Il m’arrive d’entendre des phrases telles que : « Je travaille trop. Je me nourris mal. Je ne fais pas assez d’exercice. Je manque de sommeil. Je consomme trop. Je cours tout le temps. Je suis claqué. J’ai besoin de repos…»
À part ça, est-ce que ça va?
Eh bien non! Pourquoi? Il n’y a pas d’équilibre. La balance penche de gauche à droite selon le besoin immédiat à combler. On ne cherche pas plus loin; on remplit le vide qui s’est créé.
Lorsque l'on souffre de pénurie, on a tendance, et c’est malheureux, à vouloir obtenir son opposé. Par exemple, un homme forcé de travailler sur une toiture à 40oC souhaitera se retrouver au frais dans un igloo. À l’inverse, un homme qui marche depuis plusieurs heures par temps glacial voudra mettre ses membres engourdis au chaud dans un bain d’eau bouillante. Plus l’inconfort est grand, plus on visera les extrêmes.
Certes, on peut jouer longtemps à se promener ainsi d’un pôle à l’autre, mais à la longue on s’épuisera. On finira par croire que notre jugement est faussé, que notre boussole perd le nord, que l’on est totalement à côté de la plaque! À nous de voir, mais tôt ou tard, la course de la compensation devra prendre fin.
Revenons en amont du problème : de façon générale, nous sommes tous des déséquilibrés. Vu de cette façon, ce n’est pas une bonne nouvelle en soi, mais soyons réalistes, on souffre tous d’un manque quelconque. Que ce soit une insuffisance d’amour, d’argent, d’attention, de nourriture, de valorisation, de chaleur, de considération, d’amis, de temps, etc., on est en manque! Qui dit manque, dit besoin de combler ce vide. Alors on ajoute des poids lourds dans sa balance pour ne plus éprouver cette sensation de besoin qui nous tiraille. Au final, on compense et on se retrouve en bout de ligne avec un surplus. Le problème est loin d’être réglé, il a juste changé de camp!
Donc, comment rétablir l’équilibre entre l’excédent et l’insuffisance?
En effet, il n’y a pas trente-six solutions: il faut déplacer des items dans sa balance. On ne parle plus ici de combler ni de retrancher. On effectue des ajouts ou des retraits progressifs et on attend de voir comment le tout se comporte.
Par exemple, si l’exercice n’est pas ma tasse de thé, je ne me lancerai pas dans un programme d’entraînement intensif; je vais plutôt y aller graduellement. Quand la routine sera bien installée, je pourrai augmenter le nombre de périodes d’activité physique. Le fait d’y aller petit à petit me permettra de voir si ma balance se met à basculer de l’autre côté, c’est-à-dire dans l’excès. En procédant ainsi, je pourrai revenir aisément sur mes pas si je fais fausse route.
En outre, il ne faut pas laisser les maladies issues d’un déséquilibre (fatigue, stress, apathie, migraines, brûlures d’estomac, etc.) nous mordre les mollets. Regardons notre balance et dosons le poids. Le poids santé est la juste mesure; nous nous en porterons mieux et les témoins lumineux de notre tableau de bord finiront par s’éteindre d’eux-mêmes.
Puisque l’équilibre n’est pas inhérent au style de vie d’aujourd’hui, c’est à chacun de nous de le rechercher, et une fois obtenu, de le préserver.
En toute chose, visons le juste milieu.
Mésange
À part ça, est-ce que ça va?
Eh bien non! Pourquoi? Il n’y a pas d’équilibre. La balance penche de gauche à droite selon le besoin immédiat à combler. On ne cherche pas plus loin; on remplit le vide qui s’est créé.
Lorsque l'on souffre de pénurie, on a tendance, et c’est malheureux, à vouloir obtenir son opposé. Par exemple, un homme forcé de travailler sur une toiture à 40oC souhaitera se retrouver au frais dans un igloo. À l’inverse, un homme qui marche depuis plusieurs heures par temps glacial voudra mettre ses membres engourdis au chaud dans un bain d’eau bouillante. Plus l’inconfort est grand, plus on visera les extrêmes.
Certes, on peut jouer longtemps à se promener ainsi d’un pôle à l’autre, mais à la longue on s’épuisera. On finira par croire que notre jugement est faussé, que notre boussole perd le nord, que l’on est totalement à côté de la plaque! À nous de voir, mais tôt ou tard, la course de la compensation devra prendre fin.
Revenons en amont du problème : de façon générale, nous sommes tous des déséquilibrés. Vu de cette façon, ce n’est pas une bonne nouvelle en soi, mais soyons réalistes, on souffre tous d’un manque quelconque. Que ce soit une insuffisance d’amour, d’argent, d’attention, de nourriture, de valorisation, de chaleur, de considération, d’amis, de temps, etc., on est en manque! Qui dit manque, dit besoin de combler ce vide. Alors on ajoute des poids lourds dans sa balance pour ne plus éprouver cette sensation de besoin qui nous tiraille. Au final, on compense et on se retrouve en bout de ligne avec un surplus. Le problème est loin d’être réglé, il a juste changé de camp!
Donc, comment rétablir l’équilibre entre l’excédent et l’insuffisance?
En effet, il n’y a pas trente-six solutions: il faut déplacer des items dans sa balance. On ne parle plus ici de combler ni de retrancher. On effectue des ajouts ou des retraits progressifs et on attend de voir comment le tout se comporte.
Par exemple, si l’exercice n’est pas ma tasse de thé, je ne me lancerai pas dans un programme d’entraînement intensif; je vais plutôt y aller graduellement. Quand la routine sera bien installée, je pourrai augmenter le nombre de périodes d’activité physique. Le fait d’y aller petit à petit me permettra de voir si ma balance se met à basculer de l’autre côté, c’est-à-dire dans l’excès. En procédant ainsi, je pourrai revenir aisément sur mes pas si je fais fausse route.
En outre, il ne faut pas laisser les maladies issues d’un déséquilibre (fatigue, stress, apathie, migraines, brûlures d’estomac, etc.) nous mordre les mollets. Regardons notre balance et dosons le poids. Le poids santé est la juste mesure; nous nous en porterons mieux et les témoins lumineux de notre tableau de bord finiront par s’éteindre d’eux-mêmes.
Puisque l’équilibre n’est pas inhérent au style de vie d’aujourd’hui, c’est à chacun de nous de le rechercher, et une fois obtenu, de le préserver.
En toute chose, visons le juste milieu.
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