Difficile de se faire surprendre par le mauvais temps! Le coquin se fait annoncer par un grondement sourd et continu, tel un chien qui grogne. On voit arriver l'orage avant même que les premières gouttes de pluie touchent le sol - le ciel s'obscurcit, les nuages s'épaississent et le bleu céruléen vire au bleu anthracite. Un parfum de terre mouillée se fait sentir. L'air lourd et chargé d'humidité transporte désormais la fraicheur de l'eau. Le vent se lève. Les éclairs bombardent le ciel cherchant une cible à atteindre. L'orage approche...
L'appareil photo à la main, moi j'attends l'éclair qui déchirera le ciel, mais rien de concret ne vient. Que des flash diffus entre les nuages. Le ciel tremble, la terre est secouée par le vent et la pluie tombe drue mais nulle foudre, ni sillon fulgurant, seulement quelques éclats d'obus sous les nuages.
La ligne d'orages s'avance. Aurais-je le plaisir de capter un serpent de feu dans ma lentille? Peut-être. La soirée est encore jeune.
Mais en attendant, je suis déçue. Aucun frisson, ni temblement, juste un bon vent qui me force à fermer les fenêtres après une journée chaude et éprouvante.
Quand l'orage approche vaut mieux le regarder passer plutôt que de se mettre sur son chemin...
[Photographie prise par J. Gagné] |
Mésange
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