rôle pour nous faire rire. La vie était tissée autrement: un peu plus serrée - un peu plus colorée - et pas mal plus vivante! Aujourd'hui c'est différent mais on veut encore les mêmes choses: la paix, l'amour, la joie...
SupprimerEt une connexion Internet. ;-)
Merci pour ton message et ce doux rappel de ta jeunesse; c'était du bonbon à lire.
Je te souhaite un magnifique Noël entourée de gens chaleureux, généreux et plein de vie comme toi. xoxox