Je n’en reviens tout simplement pas! La liste des choses à faire est aussi longue que celle du Père Noël mais la mienne est loin d’être un cadeau! Il y a les rénovations de la maison à poursuivre, la rotation été/hiver des placards à terminer, les dossiers à archiver, les photos à trier, la comptabilité à faire, les articles à rédiger, les livres à lire, les exercices de guitare à effectuer, etc. Mais par quel bout commencer quand il y a tant à faire? Comment garder la tête hors de l’eau quand la ligne de flottaison est située juste sous le nez, prête à nous étouffer?
Au départ, on accepte les tâches croyant que notre horaire pourra absorber l’ajout de nouveaux projets. L’horaire parvient à s’étirer aussi facilement que l’estomac. Mais quand il est trop plein, le surplus doit être évacué que ça nous plaise ou non!
Quand il y a beaucoup de choses à faire, on se sent occupé et cette sensation nous rassure. Cependant, on a tendance à oublier qu’à faire trop de choses en même temps, la démotivation nous guette au tournant. Voici les signes avant-coureur du manque de motivation :
a) La complexité de la tâche – En faire un peu à la fois, c’est bien… Lentement mais sûrement, le projet qui semblait infaisable au départ, progresse. Mais à force d’étirer le processus sur deux siècles, on se rend compte que labourer toute la planète, c’est trop pour une seule personne; soit on rapetisse notre champ, soit on demande de l’aide.
b) La monotonie de la tâche – Quelle était notre motivation au départ? Qu’est-ce qui nous ennuie maintenant? Ce que l'on doit considérer, ce n’est pas la tâche elle-même mais plutôt la manière dont elle est effectuée. Être attentif à ce que l’on fait rend le travail plus intéressant.
c) Les grugeurs de temps – Les petits coups fils anodins qui prennent tout notre temps, les distractions sur Internet ou à la télévision, le décompte des mouches qui veulent sortir du bureau ou de celles qui y ont laissé leur peau, une mauvaise organisation, un classement bâclé, les conversations près de la machine à café, bref, la déconcentration se manifeste lorsqu’on perd de vue notre objectif c’est-à-dire ce qui se trouve devant soi.
Une des façons de conserver sa motivation, c’est de prendre les tâches une après l’autre – sans regarder le sentiment qu’on éprouve vis-à-vis chacune d’elles. Elles doivent être faites, un point c’est tout. Les ça-me-tente-pas et je-le-ferai-plus-tard ne font que grossir l’accumulation au lieu de abaisser le niveau de travail. L’action de cocher, surligner ou raturer une tâche est très motivant. Mieux encore, le fait de conserver sa liste dans notre champ de vision agit comme stimulant : on voit ce qui a été fait (au cas où on l'aurait oublié)!
Avoir en tête des choses inachevées c’est comme regarder une paire de chaussettes qui a le nez en dehors d'un tiroir à demi fermé : ça dérange! Et quand cela dérange, une action s’impose : soit on range ladite chaussette afin de fermer le tiroir ou soit on la sort de là! Comme on ne peut pas passer sa vie à accumuler des chaussettes coincées dans les tiroirs de nos bureaux, vaut mieux alors retrousser nos manches et les ranger une bonne fois pour toutes!
Tout compte fait, avant d’entreprendre toute chose, ayez à vos côté la motivation car elle est l’élément déclencheur. Ensuite, passez à l’action afin d’éliminer le doute et les pensées déprimantes qui peuvent surgir avant le passage à l’acte. Finalement, demeurez concentré dans le but ultime de venir à bout de votre lot de travail.
Ce qui compte le plus, ce n’est pas d’entreprendre les choses, mais de les terminer…
Mésange
C'est vrai ce que tu dis. J'ai tendance à ne pas finir parce qu'il y a toujours de nouveaux projets plus intéressants à faire. Je vais essayer ton truc.
RépondreSupprimerMerci
Merci à toi. Il est vrai que la nouveauté est toujours plus attirante que le reste. Car qui dit nouveauté dit enthousiasme. Si on conserve sa motivation pour les projets en cours, on risque de ne pas se laisser attirer (ou distraire) par les nouveaux projets. L'important c'est de rester motivé.
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