Il est agréable de démarrer de nouveaux projets, de s’investir dans une activité, de passer des heures agréables en famille et entre amis, d’oublier pour un instant, les efforts et le temps investis. On se jette à corps perdu dans ce qui nous semble plaisant à première vue. Aux demandes, on répond oui sans réfléchir vraiment. Avons-nous raison d’être aussi spontané? Probablement… Dans cet élan, c’est le cœur qui parle, à moins que ce soit notre volonté d’être simplement aimable.
On nous invite à une fête et on accepte, car dans le contexte euphorique dans lequel on se trouve, cela va de soi. On est heureux - on est ravi d’accueillir cette chouette invitation. Après quelques jours, on se demande pourquoi on a répondu par l’affirmative. Notre horaire est chargé, on est fatigué, et au fond, ce n’est pas l’harmonie totale avec ces gens-là. On se met à ruminer, à tenter de démêler le pour et le contre, à chercher une issue de secours. Comment se déprendre de cette situation? C’est clair, on ne souhaite plus aller à cette fête mais on s’est engagé à y aller.
On nous invite à une fête et on accepte, car dans le contexte euphorique dans lequel on se trouve, cela va de soi. On est heureux - on est ravi d’accueillir cette chouette invitation. Après quelques jours, on se demande pourquoi on a répondu par l’affirmative. Notre horaire est chargé, on est fatigué, et au fond, ce n’est pas l’harmonie totale avec ces gens-là. On se met à ruminer, à tenter de démêler le pour et le contre, à chercher une issue de secours. Comment se déprendre de cette situation? C’est clair, on ne souhaite plus aller à cette fête mais on s’est engagé à y aller.
Dans les jours qui vont précéder l’événement, on sera dans tous nos états. Juste d’y penser nous rend malade. On s’en veut d’avoir été si vite sur la gâchette. On se jure que c’est la dernière fois qu’on se fait prendre. Dorénavant, on va jouer la carte de la prudence, de l’analyse et de la réflexion se dit-on.
La petite fête était géniale! On a même rencontré des amis qu’on avait perdus de vue depuis belle lurette. Quelle belle fête! Vraiment! Une invitation est lancée et on vient de l’attraper au vol. « On y sera! », disons-nous le sourire aux lèvres. À peine a-t-on fini de prononcer la phrase fatidique que déjà on sent qu’on a manqué à sa promesse. Nous revoilà les deux pieds dans les plats!
Une fois encore, il va falloir assumer...
Pourquoi cet automatisme à répondre oui pour ensuite le regretter par la suite? Si on était heureux au moment d’accepter et après avoir consenti, on n’en parlerait même pas! Le hic, c’est le conflit intérieur qui se livre après que le cœur ait dit oui et que la tête ait jugé le tout non recevable.
De nos jours, tout va vite – les actions tout comme les décisions. Et pourtant, c’est quand on manque de temps qu’il faut prendre son temps; on ne peut pas se permettre de recommencer ou de réparer. Idem pour les décisions : on se doit de s’accorder quelques minutes, quelques heures voire quelques jours pour prendre une décision éclairée si on ne souhaite pas être forcé de réparer une bévue, de corriger nos propos, d’essuyer une bavure et de recommencer le travail.
Dorénavant, avant d’accepter toute offre, prenez un peu de recul, évaluez l’enjeu et répondez au meilleur de votre connaissance. Au final, le résultat sera peut-être plus satisfaisant.
On dit oui seulement après y avoir réfléchi, pas avant!
Mésange
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