Au milieu du chaos...

Dans toutes les situations réunies, on serait tenté de croire que c’est lors d’un déménagement que l’on est confronté au pire chambardement qui soit. Cependant, même lors d’un transfert de propriété, il y a un certain ordre : les objets sont dans les bonnes boîtes et ces dernières sont bien identifiées. En revanche, entamer une série de travaux de rénovation est sans contredit la pire condition à laquelle on a à faire face: on perd nos repères parce que tout change de place. Pour vider une pièce, on doit répartir son contenu dans quatre autres pièces et dans chacune d’elles, redistribuer le tout afin de libérer un peu d’espace. Au bout du compte, tout est ailleurs et rien n’est vraiment à sa place! Alors chaque fois que l'on voudra ranger un truc, on devra y réfléchir à deux fois, car depuis le début des travaux, le mobilier a emprunté un parcours labyrinthique pour aboutir quelque part dont on n'y aura accès qu'une fois le travail terminé.

La nature n'attend pas...

Par beau temps ou mauvais temps, par temps chaud ou humide, occupée ou non, je dois récolter les fruits et les légumes quand ils sont prêts. Les légumes peuvent parfois attendre quelques jours; les petits fruits, difficilement. De plus les oiseaux se lèvent plus tôt que la cueilleuse, donc, à quatre heure et demie du matin, non seulement ils chantent mais ils mangent ma récolte! Donc, je dois être plus rapide ou mieux encore, plus astucieuse qu’eux. Je recouvre donc mes arbres fruitiers d’un filet. Ça complique la cueillette et ça prolonge le processus, mais il y a pire. Parfois les oiseaux plus audacieux (je n’oserais pas dire plus futés car ça c’est moi) arrivent à se faufiler sous l’immense filet, mais malheur à celui qui s’y aventure car la porte de sortie est difficile à trouver surtout quand un chat attend sagement que s’épuise le petit déjeuner volant. À coup sûr l’inimaginable survient. Et vlan! Voilà que le pauvre petit déjeuner vient d’y laisser ses plumes!

[Photographies prises par J. Gagné]
Malgré quelques inconvénients d’ordre technique, j’aime les petits fruits et la cueillette en elle-même. N’empêche qu’il ne faut pas se leurrer, il y a du travail à faire pour obtenir une belle récolte. Ça ne pousse pas tout seul! Désolée! Et comme je l’ai mentionné plus haut, parfois je suis tellement débordée que j’aimerais que la nature attende que je sois prête, mais c’est l’inverse qui se produit et je dois m’y soumettre. La nature a ses droits, des droits que je n’ai pas. Néanmoins, je profite de ce qu’elle me donne si généreusement. Donc, on peut dire qu’on est quitte!

L’autocueillette des bleuets a débuté… C’est maintenant que ça se mange! Oubliez les bleuets des États-Unis! Mangez local, et ce, à l’année en faisant vos réserves! Dépêchez-vous, ça ne durera pas indéfiniment!

Mésange

4e lundi de juillet 2011

[Photographie tirée de Dreamstime]
Le temps file comme l’eau à travers une passoire. Je vois défiler l’été à travers les trous de la moustiquaire, ayant peu de temps à passer à l’extérieur puisqu’à l’intérieur, il y a les travaux. Le café à la main, je profite de la matinée pour écrire quelques lignes mais mon cœur aimerait bien être au frais sur la terrasse à écouter le chant des oiseaux. C’est le bruit de la ponceuse qui accompagne le raclement de ma plume sur le papier et non le silence paisible d’un début de journée.

En ce lundi, mon café a un petit goût de poussière de chêne… Peut-être que la prochaine tasse sera meilleure si j’ose enfin m’écarter de ce nuage doré pour retrouver un peu de quiétude à l’extérieur? Et si j’essayais de m’isoler, d’attirer mon attention sur la présence du soleil, le roucoulement de la tourterelle ou encore sur les mots qui défilent dans ma tête, j’oublierais très certainement les incommodités des travaux en cours?

Voilà, je ne résiste plus... Au diable la poussière et les ouvriers! ce matin  je prends du bon temps à l'extérieur; il n'y a rien de tel que bon café parmi les fleurs!

Bonne semaine tout le monde!

