Il y a peu de chances que vous vous souveniez du temps des galères où les esclaves ramaient jusqu’à la fin de leurs jours ou jusqu’à ce qu’un bienfaiteur les délivre… Les chances d’avoir vu cela sont nulles! Toutefois, si je vous parle d’exercice physique, d’entraînement, là ça vous dit certainement quelque chose.
Dans l’exercice physique, il y a trois règles fondamentales à respecter :
1) Le réchauffement
2) La cadence
3) Les étirements
Pourquoi ces règles? Eh bien pour vous éviter des courbatures voire des blessures qui peuvent survenir pendant ou après un entraînement.
Je reviens à mes rameurs… Le meneur d’esclaves était celui qui donnait le ton (ou le rythme) à son équipe. Il les forçait à démarrer lentement, à conserver la cadence, à ralentir jusqu'à l'arrêt total. Il misait sur l’endurance pour obtenir en bout de ligne l’efficacité. Et ça marchait!
À quand remonte la dernière fois où vous avez pris le temps de boire un deuxième café avant de partir travailler? Aviez-vous les deux yeux ouverts lorsque vous avez pris le volant? Pourriez-vous me citer un moment où vous vous êtes levés plus tôt pour regarder votre emploi de la journée afin de ne pas vous sentir stressés dès la première sonnerie du téléphone? Avez-vous déjà essayé, ne serait-ce qu’une seule fois, de ralentir l’allure avant de partir en vacances?
Non, non, non et non! Plus souvent qu’autrement, vous accélérez toute la semaine pour arrêter net le vendredi soir. Vous partez d’un mode où vous roulez à 100km/h pour tomber au point mort en dix secondes. C’est excellent si vous êtes une voiture sport qui est supposée durer un maximum de quinze ans. Le même scénario se répète pour les longs congés; vous travaillez deux semaines en une et vous tombez (et le mot est juste) en vacances, au repos. Où sont les périodes transitoires entre la vitesse de la lumière et zéro? Il n’y en a aucune. Pas étonnant que votre métabolisme montre des signes de faiblesse. Il ne peut pas suivre votre façon de vivre en dents de scie!
Inutile de vous énumérer les symptômes qui se développent avec un style de vie trop rapide, vous les connaissez aussi bien que moi. L’essentiel, c’est de prendre conscience que si on veut que notre corps et notre cerveau aient une durée de vie plus longue qu’une automobile, il va falloir soigner nos départs, notre rythme de croisière et nos arrêts. Par exemple, au lieu de se rendre sur notre lieu de travail juste sur une roue avec notre McMuffin entre les dents, le café d’une main et dans l’autre la poignée de la portière déjà prêt à sortir à trente kilomètres de notre destination, pourquoi ne pas prendre un peu de temps pour soi? Il suffit de peu de choses : programmer sa machine à café la veille, se lever trente minutes plus tôt pour capter le regard de son conjoint ou de sa conjointe ravi(e) de pouvoir partager un petit déjeuner ensemble. Et si le temps le permet, pourquoi ne pas faire un p’tit tour au deuxième étage et embrasser les enfants avant de partir. C’est à vous que ça fera du bien (et aux autres du même coup). Ainsi vous saurez pourquoi vous ramez si fort la semaine : juste pour avoir l’occasion de ralentir avant et après.
Mésange
Pourquoi ces règles? Eh bien pour vous éviter des courbatures voire des blessures qui peuvent survenir pendant ou après un entraînement.
Je reviens à mes rameurs… Le meneur d’esclaves était celui qui donnait le ton (ou le rythme) à son équipe. Il les forçait à démarrer lentement, à conserver la cadence, à ralentir jusqu'à l'arrêt total. Il misait sur l’endurance pour obtenir en bout de ligne l’efficacité. Et ça marchait!
À quand remonte la dernière fois où vous avez pris le temps de boire un deuxième café avant de partir travailler? Aviez-vous les deux yeux ouverts lorsque vous avez pris le volant? Pourriez-vous me citer un moment où vous vous êtes levés plus tôt pour regarder votre emploi de la journée afin de ne pas vous sentir stressés dès la première sonnerie du téléphone? Avez-vous déjà essayé, ne serait-ce qu’une seule fois, de ralentir l’allure avant de partir en vacances?
Non, non, non et non! Plus souvent qu’autrement, vous accélérez toute la semaine pour arrêter net le vendredi soir. Vous partez d’un mode où vous roulez à 100km/h pour tomber au point mort en dix secondes. C’est excellent si vous êtes une voiture sport qui est supposée durer un maximum de quinze ans. Le même scénario se répète pour les longs congés; vous travaillez deux semaines en une et vous tombez (et le mot est juste) en vacances, au repos. Où sont les périodes transitoires entre la vitesse de la lumière et zéro? Il n’y en a aucune. Pas étonnant que votre métabolisme montre des signes de faiblesse. Il ne peut pas suivre votre façon de vivre en dents de scie!
Inutile de vous énumérer les symptômes qui se développent avec un style de vie trop rapide, vous les connaissez aussi bien que moi. L’essentiel, c’est de prendre conscience que si on veut que notre corps et notre cerveau aient une durée de vie plus longue qu’une automobile, il va falloir soigner nos départs, notre rythme de croisière et nos arrêts. Par exemple, au lieu de se rendre sur notre lieu de travail juste sur une roue avec notre McMuffin entre les dents, le café d’une main et dans l’autre la poignée de la portière déjà prêt à sortir à trente kilomètres de notre destination, pourquoi ne pas prendre un peu de temps pour soi? Il suffit de peu de choses : programmer sa machine à café la veille, se lever trente minutes plus tôt pour capter le regard de son conjoint ou de sa conjointe ravi(e) de pouvoir partager un petit déjeuner ensemble. Et si le temps le permet, pourquoi ne pas faire un p’tit tour au deuxième étage et embrasser les enfants avant de partir. C’est à vous que ça fera du bien (et aux autres du même coup). Ainsi vous saurez pourquoi vous ramez si fort la semaine : juste pour avoir l’occasion de ralentir avant et après.
Mésange
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