Les tout premiers pas - ces petits pas incertains, hésitants et timides ont fait la joie de nos parents. Bébé, on voyait déjà loin devant. On s’accrochait au sourire de maman et de papa qui nous tendaient les bras et on oubliait momentanément la dureté du sol qui nous attendait et le manque de grâce de nos mouvements. Un pied devant l’autre, en transition vers quelque chose d’inconnu mais de rassurant. On ne considérait pas la démarche en soi, trop préoccupé à réussir l’exploit qui était de se déplacer sur nos deux jambes. L'objectif à atteindre: se tenir debout et avancer. Voilà c'est fait et pourtant, c’était un but qui devait durer toute une vie…
Les années ont passé et les prouesses quotidiennes devinrent insignifiantes – la vie était ennuyeuse et ordinaire. On voulait plus. Alors, on s’est mis à viser l’excellence, la perfection pour nous tenir occupé, comme investi d’une mission. De nos petits pas chancelants, on s’est préoccupé de la démarche, de l’élégance du mouvement, de la longueur du pas, du déhanchement, etc. C’est ridicule, vous me direz, mais regardez à la loupe vos actions et elles tournent toutes autour de la même ambition : la perfection. Vos gestes, vos pensées, vos objectifs, vos défis, ils sont tous polarisés vers un idéal à la fois inaccessible et décevant. L’excellence est un rêve tout comme celui de vouloir caresser la lune de ses deux mains; c’est poétique mais non réaliste.
Et que penser de l’optimisation, la plus-value, l’amélioration, la progression? Apparemment, on souhaite tous avancer que ce soit à pas de souris ou à grandes enjambées, car l’immobilité n’est pas dans notre nature. Notre besoin est de progresser et surtout d’évaluer notre cheminement sur la ligne du temps. Par exemple, si je regarde où je me situais il y a cinq ans et où j’en suis aujourd’hui, est-ce que je peux affirmer qu’il y a eu progression? Est-ce que je peux constater qu’il y a eu amélioration de ma situation actuelle par rapport aux cinq dernières années? Elle est là mon échelle d’évaluation! Vous ne devez en aucun cas vous mesurer à votre voisin de palier, à votre collègue de travail ou à votre beau-frère. La ligne du temps, la vôtre, est votre seul point de comparaison, et s’il y a progrès, il y a forcément satisfaction.
Je progresse, donc je suis heureux!
On n’a nullement besoin de la perfection pour se sentir heureux, comblé, épanoui. Par une simple amélioration de notre état actuel, on arrive à obtenir de la fierté, du plaisir, de la satisfaction, du contentement. On apprécie ce que l’on fait et ce qui nous arrive et on est prêt à poursuivre notre progression, car nous savons qu’au final, on en retirera une grande joie. Avec peu d’efforts, on arrive à obtenir beaucoup.
On se souvient qu’apprendre à se tenir debout et à avancer fut le premier exploit de notre vie. Pourtant, ce tour de force demeure… Chaque jour nous devons apprendre à rester debout devant l’adversité, les pieds bien ancrés au sol quand le vent est déchaîné. Chaque jour nous devons réapprendre à avancer, à progresser, à s’améliorer et à être satisfait de s’être bonifié comme un bon vin. Chaque jour, avec juste un simple petit pas…
Quand on y pense, l’important ce n’est pas d’atteindre la lune mais de viser les étoiles; ce n’est pas de rejoindre le pôle Nord mais de se mettre en chemin; ce n’est pas d’accomplir des hauts-faits mais de poser des gestes anodins qui feront toute la différence.
Un seul pas suffit pour se mettre en route… vers le bonheur.
Mésange
Et que penser de l’optimisation, la plus-value, l’amélioration, la progression? Apparemment, on souhaite tous avancer que ce soit à pas de souris ou à grandes enjambées, car l’immobilité n’est pas dans notre nature. Notre besoin est de progresser et surtout d’évaluer notre cheminement sur la ligne du temps. Par exemple, si je regarde où je me situais il y a cinq ans et où j’en suis aujourd’hui, est-ce que je peux affirmer qu’il y a eu progression? Est-ce que je peux constater qu’il y a eu amélioration de ma situation actuelle par rapport aux cinq dernières années? Elle est là mon échelle d’évaluation! Vous ne devez en aucun cas vous mesurer à votre voisin de palier, à votre collègue de travail ou à votre beau-frère. La ligne du temps, la vôtre, est votre seul point de comparaison, et s’il y a progrès, il y a forcément satisfaction.
Je progresse, donc je suis heureux!
On n’a nullement besoin de la perfection pour se sentir heureux, comblé, épanoui. Par une simple amélioration de notre état actuel, on arrive à obtenir de la fierté, du plaisir, de la satisfaction, du contentement. On apprécie ce que l’on fait et ce qui nous arrive et on est prêt à poursuivre notre progression, car nous savons qu’au final, on en retirera une grande joie. Avec peu d’efforts, on arrive à obtenir beaucoup.
On se souvient qu’apprendre à se tenir debout et à avancer fut le premier exploit de notre vie. Pourtant, ce tour de force demeure… Chaque jour nous devons apprendre à rester debout devant l’adversité, les pieds bien ancrés au sol quand le vent est déchaîné. Chaque jour nous devons réapprendre à avancer, à progresser, à s’améliorer et à être satisfait de s’être bonifié comme un bon vin. Chaque jour, avec juste un simple petit pas…
Quand on y pense, l’important ce n’est pas d’atteindre la lune mais de viser les étoiles; ce n’est pas de rejoindre le pôle Nord mais de se mettre en chemin; ce n’est pas d’accomplir des hauts-faits mais de poser des gestes anodins qui feront toute la différence.
Un seul pas suffit pour se mettre en route… vers le bonheur.
Mésange
merci pour votre blog... si beau. Ce soir, après avoir lu pas mal de vos pages, j'ai retrouvé un brin de sourire, au travers de grandes souffrances. MERCI encore.
RépondreSupprimerCher voyageur du Net, cela me fait véritablement chaud au coeur de savoir que ces quelques lignes vous ont apporté quelque réconfort. Un brin de sourire c'est une amorce qui peut vous mener loin, vers quelque chose de plus grand. Inutile d'attendre que le bonheur se pointe sur son cheval blanc, il est tout près attendant d'être cueilli ou simplement remarqué... Le bonheur ce n'est pas si compliqué... c'est un simple état d'esprit. Alors, si un sourire est venu illuminer votre visage, la prochaine fois prenez la peine de regarder votre miroir et vous verrez que le bonheur n'est pas si loin!
SupprimerMerci de votre lecture, de votre passage... Merci pour ce grand bonheur!