Mésange

Citation de Robert Frost

"Le cerveau est un organe merveilleux qui se met en marche au moment où vous vous réveillez et s'arrête au moment précis où vous arrivez au bureau." [Robert Frost]

Un week-end en bleu!

Après une balade dans les magnifiques et particulièrement odorants champs de lavande, je suis rentrée à la maison avec quelques produits à base de cette fleur et bien entendu, de jolies pousses pour mon jardin. J'ai été émerveillée par cette mer bleutée tirant sur le mauve et le violet dont les nuances ondulaient au gré du vent et dont les teintes s’allumaient sous l’éclat du soleil. J’ai tellement apprécié que j’ai décidé de vous inviter à faire une petite escapade dans la belle région des Cantons-de-l’Est, plus précisément à Fitch Bay près de Magog.


[Photographies prises par G. Fontaine et J. Gagné]

Faites ce qui vous plaît!

Avant de vous confier un secret, j’aimerais que vous preniez quelques minutes pour lire et réfléchir sur ce merveilleux conte africain. Comme moi, vous constaterez qu’il est difficile de plaire à…  tout le monde!
* * *
Le secret du bonheur
[Conte africain]

[Photo tirée de Dreamstime]
Un enfant demande à son père:
- Dis papa, quel est le secret pour être heureux ?
Alors le père demande à son fils de le suivre. Ils sortent de la maison, le père sur leur vieil âne et le fils suivant à pied. Et les gens du village de dire:
- Mais quel mauvais père qui oblige ainsi son fils d'aller à pied !
- Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison, dit le père.

Le lendemain ils sortent de nouveau, le père ayant installé son fils sur l'âne et lui marchant à côté. Les gens du village dirent alors:
- Quel fils indigne, qui ne respecte pas son vieux père et le laisse aller à pied !
- Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison.

Le jour suivant ils s'installent tous les deux sur l'âne avant de quitter la maison. Les villageois commentèrent en disant:
- Ils ne respectent pas leur bête à la surcharger ainsi!
- Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison.

Psychanalyse-moi ça!

Voilà! J'en suis rendue à me confier à une grenouille puisque tous les psy de la région sont surchargés à prescrire des petits comprimés de bonheur. Ils n'ont plus le temps d'écouter: ils sortent le petit calepin et inscrive la dose recommandée (recommandée par qui au juste? Ça, aucun moyen de le savoir), le but étant de passer au suivant le plus vite possible. C'en est terminé de la chaise longue où les gens avaient le temps de s'épancher sur leurs problèmes et leurs états d'âme. De toute façon, même le client n'a plus beaucoup de temps. Résultat? Vite l'ordonnance et allez hop chez le pharmacien!

Elle a l'air sympa cette belle et grande grenouille et patiente de surcroît! Elle n'a pas bougé d'un iota depuis le début de mon déversement émotif.  Une chance, car il y a des choses qu'on ne peut raconter qu'à son confesseur et encore, et de savoir qu'elle est condamné à l'immobilité c'est rassurant; je sais que mon trop plein n'ira pas plus loin que ce banc de parc! J'aurais bien aimé me raconter mes tourments du moment, mais j'étais trop absorbée. Alors au diable le tête-à-tête avec moi-même et vive les grenouilles en bronze!  Elles seules savent écouter et garder le silence!



[Photographie prise par G. Fontaine, Boston -  MA]

Je suis sortie de ma consultation rassurée et sans papier d'ordonnance. Le simple fait de parler sans être interrompue, jugée ou moralisée m'a permis de prendre conscience que mes problèmes étaient insignifiants face à la profonde agitation du monde. Que l'action de ventiler a donné lieu à un bon nettoyage de mes pensées chassant ainsi les immondices que j'ai laissé s'entasser. Que l'idée même de savoir que tout ce qui a été divulgué demeurera secret a servi à me réconforter.

Ouvrir la porte de son coeur juste quelques instants n'a rien de bien  sorcier... Ce qui complique la donne c'est à qui vous l'ouvrez!

Dans ce cas, à défaut de psy, consultez les grenouilles!

Mésange

3e lundi de juillet 2011

[Photographie tirée de Dreamstime]
Café du matin
Semaines caniculaires - Après une soirée où les voisins ont joué du klaxon cherchant sans le savoir à tester ma tolérance, suivi d'un saut du lit accompagné d’éclats de voix provenant d'un autre voisin, j’en ai déduit que la chaleur échauffait non seulement l’air ambiant mais aussi les caractères belliqueux.

En effet, la chaleur est difficile à supporter et ses conséquences engendrent un état de fatigue difficile à récupérer. Par conséquent, on arrive à comprendre l’impatience et le manque de tolérance chez les gens. Cependant, l’inconfort ne devrait pas empiéter sur le respect des autres. Les problèmes de gestion de température interne et externe ne devraient pas devenir le fardeau de l’ensemble de la population. Comme le dirait si bien ma mère : « On a tous notre peau à porter! », d’où l’importance d’être compréhensif!

En ce lundi matin, je vous demanderais chers internautes d’être indulgents envers tous et chacun. La chaleur affecte tout le monde, certains plus que d’autres.  Restez humains durant cette période de grandes chaleurs; conservez votre bonne humeur bon gré mal gré et soyez patients; ça ne durera pas indéfiniment!

Ce matin, ajoutez à votre café la douceur du lait rehaussé d’un peu de sérénité et démarrez la semaine avec légèreté!

Bonne semaine tout le monde!

Mésange

Citation de Saint François de Sales

"On a besoin de patience avec tout le monde, mais particulièrement avec soi-même." [Saint François de Sales]

Longues soirées sur la terrasse...

[Photographie tirée de Dreamstime]
POUR LE WEEK-END...

On est loin des températures confortables! On nage dans la chaleur et la moiteur;  on s’affaisse par le manque d’air; on ne tolère plus la proximité; on évite le soleil, le bitume, les grandes avenues sans ombre et les bouchons de circulation; l’idée même de bouger nous donne le tournis, bref, on s’écrase et on attend que la saison passe. On se nourrit de glace, de vin blanc ou de boissons gazeuses et notre meilleur ami c’est le congélo! Bizarrement, c’est incroyable tout ce qu’on peut y mettre... Certains vont même jusqu'à y entreposer leur literie juste pour gagner quelques degrés en moins!

Sanctions ou récompenses?


[Photographie prise par J. Gagné]
Nombreux d’entre nous, et ce, dès le plus jeune âge, avons écopé de sanctions. Par notre indiscipline à la maison ou à l’école, et ce, sans les réclamer, on finissait par les obtenir. Différents procédés ont été mis en place, mais un seul venait à bout de notre obstination. Pour ceux et celles dont la mémoire a préféré oublier cette période dite éducative, laissez-moi vous rappeler le fonctionnement de cette merveilleuse méthode :

Premièrement, ce système avait deux formes :

1) la boîte à corvées : pour celui qui voulait en faire le moins possible, cette boîte contenait les tâches les plus désagréables à accomplir à l’intérieur de la maison. L’enfant récalcitrant pigeait à l’aveuglette dans la boîte à corvées et se retrouvait tenu à accomplir ladite corvée.

2) le bocal à sanctions: il pouvait servir de récompense ou de sanction. Le bocal devait être rempli de pièces de monnaie et à chaque fois que l’enfant se plaignait, on enlevait une pièce. Au bout d’un mois, ce qui restait, il pouvait le dépenser. Dépendamment des efforts fournis, la récompense était plus ou moins intéressante!

Ah les framboises!

Après avoir travaillé et engraissé la terre, taillé les branches, désherbé, arrosé et désherbé encore et encore, voici enfin venu le temps de la récolte: de gros fruits bien mûrs attendent les cueilleurs friands de se remplir l'estomac, mais surtout de se sucrer le bec sainement!


[Photographies prises par J. Gagné]
Qui dit cueillette dit plein air et bon air! Évidemment, avec l'été torride que nous avons, pas question de ramasser les fruits quand le soleil est au zénith! Le temps idéal, c'est tôt le matin ou à la brunante; nous le savons et les moustiques aussi d'ailleurs! On tient dans une main le récipient et de l'autre on frappe tout ce qui vole trop près de nos orifices bien délicats. Malheureusement, il y a toujours plus audacieux et on se retrouve vite à perdre patience et du même coup à échapper notre belle récolte.  Ah si les petites bêtes volantes savaient jouer au bingo, on pourrait cueillir nos petits fruits en paix!

Malgré tout, même s'il y a quelques échappées, la récolte est plus qu'abondante... Ça sera un véritable festin! Et des framboises, ça se mange tout seul!


[Photographies prises par J. Gagné]

On peut les faire tremper dans du lait, les recouvrir de crème, les asseoir sur une boule de crème glacée ou de sorbet, les poudrer de sucre ou encore les savourer nature, le fait est que la framboise a besoin de peu d'artifice pour être appréciée.


[Photographies prises par J. Gagné]
Et tant qu'à cueillir des petits fruits pourquoi ne pas profiter de la nature tout autour. Il n'y a pas d'endroit plus charmant que les espaces verts pour savourez son butin en toute quiétude...

Dépêchez-vous car le temps des framboises, c'est vite passé!

Bonne cueillette!

Mésange

2e lundi de juillet 2011

[Photo tirée de Dreamstime]
Café du matin
Quel beau week-end nous avons eu n’est-ce pas? Chaud, sec et ensoleillé; c’était en soi un véritable cadeau de la nature. Merci!
 
Bien sûr les obligations étaient au rendez-vous, mais j’ai quand même pris le temps de faire plaisir autour de moi. Le fait d’imaginer et surtout de croire que j’avais mis un peu soleil dans la vie de ceux que j’apprécie m’a fait un bien fou, et c’est ce qui me rend de si bonne humeur ce matin!
 
Loin de moi l’idée de vouloir connaître la source de ce petit bonheur, d’ailleurs ça serait comme chercher à comprendre pourquoi les fraises sont si délicieuses, bref, si comme moi vous êtes aussi énergisés par votre belle fin de semaine, allez donc partager cette belle vitalité à ceux dont la bonne humeur a oublié de leur rendre visite durant les deux derniers jours. Ventilez ces têtes trop hermétiques, chassez ces vilaines bêtes noires accrochées dans les recoins sombres de leur tête et créez du beau et du bon dans leur cœur! N’oubliez pas que quelques minutes suffisent pour convertir une journée qui a mal démarré en un jour particulièrement réussi; un sourire, une tape dans le dos ou un bon café et voilà, la magie fait tout le travail!
 
En ce lundi matin, démarrez la journée avec un bon café et offrez-le à un ami!
Bonne semaine tout le monde!
Mésange

Citation de Multatuli

"Ce n'est pas la récompense qui élève l'âme, mais le labeur qui lui valut cette récompense." [Multatuli]

Du sable plein les orteils...

POUR LE WEEK-END...

Recherchez la mer, le sable, les galets, les châteaux et les coquillages. Marchez des heures durant le long du rivage et admirez le vol léger et élégant de la mouette rieuse ou la course désordonnée du pluvier palmé. Sentez le vent jouer dans vos cheveux. Écoutez le bruissement des vagues qui déferlent sur le rivage ou encore le cri des oiseaux en quête de nourriture. Soyez attentif au tintement régulier des bouées et à la plainte continue des sirènes de bateaux. Embrassez cette immensité qui vous enveloppe de part et d’autre et laissez-vous charmer par l’infini du ciel qui se trouble à la surface de l’eau.

Le bord de mer a beaucoup d’attraits, à vous de les découvrir…

[Cape Cod, MA - Photographies prises par G. Fontaine]

Et dimanche soir avant de rentrer chez vous, regardez la ligne d’horizon s’estomper au fur et à mesure que les étoiles s’allumeront dans le ciel; voyez la nuit balayer le jour et appréciez cette journée jusqu’à la fin…

Mésange

Le ciel et l'enfer...

Voici un petit conte de Paolo Coelho que j'aimerais partager avec vous. Le net est souvent une véritable source d'information, mais aussi d'inspiration. Dans ce texte,  il n'est ni question de religion ni de croyance; juste un point de vue philosophique de la vie ou plutôt de la mort qui vous est présenté. Comme quoi, si on décide de faire le voyage à plusieurs eh bien c'est à plusieurs qu'on arrivera à destination.

Bonne lecture!

Mésange
* * *

Un homme, son cheval et son chien se promenaient sur une route. Alors qu’ils passaient près d’un arbre gigantesque, un éclair les frappa, et ils moururent tous foudroyés. Mais l’homme ne comprit pas qu’il avait quitté ce monde, et il continua à marcher avec ses deux bêtes; les morts mettent parfois du temps à se rendre compte de leur nouvelle condition…

Des pieds dans le présent...

Ma tête a toujours aimé voyager et plus souvent qu’autrement sans avoir à se déplacer. Du passé au futur en s’arrêtant à peine au moment présent, mon esprit s’évade pendant que mon corps lui reste immobile presque inerte.

Mon cerveau ne fait pas la distinction entre le souvenir et le souhait, entre les rêveries et la réalité; il voyage à peu de frais dans le temps et dans l’espace alors que mes pieds eux, ils sont bien fixés dans le présent, dans le ici et maintenant. Ils se déplacent selon ma locomotion habituelle c’est-à-dire d’un pas rapide, trop pressé même, impatient de se rendre à destination. Mes pas voyagent moins loin et pas aussi vite que ma pensée.  Fort heureusement, c’est le seul moment où je vis l’instant présent!


[Photographies réalisées par J. Gagné]

Ainsi donc, au fil du temps, mes pieds se sont laissés transportés sur des tapis roulants; ils ont marché nonchalamment sur le marbre de magnifiques hôtels; ils se sont reposés près et dans des bassins d’eau; ils ont foulé le sable et le gravier; ils ont surchauffé sur le bitume inondé de soleil et ils ont même été surpris par une tempête de neige en plein mois d’avril!  Bref, ils en ont vu sans trop se plaindre.

C’est drôle, mais ma tête ne se rappelle plus trop bien ces épisodes… encore une fois, elle devait être ailleurs!

Mésange

Citation de Gérard Jugnot

"Le rire, comme les essuie-glaces, permet d'avancer même s'il n'arrête pas la pluie." [Gérard Jugnot]

1er lundi de juillet 2011

[Photo tirée de Dreamstime]
Café du lundi…

Chaud, chaud, chaud dehors! Il va falloir s’y faire car les degrés n’ont pas l’intention de dégringoler! Et moi qui aime un bon café bien chaud le matin; avec toute cette chaleur et cette humidité, il sera un peu plus difficile à ingurgiter. À moins que je me convertisse à tous ces nouveaux cafés composés de lait, de sucre et de glace!  Selon les vrais mordus, ce type de breuvage est très rafraîchissant et aussi stimulant que le «véritable café».  Malgré ces avantages, il y a plus de sucre (équivalent de seize sachets de sucre par verre) et de gras dans un café glacé que dans  tous les autres cafés. Et là je ne parle pas des calories dont certains de ces breuvages dépassent les cinq cent pour un verre de 16 oz (470 ml)! Donc, une seule consommation suffit! Avec cette chaleur qui me colle à la peau, comment vais-je faire pour me limiter à un seul verre? Je n’ai pas le choix, il me faudra soit varier mes consommations, soit me procurer un climatiseur, soit me mettre la tête dans le congélo pour me refroidir!

Je crois que je vais opter pour la dernière option: c’est économique, efficace et respectueux pour mon tour de taille!

Pendant les grandes chaleurs, allez-y mollo avec les trucs glacés ou frappés; c’est bon à très petite dose!

Bonne semaine tout le monde!

Mésange

Du bonheur à la cuillère...

[Photo tirée de MS Office]
En quête de bonheur – comme si le bonheur était un objet que l’on pouvait désirer, convoiter, pourchasser et au fin mot obtenir. Il n’est pas matière; on ne peut donc le posséder…

Mais qu’est-ce que le bonheur? Dans mon livre à moi, c’est un état d’âme, une sensation fugace ou prolongée où l’on se sent comblé. Ce qui m’amène à une seconde question :

Comment se sentir comblé quand notre environnement proclame le contraire, quand les médias affirment qu’il nous manque une ribambelle d’objets pour être heureux et quand le commerce implante des structures pour faciliter l’endettement des foyers et ainsi, augmenter le taux d’insatisfaction de chaque individu? Le fait de désirer une chose devrait nous servir de levier, de motivation pour agir et non de tremplin vers la frustration. Mais le désir est devenu un mal qui nous ronge… Si le voisin a les moyens de se procurer une BMW, alors pourquoi pas moi?